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01/03/2012

Aujourd'hui: compliments

Aujourd'hui était un bon jour.

J'ai eu plein de compliments: "j'étais une personne sympathique."

Mon équipe a fait du bon boulot alors je leur ai fait des compliments. Ils l'avaient vraiment mérité.

Bref c'était une belle journée. En plus il faisait beau. Comme quoi c'est facile le bonheur.

28/02/2012

Aujourd'hui : froid

Aujourd'hui direction la Suisse...

Ah la Suisse, ses chocolats, ses montagnes, ses trains, ses vaches, ses edelweiss, ses banques,

Il faisait même pas froid. Tant mieux le printemps arrive.

27/02/2012

Exercice de style :aujourd'hui est un slogan publicitaire pour vous vendre

Voila j'ai décidé de diversifier ce blog.... Je me lance dans ce jeu

Aujourd'hui je dois créer un slogan publicitaire pour me vendre: cela tombe bien mon entreprise, restructure, réorganise, travaille son efficience... Bref elle prépare l'avenir... Alors il est temps de me vendre ailleurs.

N'ayant pas de budget consultants de plusieurs millions, je ne peux tester ni l'efficacité, ni la portée de mon slogan mais vous quand pensez vous?

kezako :c'est ce qu'il vous faut...

25/02/2012

Musée et Cinéma

Pendant les vacances de février, vu les conditions météo on a décidé de rester sur la région. Pour tout dire, n'ayant pas de pneus neige il nous paraissait difficile d'aller à la montagne. La mer, à moins de prendre l'avion, était également très, très froide. Donc on est resté. On est allé à la campagne.

On a vu "the artist" avant la cérémonie des Oscars et des césars. On a beaucoup aimé. Je ne saurais vraiment dire ce que j'ai préféré, l'ensemble est vraiment réussi. La musique, la photo, les acteurs, le son, le chien, ensembles créés une histoire, une atmosphère. Bref on en parle partout que ce n'est pas la peine que je m'étale. En tout cas, on était heureux de ce bon moment passé dans une salle à recommander aux Lyonnais : la fourmi. En plus les places sont à 6 euros dans des salles intimistes que nous aimons bien.

On a également visité un musée très intéressant à Saint Etienne, au départ on devait aller au musée d'art contemporain et puis finalement nous avons atterri à celui de l'art et d'industrie. Il y a une superbe collection de vélos dans une cave voutée avec un superbe éclairage et mise en scene. Jusqu'en avril on peut également y voir une expo sur Manufrance.

Au programme également le musée des marionnettes de Gadagne, très bien exposé par contre le spectacle pour enfants était décevant. Dommage.

Bref des vacances plutôt culturelles... Et on continue demain avec le MAC de Lyon et l'expo Combas.

22:14 Publié dans Expo, Film | Lien permanent | Commentaires (0)

19/02/2012

Biennale de Lyon 2011

En 2011, nous avons eu l'occasion de visiter la biennale de Lyon. Dispatchée sur plusieurs lieux, cette exposition intitulée une terrible beauté, a été l'occasion de jolies balades et de belles découvertes

 

Nous avons beaucoup aimé l'expo de la Sucrière mais il faut dire que le lieu s'y prête particulièrement. J'ai aimé l'œuvre gigantesque de Robert Kusmirowski – Stronghold 2011. Elle m'a rappelé cette nouvelle qui se passe pendant une guerre et où les personnages sont enfermés dans un appartement. Le froid sévit, ils ont tout brulé. Il ne reste que des livres. L’histoire parle de quels sont les livres indispensables… Est-ce qu’un livre, des pages, des mots peuvent réchauffer quand il ne reste rien d’autre ? Bref c’est un beau montage. Il y avait également cette pièce avec des rideaux de toutes les couleurs, celle de Ulla Von Brandenbourg avec l’eau et la boule dans l’espace d’Erick Beltran… Bref beaucoup de choses à voir et à découvrir

 

L’exposition de l’usine T.A.S.E était étonnante avec cette odeur pénétrante et prenante à la gorge puis ce mélange kitsch de parc Versaille dans une friche industrielle. Cette soucoupe volante dérisoire et autres œuvres différentes

 

Les expos du Mac et de la fondation Bullukian m’ont moins plues sauf peut être la première du MAC. Beaucoup d’artiste de l’ex Europe de l’Est.

