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14/09/2011

La traversée des catastrophes de Pierre Zaoui

 
J’ai déjà parlé de ce livre ici.

Je confirme que c’est un livre très ardu.

Je n’ai pas tout compris et les clés me manquent pour tout saisir. Je ne peux pas dire que j’ai apprécié vraiment cette lecture, elle est trop ardue. Il s’agit presque d’un combat page par page, il devrait être plus aisé de faire passer certaines idées. Mais ce livre donne des pistes de réflexion et me parait une œuvre utile à un moment où le superficiel et le positivisme l’emportent sur la profondeur et le réalisme. Où seuls les gens beaux, riches et en bonne santé sont célébrés. Où la mort est une chose qu’il faut ignorer voire combattre à tout prix. A la lecture de ce livre, réflexion philosophique face aux événements les plus « transformant » de la vie, on comprend que la binarité n’existe pas, que les phases sont différentes pour chacun.  Ce  n’est pas un livre de recettes mais de grille de lecture, qui peut aider à comprendre et peut être accepter toutes ces phases.
 
J’ai aimé le chapitre sur la maladie. Même si j’ai moins aimé le chapitre sur le deuil, J’ai trouvé très intéressante son explication de l’évolution de la place de la mort et la façon de traiter ses morts qui serait une preuve d’humanité. Je n’ose pas parler de respect car chaque culture à ses rituels mais le dernier adieu est une façon de vivre la mort en étant en vie. Je ne sais pas retranscrire les propos de M Zaoui… Il a également une manière d’expliquer l’événement ou  non événement amoureux qui est impressionnante et rafraichissante.
 
Bref c’est un livre de la bibliothèque, je pense que je vais l’acheter pour pouvoir le relire à l’occasion car il me faudrait plusieurs lectures et des recherches pour tout comprendre.

12/09/2011

Tsili de Aharon Appelfeld

1ère phrase: "Peut-Etre ne faut-il pas raconter la vie de Tsili Kraus, dont le destin fut cruel et sans éclat."


Un livre qui vous prend à la gorge.
 
Une petite fille juive, présentée comme un peu simplette, transparente dans une famille nombreuse, est laissée par les siens pour garder la maison lorsque sa famille fuit face à la menace des rafles. Seule dans cette Europe de l’Est, qui est secouée, malmenée elle va survivre mais dans quelles conditions ! Elle va rencontrer des gens tout aussi abimés par la vie mais qui vont le plus souvent l’exploiter, la battre. Elle finit par « vivre » avec un homme qui s’est échappé d’un camp de concentration et qui ne supporte pas l’idée d’avoir abandonné les siens. Elle attend un bébé de cet homme qui a disparu, englouti par ses remords. A-t-il été arrêté, l’a-t-il abandonné ? On ne sait. Mais Tsili l’attend, elle ne sait que faire d’autre. Puis pendant sa grossesse, c’est la fin de la guerre. Elle rencontre des rescapés des camps, elle les suit. Je n’ose parler de « libération » car peut il y avoir une libération pour ces gens ? Chacun a une histoire mais peu en parler car que dire devant tant de détresse ?
 
C’est un livre puissant, dans la lignée de Primo Levi, de Kertesz. C’est court, il n’y pas vraiment de morale, juste un destin comme il y en a eu des millions. Mais quel livre !

11/09/2011

10 ans après.

Il y a 10 ans, le 11septembre 2001, j'assistais à un congrés à Glasgow. Je devais me rendre à Stockholm via Amsterdam.

Ce jour là, j'ai pris l'avion sans comprendre ce qui se passait. J'ai réalisé en arrivant à Amsterdan où les gens faisaient la queue pour trouver des hôtels puisque les vols transatlantiques étaient annulés. J'ai passé ma soirée devant la televison. Le lendemain, j'ai repris l'avion. J'avoue avoir eu peur.

10 ans plus tard me voila à nouveau dans un aéroport mais cette fois plus au sud...

