08/07/2011
Nuits de Fourviere
Il y a deux ans, j'assistais à la flute enchantée. L'an dernier à songes d'une nuit d'été. Ce soir ce sera Carmina Burana....
Et oui une fois par an on va aux nuits de Fourviére. Espérons que la pluie ne sera pas de la partie comme hier...
21:52 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (2)
07/07/2011
La femme du Tigre de Tea Obreht
Dans le cadre du prix roman FNAC, j’ai reçu ce livre. Après « Venir au monde » de Mazzantini, c’est le second livre qui se passe en Ex Yougoslavie en partie pendant la guerre. C’est une première œuvre pour une écrivaine de 25 ans… C’est un très bon premier livre.
J’ai aimé cette histoire rocambolesque qui mêle le folklore, les mythes à une réalité difficile. Racontée par la voix de Natalia, jeune doctoresse, l’histoire se partage entre le passé et le présent, l’enfance et la jeune adulte. Natalia part vacciner des orphelins dans une partie des Balkans détruite par les forces Serbes. Elle-même Serbe, elle apprend que son grand père vient de décéder dans un village inconnu. Elle part alors à la recherche de son passé et de ses racines. Elle raconte son grand père, son histoire. On découvre un homme immortel, un tigre et sa femme, un homme ours, un village ravagé par les ragots et la violence quotidienne. A cela se mélange, la vie dans ces pays Balkans ravagés par la guerre. On découvre que même au début du vingt et unième siècle (même ou surtout ?) le folklore, la superstition jouent un double rôle: à la fois destructeur mais aussi une aide à la vie / à la survie quand le monde s’effondre.
C’est une écriture étonnante. Ce roman m’a rappelé ce film de Kusturica vu à Oslo où je ne comprenais pas les paroles (Serbe sous titré en Suédois, cela dépassait mes compétences) mais où j’ai apprécié les couleurs, les sons, l’atmosphère d’une façon très personnelle. Dans La femme du tigre, il y a ce même genre de scènes très vivantes, très décalée (le zoo, le passage en douane, les vignobles, …)
Même si ce livre n’est pas sans défaut… la fin, en particulier, m’a interloquée et m’a parue un peu bâclée, dans tous les cas, je l’ai lu avec grand plaisir et je vous le recommande. J’ai hâte également de voir comment va évoluer l’écriture de cette écrivaine d’origine Serbe.
Merci à la FNAC et à Calmann Levy.
1ère phrase : "Dans mon plus lointain souvenir, mon grand père, chauve comme un caillou, m'emmène voir les tigres."
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06/07/2011
Le Héron de Guernica de Antoine Choplin
Un livre lu dans le cadre du prix roman FNAC
L’art et la vie ou plutôt dans la vie.
Basilio est un jeune Espagnol un peu naïf. Il est amoureux de Celestina. Il travaille dans une ferme et pendant ses loisirs, il peint. Oui mais voilà, il ne peint pas n’importe pas quoi, ni n’importe où. Il peint exclusivement des hérons dont il s’acharne à reproduire l’essence plus que l’apparence. Et ces hérons, ils sont à Guernica. Alors lorsque le monde s’écroule à Guernica et bien Basilio est en première ligne. Il s’ensuit toute une description de ses événements et surtout de la réaction de Basilio face à l’indicible et à la douleur…. En introduction et en conclusion, il est question de l’œuvre Guernica et de la volonté de communiquer avec Picasso puisque Basilio est chargé de le rencontrer… Mais l’art peut il montrer l’invisible, peut il dire l’indicible ? Là est toute la question.
C’est un jolie livre, avec une écriture précise, délicate. Mais en fait plus que l’écriture j’ai beaucoup aimé ce personnage que j’ai trouvé touchant et très attachant. Il arrive à partager son amour des détails, son regard d’artiste (la photo de la bicyclette plus forte que celle des avions), sa « naïveté » synonyme de pureté.
Je suis particulièrement sensible à ce texte puisque fan de Peinture : Guernica est LE tableau qui m’a le plus touché. Tout en nuance de gris, de blanc, de noir, la souffrance vous gifle, les cris vous les entendez dans ce musée de Madrid, limite vous sentez les odeurs… Bien que je ne sois pas fan de Picasso, Guernica est à part pour moi.