 

Plus de 200 000 visiteurs.

 

Nous attendons la prochaine avec impatience. 

17:05 Publié dans Expo | Lien permanent | Commentaires (0)

16/02/2012

La liseuse de Paul Fournel

J'ai bien de la chance. On m'offre régulèrement des livres. Pas moins de deux cette semaine... quand je vous dis que je suis une veinarde. Mardi c'était mon amie grande lectrice qui m'a fait un clin d'oeil "Sempé et Modiano"... j'y reviendrai bientôt et hier mon kjaereste qui m'offre "La liseuse".

J'ai commencé hier soir et j'ai fini dans l'après midi. Il ne fait que 180 000 signes et blancs soit 217 pages. Je connais le nombre de signe car l'auteur précise que ce roman épouse la forme d'une sextine.

Comment vous ne savez pas ce que c'est? Et bien moi non plus jusqu'à aujourd'hui. Je vous laisse chercher dans votre encyclopédie préférée. Résumé rapidement il s'agit d'une forme poétique qui impose la contrainte d'utiliser les mêmes mots en rime avec une rotation imposée. Une véritable prouesse car cela n'alourdit pas le style. Cela me rappelle Italo Calvino qui je crois s'imposait ce genre d'exercices dans certains de ses livres. Pour moi, c'est d'autant plus important que je n'ai pas ressenti de lourdeur dans l'écriture. C'est un livre plaisant à lire pour diverses raisons.

L'histoire est intéressante et nous fait rentrer dans un monde qui me fait fantasmer : celui de l'édition. On découvre un vieil éditeur: Robert Dubois. Eprouvé par son travail, il a perdu le goût de la lecture, de la litérature. Il a vendu sa maison à plus grand et fait parti des meubles mais il ne maitrise plus grand chose. Ses auteurs le quittent pour d'autres, ses employés s'inquiétent pour lui, il n'a plus d'envie... Jusqu'à ce qu'il croise une jeune stagiaire qui lui apporte une tablette. Et ces deux rencontres (la stagiaire et la tablette) vont bousculer, bouleverser sa vie. Il va retrouver des envies, faire des projets, jouer au potache... Ne voulant pas déflorer le sujet pour ceux qui passerait par là, je n'en dis pas plus.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de P Fournel. Il y a beaucoup de reférences littéraires, et je ne les ai pas toutes vues. Son style est percutant, il réussit des descriptions assez drôles et brillantes de choses qui n'ont pas beaucoup de place habituellement dans la littérature comme l'artichaud ou la sole... Il réussit à nous faire découvrir le métier d'éditeur en ne cachant pas les déconvenues. Il y a également des descriptions sur les futurs possibles de la littérature et du livre numérique qui sont intéressantes. A voir ce qu'il en sera dans 20 ans.

Il fut un temps où l'édition numérique m'a tentée en tant que reconversion. Et bien ce livre m'a donné plus d'envie que beaucoup d'études ou conférences auxquelles j'ai pu assister. Par contre il m'a également fait réaliser que j'aime les livres mais cela doit rester de l'ordre du loisir et ne pas devenir un travail. J'avais eu ce ressenti quand j'avais enchainé ces livres à lire dans le cadre de prix littéraires. J'aimais découvrir des auteurs que je ne connaissais pas mais j'aimais moins devoir lire certains jusqu'au bout.

C'est drôle, ce n'est pas larmoyant (même pas la fin). Bref j'y ai pris beaucoup de plaisir.

