Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/09/2012

Paso Doble de Giuseppe Culicchia

Un livre qui errait dans ma bibliothèque depuis l'an 2000, l'étiquette est encore en Francs... et que je me suis décidée à ouvrir cet été

L'Italie du Nord et sa réussite pour quelques uns. Ses paies de misère pour beaucoup. Un trentenaire libraire se retrouve dans une vidéothèque. Il y est question des excès du management soit disant à l'Américaine mais aussi d'un état social délétère. C'est loufoque, triste et cynique à souhait. A ne lire que par les non dépressifs

"UN LIVRE DE POCHE GRATUIT POUR TROIS ACHETES... VOUS LES LISEZ ET NOUS VOUS LES OFFRONS..."

26/09/2012

Rue des Rigoles de Gérard Mordillat

Livre lu il y a plusieurs semaines... Pas beaucoup de souvenirs sinon un léger ennui

L'auteur que je ne connais pas, nous fait part de ses souvenirs d'enfance suite au décès de sa mère. Ses parents sont un couple improbable. Une mère Canadienne, issue d'une famille de cirque, et un père ouvrier à la SNCF. Son enfance après guerre se passe dans un Paris du XX arrondissement qui n'existe plus.

Cela se veut drôle mais cela m'est un peu passé à coté.

"Le jour où ma mère est morte, j'ai pleuré comme un madeleine."

24/09/2012

Purge de Sofi Oksanen

Un livre lu il y a de cela plusieurs semaines. J'avoue ne pas me souvenir de tous les détails. Néanmoins l'histoire est assez rude pour laisser une impression sur le long terme.

"Les vaches de Staline" était le premier roman de Oksanen que j'avais lu. Il m'avait donné envie de continuer à découvrir l'oeuvre de cette jeune Finno Estonienne. Bien m'en a pris car Purge est encore plus puissant. Il y est question de la seconde guerre mondiale et l'histoire est un entrelacement entre l'histoire avec un grand H avec la seconde guerre mondiale et ses suites en Estonie et l'histoire de deux femmes qui ont un lien bien plus fort que ce que l'on peut imaginer au départ de ce livre. C'est un livre qui vous fait découvrir tous les ravages de la trahison, de la jalousie mais aussi de la guerre. Tous les traitres ne sont pas forcement ceux que l'on croit.

C'est un livre rude, dur. C'est bien écrit. C'est percutant même si parfois difficile de s'y retrouver.

La 1ere phrase: "Mai 1949 Pour une Estonie libre! Il faut que j'essaye d'écrire quelques mots, pour ne pas perdre la raison, pour garder l'esprit d'aplomb."

16/09/2012

« A la vitesse de la lumière » de Javier Cercas 

De tout l'été, c'est mon préféré.

Je connaissais l'auteur, j'avais lu un livre ardu mais intéressant "les soldats de Salamine"


Cette fois ce livre m'a captivé. Il s'agit d'une rencontre entre un etudiant et futur écrivain espagnol et un ex GI envient du Vietnam qui a fait parti de commando très spécial et qui est devenu Amok un jour. Cette rencontre va changer la vie du jeune Espagnol. C'est une double histoire tragique.


J'ai été prise dans cette histoire. J'ai cru que c'était autobiographique et réel.


Vraiment un livre à découvrir. la première phrase "A présent je vis une fausse vie, une vie apocryphe, clandestine et invisible, bien que plus réelle que si elle était vraie, mais j'étais encore moi même quand j'ai fait la connaissance de Rodney Falk."

Par contre si quelqu'un comprend le pourquoi du titre, je suis preneuse...

08/09/2012

Cœur de Lièvre de John Updike

On va faire vite.

Je n’ai pas aimé ce livre.

L’histoire d’un homme qui cherche on ne sait pas quoi (et lui non plus d’ailleurs) le bonheur, sa destinée ?? Qui ne sait pas prendre ses responsabilités et qui les fuit. Qui fantasme sur toutes les femmes qui passent. Le roman ayant été écrit dans les années 60 peut être était il vraiment dérangeant pour l’époque. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Bref c’est peut être un livre culte mais en ce qui me concerne il m’indiffère, pire le personnage de Rabbit me déplait. Je ne pense pas lire la suite.



Comme d’habitude la première phrase :  «De jeunes garçons jouent au basket-ball autour d'un poteau télégraphique auquel on a fixé un panier rudimentaire

05/09/2012

Les disparus de Daniel Mendelssohn

Voilà un livre qui sort de l’ordinaire.

Comme il est rapporté dans ce  « roman », il est difficile de parler/écrire sur la Shoah en sortant de ce qui a déjà été fait. Et bien Mendelssohn réussit cet exploit. Ce livre est sa quête pour retrouver / comprendre /savoir ce qu’il est arrivé à une partie de sa famille tuée pendant la seconde guerre mondiale. On va suivre avec lui ses péripéties et ses voyages en Pologne/ Ukraine, Scandinavie, Australie, Israël où il va partir à la recherche des derniers témoins de cette vie / cette ville. En parallèle il nous fait part de sa vie américaine, surtout de son grand père (que j’ai trouvé assez détestable, en ce qui me concerne). Il nous éclaire également sur la religion Judaïque en présentant différentes interprétations de la Torah.
 
