02/02/2011
"Lignes de faille" de Nancy Houston
J'ai du retard dans mes notes de lecture...
Il me faut m'y remettre après donc ce magnifique roman qu'est "entre ciel et terre", je suis passée à "lignes de faille". Bon il faut avouer que c'est dur de succéder à un tel roman. Forcement j'avais encore la tête dans ce style si beau de Stefansson.
L'histoire est intéressante. En quatre grands chapitres, on remonte le temps et l'histoire d'une famille. La première partie est consacrée à l'arrière petit fils. Sol est un enfant pourri, gâté par sa mère qui lui passe tout. Du coup cet enfant se prend pour Dieu le père ou tout au moins un génie. Sa mère, femme au foyer, protestante, est très collet monté et surtout à beaucoup de mal avec la famille de son mari dont on va découvrir les femmes dans les chapitres suivants. En fait son fils est loin d'être aussi protégé qu'elle le pense puisqu'il passe son temps sur internet à regarder les actualités et des films pornos. Et c'est très cru... Pour un enfant de 6 ans il a un vocabulaire très particulier. Et même si je veux bien croire que l'Irak et les horreurs qui s'y commettent puissent le fasciner. J'ai du mal avec cette façon de s'exprimer qui n'est vraiment pas celle d'un enfant de 6 ans. Pendant cette partie, la plus longue, on va aussi faire la connaissance un peu du mari mais surtout de la mère et grand mère du mari. Lors d'un voyage en Allemagne toute cette famille va se retrouver et petit à petit va se mettre en place l'histoire.
Le second chapitre est consacré au père de Sol. Être assez insipide traumatisé par sa mère et adorant son père. A noter qu'il choisira une femme aussi castratrice que sa mère. Bref on découvre le père qui pendant sa 6eme année va vivre en Israel. Il va faire connaissance et se lier d'amitié avec une jeune arabe. On découvre la guerre des 6 jours et autres joyeusetés. Sa mère qui est fascinée par sa propre mère, s'est convertie au judaïsme persuadée que sa mère était juive. Elle aura un grave accident...
Le troisième chapitre est consacrée à cette mère qui est fascinée par la seconde guerre mondiale. On découvre son histoire d'enfant négligée par sa mère et qui vit chez des grands parents indifférents. On va commencer à comprendre une partie de ce qui se passe en Allemagne deux générations après. A noter que les chapitres sont de plus en plus court.
La dernière partie est consacrée à la fameuse arrière grand mère. C'est le plus court chapitre. On va la découvrir à 6 ans dans une Allemagne ravagée par la guerre. On va alors enfin avoir les clés du mystère et comprendre d'où vient ce sentiment d'abandon. Cette petite fille deviendra une chanteuse célèbre qui va négliger sa fille qui à son tour négligera son fils, ....
Bref c'est une belle histoire qui mélange l'Histoire avec un grand H et celle d'une famille quelconque enfin pas si quelconque..
Il y a des très bonnes idées, c'est bien écrit mais je n'ai pas complètement accroché car à 6 ans les enfants ne s'expriment vraiment pas comme cela.
Bientôt " Ce que je sais de Vera Candida "
19:44 Publié dans littérature Anglophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
23/01/2011
"Entre ciel et terre" de Jon Kalman Stefansson
Voila un des plus beaux livres qu'il m'ait été donné de lire ces dernières années.
Ma petite soeur me l'a offert pour Noel et je l'ai pris par hasard hier dans mes étagères. Je ne l'ai pas refermé avant de l'avoir fini. L'histoire est triste mais quelle jolie écriture. Les phrases sont ciselées. Les mots sont précis. Une très belle traduction à mon humble avis de Éric Boury.
C'est la seconde fois en peu de temps que je lis un écrivain islandais et c'est un choc.
Comme le laisse entendre le titre, entre le ciel et la terre: il y a la mer. Mer qui est omniprésente dans ce livre. La mer qui donne de quoi vivre ou plutôt survivre mais qui aussi celle qui tue, qui emporte les gens que l'on aime. La mer où partent ces marins qui ne savent pas nager car ils s'en remettent à Dieu. Ils partent sur des coquilles, qui ressemblent à des cerceuils. La mer fascinante, étrange, nourricière et meurtrière à la fois.
Et puis il y a l'Islande, cette ile, pays avec ces quelques milliers d'habitants qui tentent de survivre dans un milieu hostile. Il y a longtemps, un gamin orphelin perd son seul ami par la faute de Milton... Et oui, les mots peuvent sauver mais ils peuvent aussi tuer... C'est le cas si on oublie sa vareuse parce que l'on veut retenir des vers du paradis perdu et que l'on part pour 12 heures dans la nuit islandaise. Suite à ce décès, le gamin part rendre ce livre... C'est le début d'une marche vers la mort, vers la vie, il ne sait pas mais il marche. A l'arrivée, le gamin rencontrera d'autres mots, d'autres femmes, d'autres destins... Comme souvent dans la littérature scandinave, les femmes jouent un rôle pivotal. Elles sont plusieurs dans ce roman. Elles jouent des rôles différents tant pour le gamin que pour les autres hommes du roman.