Quelques phrases prises au hasard "La nuit est épaisse, grasse. A trois heures et demie, elle est à son plus noir, à son plus silencieux. ... J'en veux à ce métier de m'avoir tant et tant empêché de lire l'essentiel de lire des auteurs bâtis, des textes solidement fondés, au profit d'ébauches, de projets, de perspectives, de choses en devenir. Au profit de l'informe."

Et pour finir la première phrase comme d'habitude ici. "Longtemps j'ai croisé les pieds dessus pour un peu de détente, d'élévation, pour un peu plus de sang au cerveau, maintenant il m'arrive de plus en plus souvent d'y poser la tête, surtout le soir, surtout le vendredi soir."

13/02/2012

Lecture en cours

Et voila l'année est bien entamée et me voila déjà en retard sur mes notes.

Dans les semaines à venir, il me faudra vous parler :

- du second tome de 1Q84 de Murakami : ma première lecture de 2012

- Le monde sans enfant de Philippe Claudel

- Le dernier tome de la saga de Jean Auel


Bref de quoi faire pendant les vacances.

11/02/2012

Le syndrome de glissement de Elisabeth Laureau-Daull

Un livre lu dans le cadre d'un partenariat entre les éditions Arléa et News Book. Merci à eux.

 

Un livre coup de poing.

 

Julienne, une vieille dame de 85 ans, nous emmene dans un voyage dont on ne revient pas indemne. L'histoire débute par son deménagement dans une maison de retraite. Sans famille, elle a décidé qu'il était temps de prévoir son avenir ou tout du moins sa fin de vie.

 

Son entrée dans cette maison de retraite va effectivement être une nouvelle vie et une découverte... mais pas forcement celle qu'elle attendait.

 

Avec Julienne on découvre deux univers. Celui de cette maison de retraite :  un monde parallèle où les personnes agées perdent leurs droits, le respect voire même leur liberté. Et en parallèle, elle nous fait découvrir sa vie, sa famille où les hommes n'ont pas de place et certaines femmes beaucoup trop. 

 

Dans un permanent va et vient qui donne le tournis, le passé et le présent se mélangent. On assiste impuissant à la descente de Julienne. Et en refermant ce livre on se demande. Est ce partout pareil? Est ce que l'on peut faire quelque chose? Et en fait c'est peut être un rappel pour ceux qui ont des personnes agées dans leur entourage / voisinage. 

Le titre fait référence à une pathologie connue chez les personnes agées. 

Ayant été vraiment prise par l'histoire, je n'ai pas grand chose à dire sur le style...

Bref un livre à mettre entre toutes les mains de ceux qui pensent qu'ils seront jeunes - indépendants - à l'abri toute leur vie. Un livre à faire lire à nos politiciens qui parlent de la dépendance...

Un dernier mot : j'ai lu la critique du Figaro et je pense que Mr ou Mme Guiou n'a pas vraiment du lire ce livre ou du moins pas dépasser les 50 premières pages pour signer un tel article. 

 

Bonne chance à Elisabeth Laureau-Daull dont c'est le premier roman et dont voici la première phrase comme d'habitude ici "Les Mouettes, 1er janvier 2011."

 

08/02/2012

Le fusil de chasse  de Yashushi Inoué

Je viens de relire avec grand plaisir, ce récit découvert il y a quelques années. Cette nouvelle d’une cinquantaine de pages est magnifique. Elle s’articule autour de cinq personnages. Le narrateur rapporte une anecdote qui va lui permettre de prendre connaissance d’événements très intimes de la vie d’un homme qu’il n’a qu’entraperçu et qu’il ne connaitra jamais. Cet homme va lui faire parvenir trois lettres de femmes différentes qui vont relater les mêmes événements mais vus par leurs propres prismes.