Bref vous l’avez compris, je vous recommande ce petit livre intime. Entre « la femme du Tigre » et « le héron de Guernica »… il me parait difficile de choisir, ce sont deux livres très différents. Ils ne s’adressent pas aux mêmes lecteurs. Il me semble que « la femme du Tigre », plus flamboyant a un cercle plus élargi. Et puis ce livre dispose d’une telle couverture médiatique dans le monde anglo saxon qu’il ne joue pas dans la même division que le « héron de Guernica ».
Merci à la Fnac et à Rouergue.
1ère phrase : "La veille, après avoir quitté la gare, Basilio s'était aventuré au hasard parmi les rues."
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05/07/2011
La bicyclette de Rosetta Loy
Je suis passée complètement à coté de ce livre.
Je l’ai trouvé difficile à assimiler.
C’est une atmosphère lourde, même les pages sont compactes. Les phrases se suivent, il n’y a que peu de respiration. C’est la première fois où je perçois un tel effet de la mise en page et de la ponctuation. Si c’était voulu et bien c’est très réussi.
L’histoire ? Celle d’une famille bourgeoise Italienne pendant et après la seconde guerre mondiale. Un focus sur les adolescents et la mère. Des personnages assez peu sympathiques, tout occupés à leurs petites vies alors que la grande Histoire écrase, meurtrie, tue… Des adolescents qui ont des caractères distincts mais que l’on retrouvera avec leurs faiblesses à l’âge adulte.
En lisant les divers critiques sur internet, je me rends compte à quel point je n’ai pas vu les choses de la même façon. Peut être me faut il lire une autre œuvre ?
1ere phrase: Ils s'asseyaient autour de la table.
22:16 Publié dans Littérature Italienne, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2011
Les Vieux Fous de Mathieux Belezi
Je remercie Libfly et le Furet du Nord pour les deux livres qu’ils m’ont adressés dans le cadre de la rentrée littéraire. Vous pouvez retrouver en ligne: www.libfly.com
Il s’agit de « Avant de disparaitre » de Xabi Molia et « Les Vieux Fous » de Mathieu Belezi.
Ce sont deux livres très différents, puisque l’un est un roman d’anticipation et l’autre parle de l’Algérie Française. J'ai parlé du premier hier, voici donc le second.
Autant vous le dire tout de suite, c’est un livre dont j’ai failli abandonner la lecture une dizaine de fois. Si je ne l’avais pas reçu dans le cadre de la rentrée littéraire, j’aurais laissé tomber dès la page trente. Imaginez des horreurs, des meurtres, des scènes de torture, de viols pendant des pages et des pages. Et quand vous pensez que c’est fini et bien cela recommence. Et bien c’est cela les Vieux Fous. Je n’ai rien à reprocher au style de M. Belezi, il est bon mais le racisme, l’antisémitisme, le fascisme de son personnage Albert Vandel m’ont vraiment dégouté.
Je comprends l’intention et la volonté de dénoncer le colonialisme et ses excès, ses horreurs mais je trouve qu’il y a des romans qui sont plus réussis que celui là. Par exemple "les racines du Ciel" sont à citer même si ce n’est pas exactement la même approche. Ayant enfin tourné la dernière page de ce roman, je me demande ce qui fait la différence avec "les Bienveillantes" qui sont une meilleure démonstration que l’on peut écrire pour dénoncer en prenant le point de vue du tortionnaire. Mais peut être ai je tort.
1ere phrase : « JE PEUX VOUS LE DIRE, ils ne m’auront pas. »
En conclusion, un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s’abstenir.
Merci encore à Libfly, au Furet du Nord et à Flammarion.
22:11 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (4)
03/07/2011
"Avant de disparaitre" de Xabi Molia
Je remercie Libfly et le Furet du Nord pour les deux livres qu’ils m’ont adressés dans le cadre de la rentrée littéraire. Vous pouvez retrouver en ligne: www.libfly.com
Il s’agit de « Avant de disparaitre » de Xabi Molia et « Les Vieux Fous » de Mathieu Belezi.