Un livre à découvrir et à savourer. Un livre que je relirai pour mieux l'apprécier.
Je trouve ces quelques phrases superbes. Elles sont dans le quatrième de couverture et pour une fois je trouve que le résumé est vraiment parlant et rend bien le contexte du livre.
"Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d’autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cœur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires et que nous ne sommes peut-être ni vivants ni morts."
12:23 Publié dans littérature Scandinave, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
14/01/2011
Les vestiges du jour. Kazuo Ishiguro
Voila un livre que j'avais commencé depuis une éternité et pour je ne sais quelles raisons, il était resté de coté. Une gastro m'aillant mis à plat, je l'ai repris et j'ai été bien inspiré.
Bien que l'auteur soit né au Japon, il vit en Angleterre depuis ses 5 ans.
Son livre présente l'Angletterre de l'entre deux guerre. Un majordome, espèce en voie de disparition s'il en est, part en voyage pour la première fois de sa vie. Et lors de ce voyage il va faire le point sur sa vie. Enfin disons plutôt qu'il va se souvenir de certains événements qui au fur et à mesure prendront une toute autre tournure. Cet homme qui a tout donné pour son métier, au nom d'une certaine "éthique" professionnelle. On s'appercoit qu'il y a finalement laissé toute sa vie... Et que en se remettant à un tiers, il y a laissé sa si chère dignité. Il mettra des dizaines d'annees avant de voir qu'il a aussi laissé passer l'amour.
Il serait sans doute grandiloquent d'y voir une dénonciation de l'irresponsabilité et de la non clairvoyance face à la montée du nazisme. Mais en tout cas, ce livre apporte un éclairage sur l'entre deux guerre et les égarement d'une part de la noblesse Anglaise. Et bien que je n'aime pas les déclarations de Mr Lewis sur l'amateurisme, je dois avouer qu'il a sans doute raison en tout cas en terme de diplomatie... Les derniers éléments Wikileaks le montre. J'aimerais croire qu'il ait encore tort pour le business. Malheureusement la vie de tous les jours me laisse penser que les affaires sont encore plus concernées par ce professionnalisme. Un petit extrait pour la route... Bonne lecture.
"Pardonnez moi, messieurs, mais vous n'êtes qu'un tas de rêveurs naïfs. Et si vous n'insistiez pas pour vous mêler des grandes affaires de la planète, vous seriez réellement charmants. Prenons notre bon hôte. Qu'est ce qu'il est? Un gentleman. Personne ici, j'en suis sur n'ira dire le contraire. Un gentleman anglais, à l'ancienne. Loyal, honnête, plein de bonnes intentions. Mais sa seigneurerie ici présente est un amateur...
Tous tant que vous êtes, gentleman loyaux et pleins de bonnes intentions, je vous le demande, avez vous une idée de la façon dont le monde est en train d'évoluer autour de vous? L'epoque où vous pouviez agir en suivant vos nobles instincts est terminée. Sauf qu'en Europe vous n'avez pas l'air de vous en douter. Les messieurs dans le genre de notre bon hôte croient toujours que c'est leur affaire de se mêler de questions qu'ils ne comprennent pas... Vous autres Européens, vous avez besoin de professionnels pour veiller sur vos affaires. Si vous ne le reconnaissez pas rapidement, vous êtes voués à la catastrophe. Un toast, messieurs. Je voudrais porter un toast. Au professionnalisme......
Je dirai simplement ceci. Ce que vous désignez du terme d'"amateurisme", n'est autre que ce que la plupart d''entre nous, je pense, préfèrent continuer à appeler "l'honneur". ....
Je crois que j'ai une idée assez précise de ce que vous entendez par " professionnalisme". Cela veut dire, semble t-il, parvenir à ses fins par la tricherie et la manipulation. Cela veut dire que l'on fait ses choix par cupidité, par soucis de son intérêt, au lieu d'être mû par le désir de voir la bonté Et la justice l'emporter dans le monde."
A noter que je mets ce livre dans la catégorie littérature anglophone et / ou japonaise...
22:11 Publié dans littérature Anglophone, Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
09/01/2011
Le retour de B Schlink
Est ce que j'ai aimé ce livre?
Inodore, incolore, ... Un peu comme le personnage principal qui n'arrive pas à prendre de décision.
C'est vrai qu'après les Bienveillantes de J Littel, il fait pale figure.
