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18/12/2010

Rosa Candida - Ava Ólafsdóttir

Je viens de finir Rosa Candida d’Ava Ólafsdóttir. C’est un roman très attachant. Cela se lit d’une traite. Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de lire un roman qui se passe en partie en Islande.

 

« Est-ce qu’un homme élevé dans les profondeurs obscures de la forêt, où il faut se frayer un chemin au travers de multiples épaisseurs d’arbres pour aller mettre une lettre à la poste, peut comprendre ce que c’est que d’attendre pendant toute sa jeunesse qu’un seul arbre pousse ? »

 

Un jeune homme, passionné d’horticulture, et plus spécialement de roses, part dans un voyage initiatique. Sa mère vient de mourir, son frère est autiste. Il se rend dans un monastère dans un pays qui ne sera jamais nommé. Dans ce monastère, il va redonner vie à un jardin. Il y fait la connaissance d'un moine cinéphile, qui explique la vie par les films. Il va aussi apprendre à se connaitre et connaitre sa fille qu’il a eu d’une liaison éclair. 

 

C’est un livre étonnant, rafraichissant. Une découverte initiatique vers soi.

 

 

14/12/2010

"La vie sauve" de L Violette et M Desplechin

J’ai lu « la vie sauve » de Marie Desplechin et Lydie Violette…

 

C’est une claque. C’est un livre écrit à 4 mains mais où l’on ne sait jamais qui écrit car le JE reste unique. Cette femme découvre à 41 ans qu’elle est malade et qu’elle ne guérira pas. Elle va mourir, elle le sait mais elle ne sait pas quand. Alors elle se bat pour elle, pour ses enfants. Elle découvre un autre monde, à coté des valides. Enfin qui est valide, qui ne l’est pas…

 

C’est loin de tout pathos, c’est bien écrit, cela fait réfléchir à ce qui importe vraiment dans la vie. Dommage qu'il faille passer par une telle épreuve pour le réaliser... Enfin le savoir est une chose, le vivre et avoir le courage de lacher les conventions est autre chose...

 

Elle parle du courage, d'ailleurs. Elle rit de s'entendre dire qu'elle est courageuse car elle estime ne pas avoir le choix... Mais peut être est cela la question... Le choix, faut il le remettre à toujours plus tard en ce disant que l'on a le temps... Ce livre pose également la question du temps. Il n'est pas toujours là.

 

 

 

12/12/2010

Rêves de Russie Inoue Yasushi

Je viens de finir un livre étonnant. Il ne peut pas plaire à tout le monde. Je ne sais pas s’il m’a vraiment plu mais il restera dans tous les cas dans ma mémoire. Il s’agit de « Rêves de Russie » de Inoue Yasushi

 

Un navire Japonais fait naufrage, une partie de l’équipage va s’échouer sur une des îles du détroit de Behring. C’est le début de 10 ans d’errance que ces marins vont passer en Russie avant de retourner au Japon pour 2 des 4 derniers survivants.  

 

Ce livre est basé sur une histoire vraie de la fin du 18éme siècle. Le livre alterne le récit de ce qui arrive à Daikokuya Kôdayû, capitaine du Shinshômaru, avec des moments où l’on découvre l’histoire de la Russie de cette époque, enfin principalement de la Sibérie. On y voit un homme qui veut à tout prix rentrer chez lui. Et qui de retour, remarquera que son pays le rejette comme il repousse tout ce qui est étranger. En effet à l’époque, le Japon était fermé à tout courant étranger.

 

Le sommaire fait référence à un Ulysse malheureux. C’est une image que je n’aurais pas trouvée mais qui me plait beaucoup. A noter que en dehors de ce capitaine, 2 autres marins resteront en Russie car ayant été baptisés, ils sont devenus citoyens Russes. C’est impressionnant de découvrir l’emprise de la religion. On a beau le savoir, cela reste théorique.

 

A noter que c’est le 3ème roman que je lis de Yasushi : j’ai lu « le fusil de chasse » et « le maître de thé ». Le 1er était bouleversant et superbement écrit (enfin la traduction lui rendait vraiment justice). Par contre le 2nd était trop expert pour moi. Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris. Je pense qu’il faut vraiment être au fait de l’histoire Japonaise pour comprendre ce récit. Mais j’ai aimé le style.

26/11/2010

"La soeur qui portait des fleurs" de Natzuki Ikezawa

Alors voilà après Mankell, le choix était rude.. Mais j’aime la littérature Japonaise alors après l'Amérique du Sud et la Scandinavie... je suis partie plus à l'Est.

 

Cela serait outrecuidant d’affirmer que je m’y connais mais bon j'aime bien. Cela fait des années que je découvre de nouveaux auteurs. C’est l’occasion de découvrir un nouveau monde, un nouvel univers avec des valeurs et un système de pensée et de perception radicalement différent.