Ce sont deux livres très différents, puisque l’un est un roman d’anticipation et l’autre parle de l’Algérie Française
« Avant de disparaitre » est un livre curieux. Autant le dire suite, je ne suis pas sure d’avoir vraiment compris où voulait en venir l’auteur mais après tout est ce que cela a vraiment de l’importance ?
1ère phrase: "Devant la porte de l'immeuble, un homme est allongé, un sans abri."
Tout commence par un homme, Antoine Kaplan, qui va déclarer la disparition de sa femme à la police. Nous sommes dans Paris, dans une époque future où la guerre civile est déclarée…. Qui est contre qui, n’est pas clair… Il y a des insurgés, des infectés (ex êtres humains transformés en bêtes sauvages) par une maladie qui ne dit pas son nom, … Il y est question d’ostracisme, de différences, de lâcheté, d’opportunisme, de courage, de l’art, de l’humanité en général.
Kaplan est un médecin qui recherche les infectés pour les signaler à l’armée. Il est passé par les fourches de l’administration puisqu’il a d’abord été jugé comme malade suspect avant d’être réhabilité et de devenir celui qui condamne. Sa femme ayant disparu, il se lance à la recherche de ce qui lui est arrivé. Mais n’est ce pas plutôt à sa propre recherche qu’il se lance ?
Il va passer par diverses phases, toutes vont l’emmener un peu plus loin sur un chemin dont il ne reviendra pas indemne. J’aimerais bien d’ailleurs échanger avec d’autres lecteurs / lectrices sur le symbolisme de la fin.
C’est un livre qui parle de lendemain où l’homme est dépassé par la technologie mais aussi qui fait face à des démons déjà bien connus du 20eme siècle. On peut penser à Camus et la Peste mais ce n’est pas exactement la même chose. J’ai aimé le style de l’auteur par contre je trouve que son récit se perd un peu. Peut être un peu trop de personnages secondaires qui n’apportent pas grand-chose au récit, ni à la démonstration voulue par l’auteur.
Bref ce n’est pas un livre pour tous et surement pas un livre pour la plage mais il présente des aspects intéressants et pousse à la réflexion en ces temps où il est de bon ton de chercher des coupables tout désignés. Merci encore à Libfly et au Furet du Nord sans oublier les Editions du Seuil.
22:09 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (1)
15/06/2011
Livres en cours
Depuis ma derniére note, j'ai lu 2 livres et j'en ai commencé 3 ou 4.
La femme du tigre et le héron de Guernica sont des livres lus dans le cadre du prix du roman de la FNAC donc je ne peux pas les mettre en ligne de suite mais ils y seront en juillet.
Il me reste 3 romans à lire pour la FNAC, l'un est vraiment mauvais et l'autre est difficile à finir.
Sinon l'anniversaire de ma puce et de son papa m'ont pris beaucoup de temps... Et cela veut dire moins de lecture mais cela valait le coup... Des beaux souvenirs en perspective.
A bientot
22:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2011
"Venir au Monde" de Margaret Mazzantini
Décidément en ce moment, j’ai beaucoup de chance. Ce livre m’a beaucoup plu. Il est étonnant. L’histoire se passe entre l’Italie et surtout Sarajevo (aujourd’hui Bosnie Herzégovine). Comme je devais me rendre à Dubrovnik pour un congrès. C’était un hasard heureux. Je ne peux pas tout raconter pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs qui pourraient passer par ici, mais je vais essayer de leur donner envie.
Le livre est composé d’aller retour dans le temps. Au départ un appel téléphonique d’un vieil ami de Bosnie et une invitation à assister à une exposition commémorative du siège de Sarajevo : Gojko. Gemma décide de partir et d’emmener son fils, Pietro, né à Sarajevo pendant le siège. Pietro n’a jamais connu son père –photographe, mort à Dubrovnik. Au fur et à mesure du voyage Gemma est confrontée à son passé. Petit à petit, on perçoit qu’il y a des non dits, des silences…
On suit, pas à pas, cette grande histoire d’amour entre Gemma et le photographe. On découvre la version de Gemma (ce qu’elle sait) et puis ce qui s’est passé sans qu’elle soit vraiment informée.