C'est l'histoire d'un homme qui peu à peu va découvrir qui est son vrai père grace à un roman de gare. Dans sa quête il se trouve confronté à l'histoire de l'Allemagne (après, pendant la seconde guerre mondiale mais aussi la chute du mur, la réunification) la sienne, celle de sa mère et bien sur celle de son père. Il ya des disgressions littéraires (Ulysse), juridiques, psychologiques (le bien, le mal).
Bref c'est un peu indigeste et surement pas aussi bon que le liseur qui était vraiment un bon roman.
21:54 Publié dans Littérature Germanophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2011
Parade de Yoshida Shuichi
Pendant les vacances, je n'ai lu qu'un livre.... Un seul.... Honte sur moi. C'est la faute au père Noel et oui il m'a amèné un cadeau qui m'occupe toute la journée.
Néanmoins le seul livre que j'ai lu était plutôt bon. Encore un Japonnais. Une histoire de colocation entre 4 jeunes adultes qui sera petit à petit perturbée par l'arrivée d'un cinquième élément : le plus jeune mais pas le moins naïf ni le moins abimé. Une colocation, loin de l'auberge Espagnol. Une histoire qui montre que chacun présente une facette adaptée à cet endroit et pas leur vraie personnalité.
'pour moi, vivre ici, c'est un peu comme chatter sur internet'
Un roman raconté par les différents personnages mais qui ne racontent pas les mêmes événements, plutôt la vie de chacun mais où bien entendu certaines choses sont communes et où l'on s'aperçoit très vite des problèmes de communication. Où les innocents et les coupables ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Un bon roman, une réflexion sur la vie moderne et l'entrée dans l'age adulte. Un roman qui vous donne un aperçu de la vie japonaise mais qui parle de la difficulté de vivre en général.
UN auteur à suivre en ce qui me concerne.
22:38 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2010
C'est les vacances!!!!!!
Youpi
YOUPI
YOUPI YOUPI YA
Et voilà une note qui ne sert à rien mais elle fait beaucoup de bien
21:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2010
Rosa Candida - Ava Ólafsdóttir
Je viens de finir Rosa Candida d’Ava Ólafsdóttir. C’est un roman très attachant. Cela se lit d’une traite. Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de lire un roman qui se passe en partie en Islande.
« Est-ce qu’un homme élevé dans les profondeurs obscures de la forêt, où il faut se frayer un chemin au travers de multiples épaisseurs d’arbres pour aller mettre une lettre à la poste, peut comprendre ce que c’est que d’attendre pendant toute sa jeunesse qu’un seul arbre pousse ? »
Un jeune homme, passionné d’horticulture, et plus spécialement de roses, part dans un voyage initiatique. Sa mère vient de mourir, son frère est autiste. Il se rend dans un monastère dans un pays qui ne sera jamais nommé. Dans ce monastère, il va redonner vie à un jardin. Il y fait la connaissance d'un moine cinéphile, qui explique la vie par les films. Il va aussi apprendre à se connaitre et connaitre sa fille qu’il a eu d’une liaison éclair.
C’est un livre étonnant, rafraichissant. Une découverte initiatique vers soi.
19:08 Publié dans littérature Scandinave, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2010
"La vie sauve" de L Violette et M Desplechin
J’ai lu « la vie sauve » de Marie Desplechin et Lydie Violette…
C’est une claque. C’est un livre écrit à 4 mains mais où l’on ne sait jamais qui écrit car le JE reste unique. Cette femme découvre à 41 ans qu’elle est malade et qu’elle ne guérira pas. Elle va mourir, elle le sait mais elle ne sait pas quand. Alors elle se bat pour elle, pour ses enfants. Elle découvre un autre monde, à coté des valides. Enfin qui est valide, qui ne l’est pas…
C’est loin de tout pathos, c’est bien écrit, cela fait réfléchir à ce qui importe vraiment dans la vie. Dommage qu'il faille passer par une telle épreuve pour le réaliser... Enfin le savoir est une chose, le vivre et avoir le courage de lacher les conventions est autre chose...
Elle parle du courage, d'ailleurs. Elle rit de s'entendre dire qu'elle est courageuse car elle estime ne pas avoir le choix... Mais peut être est cela la question... Le choix, faut il le remettre à toujours plus tard en ce disant que l'on a le temps... Ce livre pose également la question du temps. Il n'est pas toujours là.
21:45 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la vie sauve
12/12/2010
Rêves de Russie Inoue Yasushi
Je viens de finir un livre étonnant. Il ne peut pas plaire à tout le monde. Je ne sais pas s’il m’a vraiment plu mais il restera dans tous les cas dans ma mémoire. Il s’agit de « Rêves de Russie » de Inoue Yasushi
Un navire Japonais fait naufrage, une partie de l’équipage va s’échouer sur une des îles du détroit de Behring. C’est le début de 10 ans d’errance que ces marins vont passer en Russie avant de retourner au Japon pour 2 des 4 derniers survivants.
