26/01/2012
Dire son nom de Fransisco Goldman
Ce livre a reçu le prix Femina du roman Etranger.
Je suis assez partagée. C’est très bien écrit, aucun doute à ce sujet. Par contre comme dire, l’histoire me laisse un drôle de gout.
Un veuf raconte la perte de sa femme. Il dit sa douleur, il raconte sa femme, leur vie commune. Il narre son apprentissage de vivre sans elle. Pour lui, nous raconter sa femme, sa vie c’est sa façon de lui rendre une part de vie, d’existence alors qu’elle n’est plus. Il ne s’épargne pas et ne joue pas toujours le beau rôle mais il est aussi très dur avec la mère de cette femme.
Son écriture est sobre, c’est poétique et imagé.
Je ne saurai vraiment mettre des mots sur mon malaise. Est-ce par ce que l’auteur a une grande différence d’âge avec sa femme et qu’il semble avoir une attirance particulière pour les jeunes femmes en général et que cela m’a toujours interpellé car il y a une condescendance diffuse. Est-ce parce que cela semble un peu idéalisé, pas de disputes (ou si peu), de mésentente ? Mais après tout c’est un livre sur la mémoire donc garder le beau et le bon est normal. Est-ce parce que sa façon d’aborder la question de l’argent qui me déplait ? Est-ce l'aspect flamboyant des personnages qui me dépasse?
Je ne sais toujours pas vraiment pourquoi mais dans tous les cas le malaise est présent. Et cela m'empêche d'être vraiment enthousiaste sur ce roman.
22:04 Publié dans littérature Anglophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
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