09/07/2007
Les mois se suivent et ne se ressembent pas
Il y a un mois 28/30 degres
depuis 15 jours il pleut... et il fait entre 12 et 20 degres
Bref c'est la fete à la grenouille
J'ei relu une prière pour Owen qui a été mon livre préfèré pendant des années. Et voilà j'ai vieilli, je n'ai plus la meme lecture
Enfin je vous en dirais plus un jour
23:20 | Lien permanent | Commentaires (2)
08/07/2007
Long time not been there
En attendant voici de quoi vous regaler quelques minutes ...
Que pour les anglophones
23:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2007
Marathon kilometre 3: 2004 Elfriede Jelinek
En 2004, Elfriede Jelinek, Autrichienne, a eu le prix Nobel de litterature
«pour le flot musical de voix et contre-voix dans ses romans et ses drames qui dévoilent avec une exceptionnelle passion langagière l'absurdité et le pouvoir autoritaire des clichés sociaux».
Bon j'ai commencé "La pianiste" mais je l'ai oublié chez mon coiffeur. Donc il va falloir attendre un peu pour en savoir plus. Au premier abord, un roman etouffant, une relation mére - fille derangeante.
En attendant je suis passée au kilometre 4
13:32 Publié dans Littérature Germanophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2007
Tropique
Depuis trois jours, il fait plus de 28 degres à Oslo.
C'est super
Au programme:
- Vélo: +70 km dans la semaine
- Pique Nique
- Lecture: Je continue ma decouverte des prix Nobel
Allez je retourne sur ma terrasse
18:35 | Lien permanent | Commentaires (2)
28/04/2007
L'élégance du hérisson: Une découverte
Je fais partie d'un jury....
Cela se passe ici.
Quoi vous ne voyez rien de special? C'est normal, retounrez y après le 1er mai et vous verrez...
Enfin j'ai promis d'écrire une critique de ce livre
Pour quoi le titre? Qui aurait l'idée de proclamer que un hérisson puisse être élégant? Un hérisson ca pique et c'est tout...
En fait c'est le paradoxe de Renée, le personnage principal de ce livre. Une concierge, à l'ancienne. Elle vit et officie dans un immeuble de riche. Elle a toutes les characteristiques des concierges: le chat, la moustache (pas du chat), la télé qui hurle toute la journée, elle ronchonne à longueur de temps. Bref une caricature...
Oui mais voilà, comme le hérisson, si on depasse les piquants, une toute autre réalité apparait. Renée est un monstre de culture. Elle a tout lu et elle philosophe. Elle adore la philosophie, le cinema Japonais
Elle se cache car ses voisins sont bien différents et ne s'atttachent qu'à l'apparence.
Sauf .... Paloma.
Pauvre petite fille de riche. Elle vit dans le même immeuble. Elle a douze ans. Elle doit subir sa famille. Hyper intelligente mais qui ne fait pas que ingerer de la culture ou des connaissances. Elle les integre et les digere. Dégoutée du monde autour d'elle. Incomprise par sa propre famille. Elle décide de se suicider. La date est fixée. Il s'agit de savoir le comment. Oui mais volià, elle rencontre Renée. Elle va, peu à peu, decouvrir qui est la vraie Renée.
Et au fil du livre vont se tisser une amititié, un amour improbrable.
Differents personnages evoluent avec ce duo dont Mr Ozu et la concierge Portuguaise. C'est un vrai plaisir.
Mais qui aime bien, chatie bien. Je dois quand même faire une reserve. La culture de Renée peut parfois être indigeste car tout le monde ne posséde pas le même niveau de philosophie pour suivre ses disgressions. C'est un peu trop... Cela devient pédant et va à l'encontre de la demonstration voulue que la culture n'est pas reservée à une élite
A part ce bémol, c'est un magnifique roman avec des personnages attachants.
Pour finir le blog de l'auteur: de belles photos. Une passion pour le Japon. http://muriel.barbery.net/
Et enfin quelques mises en bouche:
".... elle a l'élégance du hérisson : à l'extérieur, elle est bardée de piquants, une vraie forteresse, mais j'ai l'intuition qu'à l'intérieur, elle est aussi simplement raffinée que les hériissons, qui sont des petites bêtes faussement indolentes, farouchement solitaires et terriblement élégantes."
"Dans l’imaginaire collectif, le couple de concierges, duo fusionnel composé d’entités tellement insignifiantes que seule leur union les révèle, possède presque à coup sûr un caniche. Comme chacun sait, les caniches sont des genres de chiens frisés détenus par des retraités poujadistes, des dames très seules qui font un report d’affection ou des concierges d’immeuble tapis dans leurs loges obscures."
"Dans Taniguchi, les héros meurent en escaladant l’Everest. Comme je n’ai aucune chance de pouvoir tenter le K2 ou les Grandes Jorasses avant le 16 juin prochain, mon Everest à moi, c’est une exigence intellectuelle. Je me suis donné pour objectif d’avoir le plus de pensées profondes possible et de les noter dans ce cahier: si rien n’a de sens, qu’au moins l’esprit s’y confronte, non ?"
"Le test de la mirabelle s'effectue dans ma cuisine. Sur la table en formica, je dépose le fruit et le livre et, entamant le premier, me lance aussi dans l’autre. S’ils résistent mutuellement à leurs assauts puissants, si la mirabelle échoue à me faire douter du texte et si le texte ne sait gâcher le fruit, alors je sais que je suis en présence d’une entreprise d’importance et, disons-le, d’exception tant il est peu d’oeuvres qui ne se voient dissoutes, ridicules et fates, dans l’extraordinaire succulence des petites boules dorées."