Gemma et Diego se sont connus grâce au bosniaque Gjoko, poète amoureux malheureux de Gemma. C’est le coup de foudre à Sarajevo alors que Gemma doit se marier quatre mois plus tard. Mais ce mariage ne dure pas. Gemma et Diego vont alors vivre un grand amour à Rome. Malheureusement malgré de nombreuses tentatives, ils n’arrivent pas à avoir d’enfant. Alors ce manque va hanter la vie de Gemma et changer du tout au tout la vie de ce couple. Après des tentatives de mère porteuse en Ukraine, le couple va repartir à Sarajevo juste avant la guerre. Ils y sont encore pendant les premiers jours des combats mais leur nationalité Italienne, leur permet de partir. Mais ce n’est pas sans avoir tenté une dernière fois d’avoir un enfant avec une jeune femme rencontrée sur place.
Rentré à Rome, Diego ne se remet de cette vie normale alors qu’à 2 heures d’avion, c’est la guerre. On comprendra ensuite pourquoi. Il repart à Sarajevo et va y rester durant tout le siège. Gemma va finir par le suivre et vivre ce siège. Ces pages sont terribles, on suit cette femme à la découverte de la guerre, de la mort, des privations, des horreurs, … c’est très fort et très bien écrit. Finalement Gemma revient avec « son » fils. Commence alors l’attente du retour de Diego. Il ne reviendra pas. Gemma refait sa vie avec un homme bon, qui devient le beau père de Pietro.
Lors du voyage à travers la Croatie et la Bosnie Herzégovine, Pietro va peu à peu découvrir sa mère et partir à la découverte de « son » père. On découvre en parallèle, la vie de l’ami Bosniaque et de sa famille pendant le siège et la guerre. On comprend comment la guerre, la violence, transforme les hommes les plus pacifiques. On y apprend les viols, les tortures, les camps… La fin est vraiment inattendue mais plausible. C’est un livre très fort sur le besoin d’avoir des enfants, les affres de la stérilité, le couple, la guerre, les liens entre personnes, ce que l’on pense savoir des autres, la perception, la réalité.
Gemma n’est pas un personnage très sympathique, égocentrique, trop belle, qui a l’habitude que le monde tourne autour d’elle. Elle est obnubilée par sa stérilité et va tout tenter pour avoir cet enfant. Elle y perd son mari mais y trouve sans doute une certaine humanité. Son mari est fragile mais aussi pathétique. Son père est très effacé. A la mort de la mère de Gemma et de Diego, il va beaucoup entourer Gemma.
Cet ami bosniaque est déjà malheureux avant la guerre mais la guerre va le transformer d’une façon irrémédiable et les circonstances font que l’on ne peut qu’avoir de l’empathie pour lui.
Quant au mari, Diego, il est perdu, il est faible et toutes ses tentatives finissent par se retourner contre lui. Mais que peut-il vraiment faire ??
Il y a un autre personnage très important mais je ne veux pas vous gâcher votre lecture.
En conclusion, un livre fort, à découvrir. Il m’a particulièrement touché puisque je me rendais pour la 1ere fois à Dubrovnik et que le siège a aussi touché cette partie de l’ex Yougoslavie. Il y a un mémorial dédié aux victimes du siège (6 dec 91, mai 92) avec des photos des attaques. Ces photos sont impressionnantes. 70% des 838 habitations ont été touchées. Ayant parcouru en long et en large la ville ; j’y ai vu peu de traces de la guerre, en dehors de toitures toutes neuves et des façades rénovées très blanches. Mais on peut penser que la vieille ville a été la première reconstruite pour attirer les touristes. En tout cas sans la lecture de ce livre, je ne pense pas que j’aurai été aussi consciente de cette guerre. Il faut toutefois se souvenir que le siège de Sarajevo a été beaucoup plus long que celui de Dubrovnik (92-95) et surtout la ville était 10 fois plus grande, les morts beaucoup plus nombreux.
Bref un livre superbe, à découvrir d’urgence.