Des guerres ont changé le monde... Des crises ont eu lieu.. Des printemps sont en cours... Le monde bouge très vite, pas forcement pour le mieux... Mais c'est ainsi.

Dans ma vie personnelle que de changements: une petite fille, 3 ans en Norvege, etc...

Dans les changements plus mineurs : Un ipdad qui me permet de vous écrire pendant tous ces voyages... Je ne sais pas ce qu'il en sera dans 10 ans mais si les choses sont aussi positives pour ma vie personnelle alors je serai vraiment très chanceuse... En attendant je profite de tous ces petits et grands bonheurs de ma vie. C'est égoïste mais je ne peux pas changer grand chose à l'état du monde et être malheureuse n'y changerait rien.

10/09/2011

Watashi Tachi - Nous au Japon de Emily King

 1ere phrase : « Nous avons toujours rêvé d'aller au Japon. »
 
Autant l’écrire de suite, je n’ai pas aimé ce livre. Néanmoins je lui reconnais certaines qualités. D’abord les auteurs ne se ménagent pas et n’essayent pas de se donner une bonne image.
 
C’est une description du Japon moderne, pas tant par les lieux traversés que par les rencontres faites. Sachant que les auteurs sont des sortes de voyageurs au long court. Il en ressort un désabusement et une absence d’émerveillement / étonnement vis-à-vis de la différence qui est assez surprenante. Est ce le fait des consommateurs de voyages ? Ayant moi-même beaucoup voyagé dans une vie antérieure, j’ai noté chez moi comme chez mes pairs, qu’une trop grande consommation de voyages menait à une sorte de lassitude, ennui qui limite de l’écœurement Tout étant prétexte à comparaison, similitude qui n’ont pas lieu d’être mais qui sont beaucoup trop communes.
 
Pour en revenir au livre, ses jeunes trentenaires ont donc érigé en mode de vie : le voyage dans des contrées lointaines. Ils ont beaucoup vu, se sont beaucoup déplacés, et même si ils sont proches de certains locaux car ils en ont besoin pour se loger, se transporter… leurs rencontres sont souvent à la marge de la société car il s’agit souvent d’ex hippies, de gens en rupture de la société. Ces auteurs ne cherchent pas à créer des liens pour le long terme. Ils ne veulent pas de contraintes. Ils vivent l’instant mais ils ne semblent pas en profiter, ni même en garder de bons souvenirs. Ils trainent non pas une nostalgie, ni un ras le bol mais une absence d’enthousiasme qui est troublante. Ils en sont conscients et le revendiquent.
 
C’est peut être une des premières fois, où je ressens un tel décalage, une telle rupture avec cette génération qui n’est pas la mienne. C’est troublant.

06/09/2011

Restau sympa sur Lyon : l'archange

Un très bon restaurant, après l'expérience de la bas , ce fut un vrai bonheur de diner à l'Archange, 6 rue Flandrin dans le 1er avec le restaurant Albert place Fernand Rey, il y a vraiment de quoi bien mangé dans ce quartier et de quoi éviter la rue mercière et ses attrapes touristes.

Le menu à 25 euro est original et bon, le vin avait un bon rapport qualité prix. Le service impeccable et surtout sympa. Bref du bonheur. En plus nous étions en terrasse par une belle soirée.

21:14 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)

04/09/2011

Villa Amalia, le film

Il y a quelques temps, j'avais narré ici, ma découverte de ce livre de Pascal Quignard. J'avais adoré. Du coup, j'avais acheté le DVD en me promettant un bon moment surtout que les critiques étaient dithyrambiques.

Hier nous avons regardé le film. Je n'aurais pas du. Ce n'est pas du tout la même histoire. Le film se focalise sur la première partie, celle de la décision de rupture et sa planification. Le reste dure moins de 30 minutes. La rencontre avec le père est brève et celle de son couple en Italie inexistante.