Ce livre est basé sur une histoire vraie de la fin du 18éme siècle. Le livre alterne le récit de ce qui arrive à Daikokuya Kôdayû, capitaine du Shinshômaru, avec des moments où l’on découvre l’histoire de la Russie de cette époque, enfin principalement de la Sibérie. On y voit un homme qui veut à tout prix rentrer chez lui. Et qui de retour, remarquera que son pays le rejette comme il repousse tout ce qui est étranger. En effet à l’époque, le Japon était fermé à tout courant étranger.
Le sommaire fait référence à un Ulysse malheureux. C’est une image que je n’aurais pas trouvée mais qui me plait beaucoup. A noter que en dehors de ce capitaine, 2 autres marins resteront en Russie car ayant été baptisés, ils sont devenus citoyens Russes. C’est impressionnant de découvrir l’emprise de la religion. On a beau le savoir, cela reste théorique.
A noter que c’est le 3ème roman que je lis de Yasushi : j’ai lu « le fusil de chasse » et « le maître de thé ». Le 1er était bouleversant et superbement écrit (enfin la traduction lui rendait vraiment justice). Par contre le 2nd était trop expert pour moi. Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris. Je pense qu’il faut vraiment être au fait de l’histoire Japonaise pour comprendre ce récit. Mais j’ai aimé le style.
21:29 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2010
"La soeur qui portait des fleurs" de Natzuki Ikezawa
Alors voilà après Mankell, le choix était rude.. Mais j’aime la littérature Japonaise alors après l'Amérique du Sud et la Scandinavie... je suis partie plus à l'Est.
Cela serait outrecuidant d’affirmer que je m’y connais mais bon j'aime bien. Cela fait des années que je découvre de nouveaux auteurs. C’est l’occasion de découvrir un nouveau monde, un nouvel univers avec des valeurs et un système de pensée et de perception radicalement différent.
Mon préféré reste Murakami Haruki. Il semble qu’il soit pressenti pour le prix Nobel et je dois avouer que j’adore son écriture. « Kafka, sur le virage » Norwegian wood sont des livres que je n’oublierai pas. Je trouve que cette littérature est très onirique.
Cette fois j’ai découvert un nouvel auteur : Ikezawa. C’est très différent de Murakami. Ce livre est basé sur des faits réels ce qui lui donne une atmosphère particulière, en plus il se passe à Bali ce qui n’a pas grand-chose à voir avec le monde Japonais.
Un jeune peintre, talentueux, en rupture avec ses parents, et globe trotter s’enfonce dans la drogue après une rencontre néfaste avec une femme et un accident dont il se sent responsable. Il tente plusieurs fois de sortir de l’héroïne. Après son arrivée à Bali, il va en acheter une dernière fois mais c’est la fois de trop. Il tombe dans un piège et pars en prison. C’est l’enfer qui continue. En tant qu’étranger, il fait un très bel appât et il risque la peine de mort. Sa jeune sœur va venir à son secours.
Ce livre est construit en parallèle avec des chapitres alternants entre le frère et la sœur. On découvre la descente du frère dans la drogue ainsi que sa découverte de la peinture. Sa sœur narre son chemin pour sauver son frère mais aussi sa découverte d’une nouvelle culture. Car il ne faut pas oublier que ce roman se passe à Bali. Et je crois que c’est ce que j’ai aimé dans ce roman : des morceaux de culture Balinaise nous sont peu à peu présentés. La jeune sœur tout d’abord très réticente va finir par aimer cette ile. J’y ai moins vu l’amour fraternel que Bali.
Auteur : Natsuki Ikezawa
Traducteur : Corinne Atlan | Corinne Quentin
Genre : Romans et nouvelles - étranger
Editeur : P. Picquier, Arles, France
ISBN : 978-2-87730-720-8
GENCOD : 9782877307208
Vu ici
Ikezawa s'est inspiré de faits réels survenus dans les années 1980 pour élaborer la trame de ce roman qui célèbre la force rédemptrice des liens fraternels. Un jeune peintre japonais, Tetsurô, voyage dans le paradis tropical de Bali, en quête d'inspiration. Happé par une rencontre féminine néfaste, il devient héroïnomane et se retrouve en prison en Indonésie pour détention de stupéfiants, charge passible de la peine de mort dans ce pays. Sa sœur, avec qui il partage depuis l'enfance une complicité sans faille, va lui porter secours de manière opiniâtre et dévouée. Bravant les avocats véreux et les juges corrompus, dans un pays qui n'est pas le sien, Kaoru devra se fondre dans les pratiques locales et s'inspirer de la dévotion et des prières balinaises, pour trouver la force de sauver Tetsurô
22:19 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)