1ere phrase: Le voyage de l'espoir... Des mots qui demeurent, parmi tant d'autres, à la fin de la journée.
Enfin rien à voir avec la guerre mais comme la Croatie dépend du tourisme, nous étions dans un très bel hôtel (Valamar President) avec un ascenseur funiculaire, une vue sur la mer extraordinaire de la chambre, un bon buffet petit déjeuner, très propre. Même si c’est la première fois que je vois un scorpion se balader dans l’hôtel. Non, non vous ne rêvez pas il y avait vraiment un scorpion de 2 à 3 cm qui se baladait sur la moquette du couloir du 2eme étage. Ne me demandez comment il est arrivé là. Mais cela restera un souvenir.
20:38 Publié dans Littérature Italienne, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2011
"Villa Amalia" de Pascal Quignard
Un livre superbe, une écriture magnifique, après « tous les matins du monde », ce livre m’a confirmé que Pascal Quignard était un auteur à lire de toute urgence. C’est une chance, il a écrit des dizaines de romans. L’histoire ??? Le résumé ne lui rendra pas honneur, mais essayons….
Ann est une musicienne de talent.
Au début de ce roman, elle découvre l’infidélité de son compagnon et retrouve un ami d’enfance. Elle décide de quitter son compagnon, lui ne comprend pas cette décision et ne l’entend pas de cette oreille. Alors sa décision va être définitive, en secret elle quitte son travail, elle vend sa maison, déménage toutes les affaires, change les clés et part pendant que son compagnon est en voyage d’affaires. Elle a entreposé une partie de ses affaires chez cet ami d’enfance homosexuel retrouvé.
Elle part en voyage, elle fuit. Jusqu’au moment où elle arrive sur l’ile d’Ischia et décide d’y rester. Elle va découvrir un coin de paradis qu’elle va aménager à sa façon. Un jour elle tombe et est soignée par un médecin divorcé avec une petite fille…
Je ne vous raconte pas la suite qui est assez imprévisible.
C’est une suite de rencontres improbables, de retrouvailles, de fuites, de pertes…. Tout cela avec la musique en arrière plan. Les relations d’Ann avec sa famille sont emplies de non dit, de jalousie, de mort…
Les choix de ce personnage ne la rendent pas forcement sympathique au lecteur (la frontière entre fuite et choix, égocentrisme et liberté est tenue). Mais il faut lui reconnaitre un certain courage dans sa façon de couper tous les liens, toutes les attaches. Est-ce une auto punition ou une absence de compromis sur l’essentiel dans ses relations avec les autres ? Je ne saurais le dire mais j’avoue qu’elle est attachante.
L’écriture est serrée, les phrases courtes, percutantes. Les descriptions de l’ile sont superbes, on s’y croirait. On sent la chaleur, on voit les couleurs… Cela m’a donné des envies d’Italie. Ischia et la baie de Naples sont des endroits que je ne connais pas mais j’avoue que cette lecture me dit que j’irai un jour.
Il me semble qu’un film (avec Isabelle Hupert ?) a été tourné à partir de ce roman. Il me faudra vérifier sur le web.
En tout cas, avec Entre ciel et terre, la Villa Amalia restera une découverte de 2011.
La première phrase est la suivante : "J'avais envie de pleurer."
21:44 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2011
Des nouvelles ....
Après le Progrés me revoilà dans un jury... Cette fois c'est la FNAC qui régale. 4 à 6 livres à lire en moins de 3 semaines... Espérons qu'il n'y ait pas que des pavés. Je vous tiendrai au courant dans tous les cas.
Sinon je viens de finir deux très bons livres : Villa Amalia de Quignard et Venir au monde de Mazzantini.
La note sur la Villa Amelia attend dans mon PC pro. Elle sera postée avant la fin de la semaine. Pour l'autre il faudra attendre un peu.
Avant de me plonger dans un nouveau livre, je surfe, je lis les "courrier international" en retard. Il m'est toujours difficile de choisir un nouveau livre quand le précédent m'a enchanté. Est ce la même chose pour vous?
20:55 | Lien permanent | Commentaires (2)