Pour moi, le livre traite tout autant de choix de vie qui se répètent et d'une attitude psychologique que d'un seul choix même radical. Je trouve donc le film réducteur. Je comprends la nécessite de faire des choix, des coupures, qu'un livre et un film sont deux choses différentes. Mais je prefère définitivement le livre car il offre la vision d'un personnage différent.

21:14 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

29/08/2011

Notes en cours

Il me reste des notes à faire:

- "sous la dictée des choses" que j'ai lu en juin. Insipide

- "le gout des pépins de pommes" que j'ai fini la semaine dernière : sympa un bon roman

- WATASHI TACHI Nous au Japon" lu pendant les vacances. Pas beaucoup d'intérêt.

- "Tsili" de Aharon Appelfeld, lu la semaine dernière, un livre dans la lignée de Kertesz.

Et surtout il me reste différents livres à finir.

- La traversée des catastrophes de Pierre Zaoui. Mais c'est un livre vraiment ardu qui m'intéresse mais qui est également difficile car rempli de références philosophiques qui me dépassent en partie. J'avoue que la préface/introduction a été tres difficile même si intéressante. Le chapitre sur la maladie est éclairant, celui sur la mort, plus ardu... A suivre

- Philosophie et écologie.

D'autres romans m'attendent mais je dois finir les deux du dessous car je dois les rendre à la bibliothèque.

28/08/2011

Le Cantique de l’apocalypse joyeuse : Arto Paasilinna

Cela fait des années que j’ai découvert Paasilinna. Mon préféré étant définitivement « Petits suicides entre amis ».  J’aime cet auteur finlandais déjanté. C’est le plaisir de la lecture Nordique. J’y retrouve ce choc culturel. C’est un écrivain au style simple, efficace et néanmoins bien spécifique.

Ce livre écrit en 1992, est paru seulement en Français en 2008.  C’est une épopée, la construction d’une église qui petit à petit va entrainer la création d’une communauté au fin fond de la Finlande alors que le monde est en train de s’autodétruire… Il prévoit la disparition de New York…la fin du monde etc. C’est drôle, léger tout en étant à la fois révélateur d’un monde en ébullition et d'une civilisation qui s'auto détruit.

Il y est question de religion, de communauté, de la guerre, de la famille...

C'est drôle mais pas forcèment le premier livre à découvrir de cet auteur.

27/08/2011

Le gang des mégères apprivoisée : Tom Sharpe

Après mes lectures difficiles des vacances et de la rentrée littéraire, j’ai décidé de poursuivre sur des notes / livres plus légers. J’ai découvert T Sharpe avec son M Wilt, il y a quelques années. Ce personnage est hilarant.

Malheureusement le gang des mégères apprivoisées est moins drôle. Il y a des passages réussis avec l’histoire de cette famille matriarcale et du trio fils / père / mère mais cela reste loin de l’humour ravageur de Wilt. Par contre cela devrait faire un très bon film. Il y a des situations ubuesques avec des quiproquos, des retours dans le passé...

25/08/2011

Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adams

Un livre qui a été filmé et visiblement dont le film prend quelques libertés. Je ne suis pas sure d’adhérer au torrent de critiques positives en ce qui concerne le livre. Le film a l’air d’avoir trouvé un angle différent plus accrocheur.

Pourtant j’ai lu d’une traite, les 150 pages de ce livre de poche. La fin m’a laissée perplexe. L’auteur a du talent, il sait créer une ambiance de la vie actuelle qui n’est pas très réjouissante pour une jeunesse banlieusarde / parisienne pas toujours rose. Des parents qui ont du mal à communiquer. Des enfants qui se cherchent. Une soeur qui ne comprend pas la disparition de son frère et qui a du mal à trouver sa place dans le monde.

Il y a des rebondissements bien fait (le père). Par contre la fin m’a parue peu crédible et un peu bâclée, avec ce mystère qui est peu probable (graphologie, …). Bref un bel ouvrage mais qui manque de fond.