C’est un peu une enquête policière dans le passé. C’est bien écrit, il nous fait part de ses doutes, de ses émotions. J’ai aimé les parties sur la Torah car j’ai appris beaucoup de choses. Par contre, c’est long, très long. Trop long?


Comme d’habitude la première phrase :  «Jadis, quand j'avais six ou sept ou huit ans, il m'arrivait d'entrer dans une pièce et que certaines personnes se mettent à pleurer.» 

03/09/2012

Meurtres à Pekin de Peter May 

Un livre qui permet de découvrir la Chine et sa transition sous le prétexte d’un polard.

Une médecin légiste s’envole vers la Chine. Elle doit donner des cours en Chine. Elle part entourée d’un mystère sur sa vie privée. Arrivée en Chine, sa route va croiser le chemin d’un policier local, étoile grimpante du système. Cela va faire des étincelles. D’autant qu’ils vont se soutenir dans une affaire de conspiration impliquant des Chinois mais aussi une société américaine corrompue. Il y est question d’OGM, de corruption, de trahison, de fin du monde, de mensonges. Ces deux là vont tomber amoureux et la suite au prochain épisode.

C’est un roman qui se lit facilement. C’est un peu tiré par les cheveux. Je ne vois pas l’intérêt de l’épisode de l’ex mari de cette Américaine. Le complot et la fin manquent de solidité. Sinon c’est un livre intéressant pour avoir un aperçu de ce pays qui fait tant fantasmer car il donne des esquisses de ce qu’est le clash entre tradition, ouverture économique et fermeture politique toujours en place.

Comme d’habitude la première phrase :  «Les rires des deux enfants qui gambadent sur les sentiers poussiéreux du parc Ritan résonnent dans l'aube comme les cloches d'un service funèbre.»

31/08/2012

Les dix enfants que Mme Ming n’a jamais eus d’Eric Emmanuel Schmidt

« Les dix enfants que Mme Ming  n’a jamais eus " d’Eric Emmanuel Schmidt est un roman très court. Plutôt une nouvelle.

Mme Ming est une madame Pipi dans un grand hôtel d’une de ces régions chinoises en plein boom économique. Le narrateur est un homme d’affaire aguerri et fatigué qui voyage beaucoup et régulièrement dans cette région. Les rencontres entre les deux vont donner lieu à une discussion sur les enfants de Mme Ming. Dix ! Comment est ce possible dans cette Chine où la politique de l’enfant unique a commencé dans les années 80 ? Et bien au fur et à mesure on va apprendre à connaitre ces dix enfants et surtout Mme Ming et le narrateur. Ce livre est l’occasion de mieux connaitre la philosophie / pensées de Confucius qui imprègne la culture Chinoise.

C’est une nouvelle sympa, c’est bien écrit. Le suspense est présent sans être haletant. On sent l’ouvrage bien maitrisé, peut être même un peu trop. Il manque quelque chose pour en faire un ouvrage vraiment inoubliable… Peut être est ce trop court pour donner une vraie profondeur à certains des personnages et la fin est un peu bâclée mais c’est une belle lecture pour l’été.

Une citation qui m’a plue.
« A la différence des Européens qui conservent des ruines gallo-romaines au cœur de leurs métropoles mais oublient Sénèque, qui visitent des cathédrales en délaissant le christianisme, les Chinois ne logent pas leur culture dans les pierres. Ici, le passé constituait le présent de l'esprit, pas une empreinte sur la roche. Le monument demeurait secondaire, d'abord comptait le cœur spirituel, gardé, transmis, vivant, incessamment jeune, plus solide que tout édifice. La sagesse résidait dans l'invisible, l'invisible qui s'avère éternel à travers ses infinies métamorphoses, tandis que le minéral s'effrite. »

Et comme d’habitude la première phrase :  «La Chine, c'est un secret plus qu'un pays.»

14/08/2012

« Un tout petit monde » de David Lodge

J’ai 7 notes de livres à rédiger de retard. L’été a été propice à la lecture mais que de retard accumulé pour rédiger ces notes.  Je vais les rédiger suivant l’ordre de lecture car j’ai eu un seul vrai coup de cœur pour le livre de Cercas. Tous les autres m’ont plus ou moins plus. 

- « Un tout petit monde » de David Lodge 

- « Les dix enfants que Mme Ming n’a jamais eus » d’Eric Emmanuel Schmidt 

- « Meurtres à Pekin » de Peter May 

- « Les disparus » de Daniel Mendelsohn 

- « Cœur de Lièvre » de John Updike 

- « A la vitesse de la lumière » de Javier Cercas 

- « Les Bosniaques » de Velibor Covic



   « Un tout petit monde » de David Lodge est un livre culte.