La première lettre est écrite par une jeune fille qui va prendre connaissance de ces fameux événements à travers le journal de sa mère. Elle va les interpréter à sa façon. C’est une vision un peu naïve, liée à sa jeunesse et à la perte d’illusions. Il y est question de couleurs, de tristesse, de perte… J’ai noté cette très jolie image : « Ma langue est paralysée par le chagrin, par un chagrin qui ne concerne pas seulement Mère, ou vous, ou moi, mais qui embrasse toute chose : le ciel bleu au dessus de moi, le ciel d’octobre, l’écorce sombre des myrtes, les tiges de bambou balancées par le vent, même l’eau, les pierres et la terre. Tout ce qui dans la nature frappe mon regard se colore de tristesse quand j’essaie de parler. Depuis le jours où j’ai lu le journal de Mère, j’ai remarqué que la nature changeait de couleur plusieurs fois par jour, et qu’elle en change soudainement, comme à l’instant où le soleil disparait, caché par les nuages…. En plus des trente couleurs au moins que contient une boite de peinture, il en existe une, qui est propre à la tristesse et que l’œil humain peut fort bien percevoir. »

La seconde lettre est celle de la femme de cet homme. C’est une lettre où elle lui demande le divorce, où elle lui raconte qu’elle a découvert son infidélité très tôt et que c’est ce qui l’a amené au bord de la folie et à le tromper très régulièrement. Elle règle ses comptes dans tous les sens du terme. Il y a de la dureté, de la douceur, un mélange très particulier de naïveté et de trivialité.

La dernière lettre est celle de la femme aimée (la mère de la première femme) qui raconte sa version des faits. On l’y découvre une femme à la veille de sa mort qui va essayer de faire connaitre sa véritable personnalité à son amant de toujours. Il y est beaucoup questions du passé mais très peu de regrets contrairement à ce que pouvaient laisser croire les deux premières lettres. Et dans tous les cas pas les regrets auxquels auraient pu faire penser le journal.

On ne saura jamais ce qui s’est passé dans la tête de l’homme qui est le personnage de ces lettres… Si ce n’est à travers le poème du narrateur. Et j’avoue que je trouve cela très fort.

C’est très bien écrit. C’est une écriture fluide, simple et forte à la fois. Je dirai presque qu’il y a un certain suspens. Le livre que j’ai contient 4 autres nouvelles / romans et j’ai hâte de les lire mais je vais prendre le temps de les déguster.

Comme d’habitude la première phrase : « Un jour, il m’arriva de donner au Compagnon du chasseur (cette modeste revue publiée par la Société des chasseurs du Japon) un poème intitulé Le fusil de chasse. »

26/01/2012

Dire son nom de Fransisco Goldman

Ce livre a reçu le prix Femina du roman Etranger.

Je suis assez partagée. C’est très bien écrit, aucun doute à ce sujet. Par contre comme dire, l’histoire me laisse un drôle de gout.

Un veuf raconte la perte de sa femme. Il dit sa douleur, il raconte sa femme, leur vie commune.  Il narre son apprentissage de vivre sans elle. Pour lui, nous raconter sa femme, sa vie c’est sa façon de lui rendre une part de vie, d’existence alors qu’elle n’est plus.  Il ne s’épargne pas et ne joue pas toujours le beau rôle mais il est aussi très dur avec la mère de cette femme.


Son écriture est sobre, c’est poétique et imagé.

Je ne saurai vraiment mettre des mots sur mon malaise. Est-ce par ce que l’auteur a une grande différence d’âge avec sa femme et qu’il semble avoir une attirance particulière pour les jeunes femmes en général et que cela m’a toujours interpellé car il y a une condescendance diffuse.  Est-ce parce que cela semble un peu idéalisé, pas de disputes (ou si peu), de mésentente ? Mais après tout c’est un livre sur la mémoire donc garder le beau et le bon est normal. Est-ce parce que sa façon d’aborder la question de l’argent qui me déplait ? Est-ce l'aspect flamboyant des personnages qui me dépasse?

Je ne sais toujours pas vraiment pourquoi mais dans tous les cas le malaise est présent. Et cela m'empêche d'être vraiment enthousiaste sur ce roman.