10:00 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (2)
18/04/2007
Harold Pinter: Prix Nobel 2005
Le prix Nobel de littérature pour l’année 2005 est attribué à l’écrivain anglais Harold Pinter
« qui dans ses drames découvre l’abîme sous les bavardages et se force un passage dans la pièce close de l’oppression ».
J'ai lu "l'anniversaire" de H Pinter.
Je n'ai pas aimé.
J'ai lu des romans plus interessants pour presenter l'absurdité des dictatures et du nazisme comme "la ferme des animaux" de Orwell
Par contre son discours du prix Nobel est très eclairant sur le role des US
Allez le lire : http://nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2...
c'est edifiant. A relier avec le prix Nobel de la paix pour Kissinger. Cela ne manque pas de sel...
19:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
Egypte: Un voyage dans le temps
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Egypte, felouk
17/04/2007
Neige - Orhan Pamuk Prix Nobel de literrature 2006
Pour mon premier roman du marathon des prix Nobel de litterature, je n'ai pas été decue.
"Neige" est un roman magnifique.
Le personnage principal "un Poete exilé politique" retourne en Turquie à Kars. Il est parti y retrouvé un amour. Il y retrouvera l'inspiration. La neige est le "pilier" du roman.
Elle tombe et coupe la ville du monde exterieur. un coup d'etat a lieu. Les passions se dechainent. Les laiques contre les islamiques. La misére économique, sexuelle sont mises à jours. Les trahisons s'enchainent. Tout cela avec une fascination pour la neige.
Le narrateur est un ami du poëte. Il semble s'identifier à O. Pamuk.
C'est du grand art. C'est magnifiquement écrit. C'est triste. On sent la neige qui cache la misére mais elle finit par fondre et avec elle les espoirs s'envollent.
La fin est imprevisible mais très réaliste.
J'ai decouvert un auteur.
Le prix Nobel de littérature pour l’année 2006 est attribué à l’écrivain turc Orhan Pamuk
« qui à la recherche de l’âme mélancolique de sa ville natale a trouvé de nouvelles images spirituelles pour le combat et l’entrelacement des cultures ».
19:15 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2007
Projet
Suite à une suggestion de Bernard, dont j'aime beaucoup le blog, j'ai décidé de vous faire suivre mes aventures.
Attention rien de sportif... Non juste la lecture d'au moins un roman de chacun des prix Nobel de litterature. La liste est ici.
Pourquoi? Parce qù'à Oslo, il y a un musée Nobel. Chaque année, le prix Nobel de la paix y est attribué . Mais depuis qu'ils l'ont attribué à Kissinger, je ne crois plus en ce prix. Comme j'ai quand même aimé ce musée et que j'aime la decouverte de nouveaux auteurs et que je voulais changer des romans policiers: j'ai choisi cette liste.
Je commence par le prix 2006: Orhan Pamuk.
Pour en savoir plus, aller sur ce site. http://nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2...
C'est archi complet...
Quelques extraits du discours de O. Pamuk lu lors de la remise du prix Nobel
Ecrire et lire étaient en quelque sorte une façon de sortir d'un monde et de trouver une consolation par l'intermédiaire de la différence, de l'étrangeté et des créations géniales de l'autre.
Etre écrivain, c'est parler des choses que tout le monde sait sans en avoir conscience. La découverte de ce savoir et son partage donnent au lecteur le plaisir de parcourir en s'étonnant un monde familier.
« Pourquoi écrivez-vous ? » J'écris parce que j'en ai envie. J'écris parce que je ne peux pas faire comme les autres un travail normal. J'écris pour que des livres comme les miens soient écrits et que je les lise. J'écris parce que je suis très fâché contre vous tous, contre tout le monde. J'écris parce qu'il me plaît de rester enfermé dans une chambre, à longueur de journée. J'écris parce que je ne peux supporter la réalité qu'en la modifiant. J 'écris pour que le monde entier sache quel genre de vie nous avons vécu, nous vivons moi, les autres, nous tous, à Istanbul, en Turquie. J'écris parce que j'aime l'odeur du papier et de l'encre. J'écris parce que je crois par-dessus tout à la littérature, à l'art du roman. J'écris parce que c'est une habitude et une passion. J'écris parce que j'ai peur d'être oublié. J'écris parce que je me plaîs à la célébrité et à l'intérêt que cela m'apporte. J'écris pour être seul. J'écris dans l'espoir de comprendre pourquoi je suis à ce point fâché avec vous tous, avec tout le monde. J'écris parce qu'il me plaît d'être lu. J'écris en me disant qu'il faut que je finisse ce roman, cette page que j'ai commencée. J'écris en me disant que c'est ce à quoi tout le monde s'attend de ma part. J'écris parce que je crois comme un enfant à l'immortalité des bibliothèques et à la place qu'y tiendront mes livres. J'écris parce que la vie, le monde, tout est incroyablement beau et étonnant. J'écris parce qu'il est plaisant de traduire en mot toute cette beauté et la richesse de la vie. J 'écris non pas pour raconter des histoires, mais pour construire des histoires. J'écris pour échapper au sentiment de ne pouvoir atteindre un lieu où l'on aspire, comme dans les rêves. J'écris parce que je n'arrive pas à être heureux, quoi que je fasse. J'écris pour être heureux.
Je trouve son discours très emouvant.
Son site internet: http://www.orhanpamuk.net/
A bientôt pour mon commentaire sur Neige
20:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1)
Quand SIA sera grande
00:15 | Lien permanent | Commentaires (1)