Comme son titre l’indique, l’action se passe dans un univers spécifique et comme les lecteurs de David Lodge peuvent le supputer c’est celui des universitaires spécialisés en littérature. Mais attention dans ce livre, il s’agit du monde encore plus particulier celui des conférences. Des parenthèses, où toujours les mêmes se retrouvent pour entretenir des joutes orales plus ou moins pré établies. Où le succès se mesure aux nombres de publications, de présentations… Où les controverses sont savamment orchestrées et arbitrées par les participants. Les Anglo saxons de par leur maitrise de la langue y jouent un rôle prédominant. 


Dans ce livre, on retrouve les protagonistes habituels de Lodge. Les professeurs, autour de la cinquantaine ou plus, obsédés par le sexe, l’argent, la réputation, leur poste, l’impuissance intellectuelle et physique. Des professeurs qui trompent allégrement leurs femmes mais qui sont incapables d’aller au bout de leur envie de changement de vie. Des gens qui se battent pour publier des ouvrages abscons lus par leurs seuls pairs. 

Dans ce livre il est question d’une quête du Graal  avec un jeune écrivain / professeur Irlandais naïf qui participe pour la première fois à des conférences et qui va rencontrer et idéaliser une jeune femme. Retrouver cette jeune femme et l’épouser va devenir son Graal. S’en suit une poursuite mondiale où il découvrira et fera savoir que l’on a plagié ses écrits. A la fin de ce roman sa quête (vaine mais pleine de rebondissements) changera d’objectif. Il y a également cette fameuse chaire de l’UNESCO (ou de l’ONU je ne me souviens pas) à pourvoir qui déchaine toutes les envies avec un dernier rebondissement un peu pathétique… Il y a aussi la professeur Italienne bourgeoise, communiste et nymphomane avec l’épisode du kidnappé. 

Il y a des moments drôle et épiques mais je ne sais si ce sont les circonstances de ma lecture (j’étais malade comme un chien !) mais j’ai trouvé ce roman vieillot. Je ne sais comment expliquer cette impression mais c’est celle que je conserverai. 


Comme d’habitude la première phrase, attention elle est très longue :  «Lorsque avril, avec ses douces ondées, a transpercé la croûte sèche de mars jusqu'à la racine et empli toutes les veines de la terre de ce liquide vital qui donne naissance aux fleurs; lorsque le zéphyr, lui aussi, de son souffle suave, a insufflé la vie aux nouvelles pousses tendres, partout dans les taillis et sur les landes, que le jeune soleil a franchi la moitié de son parcours dans le signe du Bélier, et que les petits oiseaux qui dorment toute la nuit les yeux ouverts poussent leur chant (le chant que la nature inspire à leur coeur), c'est alors, comme l'a fait observer le poète Geoffrey Chaucer il y a bien des années, que les gens éprouvent le besoin de partir en pèlerinage. Sauf que de nos jours, dans les milieux professionnels, on appelle cela plutôt des congrès."

02/07/2012

The housekeeper and the professor de Yoko Ogawa


L'avantage des voyages est que je peux lire dans l'avion. Je peux rédiger des notes en retard. Celle ci est la troisième de la soirée. Last but not least et flâner et acheter des nouveaux livres dans des libraires que l'on ne connait pas. Ayant aimé le dernier roman de Ogawa et sa musique, je me suis retrouvée tentée par un livre de, surprise, surprise Ogawa: The housekeeper and the professor.

Cette fois je ne me permettrai pas de juger la traduction car mon niveau d'Anglais ne me permet pas de savoir si il y a des lourdeurs. Par contre j'ai été captée par l'histoire même si j'ai parfois décroché sur des passages mathématique ou de base ball, où j'avoue ne pas comprendre ni le vocabulaire, ni les concepts (surtout pour le base ball d'ailleurs) mais j'ai aimé l'image des chiffres amicaux...

L'histoire est tout en douceur. Cette amitié improbable entre un vieil homme qui n'a plus de mémoire immédiate et cette femme et son fils est belle. Le style est agréable, tout en douceur. C'est imagé. Il y a beaucoup de non dits. Pourquoi cette peur pour l'enfant... pourquoi cette inimitié de la belle soeur. Pourquoi la formule de Euler? Pour signifier le complément de ces 3 personnages? J'ai aimé le rôle attribué aux mathématique comme outil de passage, de communication.

J'ai beaucoup aimé et je vous le recommande. 

Je ne connais pas le titre en Français mais cela pourrait être La dame de compagnie et le professeur ou plus exactement la femme de ménage et le professeur mais ni l'un ni l'autre ne rende vraiment le terme Housekeeper qui a un rôle de tenir une maison...

En cherchant sur internet je découvre que le titre français traduit du Japonais s'appelle la formule préférée du professeur.. Et bien je crois que le traducteur/ l'éditeur a bien fait de prendre une liberté.