 

Mon préféré reste Murakami Haruki. Il semble qu’il soit pressenti pour le prix Nobel et je dois avouer que j’adore son écriture. « Kafka, sur le virage » Norwegian wood sont des livres que je n’oublierai pas. Je trouve que cette littérature est très onirique.

 

Cette fois j’ai découvert un nouvel auteur : Ikezawa. C’est très différent de Murakami. Ce livre est basé sur des faits réels ce qui lui donne une atmosphère particulière, en plus il se passe à Bali ce qui n’a pas grand-chose à voir avec le monde Japonais.

 

Un jeune peintre, talentueux, en rupture avec ses parents, et globe trotter s’enfonce dans la drogue après une rencontre néfaste avec une femme et un accident dont il se sent responsable. Il tente plusieurs fois de sortir de l’héroïne. Après son arrivée à Bali, il va  en acheter une dernière fois mais c’est la fois de trop. Il tombe dans un piège et pars en prison. C’est l’enfer qui continue. En tant qu’étranger, il fait un très bel appât et il risque la peine de mort. Sa jeune sœur va venir à son secours.

 

Ce livre est construit en parallèle avec des chapitres alternants entre le frère et la sœur. On découvre la descente du frère dans la drogue ainsi que sa découverte de la peinture. Sa sœur narre son chemin pour sauver son frère mais aussi sa découverte d’une nouvelle culture. Car il ne faut pas oublier que ce roman se passe à Bali. Et je crois que c’est ce que j’ai aimé dans ce roman : des morceaux de culture Balinaise nous sont peu à peu présentés. La jeune sœur tout d’abord très réticente va finir par aimer cette ile. J’y ai moins vu l’amour fraternel que Bali.

 

 

 

Auteur : Natsuki Ikezawa

Traducteur : Corinne Atlan | Corinne Quentin

Genre : Romans et nouvelles - étranger

Editeur : P. Picquier, Arles, France

ISBN : 978-2-87730-720-8

GENCOD : 9782877307208

 

 

Vu ici 

 

Ikezawa s'est inspiré de faits réels survenus dans les années 1980 pour élaborer la trame de ce roman qui célèbre la force rédemptrice des liens fraternels. Un jeune peintre japonais, Tetsurô, voyage dans le paradis tropical de Bali, en quête d'inspiration. Happé par une rencontre féminine néfaste, il devient héroïnomane et se retrouve en prison en Indonésie pour détention de stupéfiants, charge passible de la peine de mort dans ce pays. Sa sœur, avec qui il partage depuis l'enfance une complicité sans faille, va lui porter secours de manière opiniâtre et dévouée. Bravant les avocats véreux et les juges corrompus, dans un pays qui n'est pas le sien, Kaoru devra se fondre dans les pratiques locales et s'inspirer de la dévotion et des prières balinaises, pour trouver la force de sauver Tetsurô

 

21/11/2010

Un homme inquiet Henning Mankell

Je viens de finir le dernier livre de Mankell "Un homme inquiet"

Je l'ai dévoré. J'avais envie de savoir, de connaître les raisons de ces disparitions. Alors est ce un effet de l'indigestion (lu trop vite??) ou bien plus on lit, plus on devient difficile??? Je ne sais pas mais je dois avouer une légère déception.

Je ne vais pas vous raconter l'histoire, il n'y a rien de pire pour un polar que d'avoir les clés avant de commencer. Mais bon il faut quand même en dire un peu plus. Alors je vais essayer de faire court et surtout sans lever trop de mystère.

Kurt Wallender déménage à la campagne. Il prend de plus en plus peur façe à la vieillesse et la mort. Mais la vie le surprend puisque sa fille a une petite fille "Klara". Le voilà donc grand père... Le grand père paternel (le père du père de Klara) était un officier de la marine Suèdoise, haut gradé, retraité. Il parait avoir peur, mais on ne sait pas de quoi. Un jour, il disparaît. Puis c'est sa femme qui disparaît. Wallender suit l'enquète. Il y est question de la guerre froide, d'espions, de soupçons, d'effets miroir...

J'ai trouvé la fin baclée... on est en 2010, est ce qu'il est vraiment crédible d'avoir des morts pour des problèmes d'espionnage surtout que les gens ne sont plus actifs depuis des années... Par contre, j'ai aimé le retournement de la situation. Les méchants ne sont pas toujours ceux auxquels on pense.

En parallèlle, la vie privée de Wallender est comme d'habitude une suite d'incidents où il passe à coté de la vie...

Ma déceptionvient du fait que lors de ses autres romans, on voyait l'évolution de la Suède... Dans celui ci, il est certes question de la crise des Hedge Funds, etc mais c'est peu crédible. Peut être que cela explique que ce livre soit l'ultime enquète... L'auteur semble à bout de souffle?

Par contre la fin est touchante. Tout le long de ce roman, on sent que l'auteur exprime / partage sa peur de la mort et la crainte de la vieillesse qui est vraiment prégnante dans ce roman.

Son meilleur roman (en dehors des policiers) pour moi c'est "comedia infantile"

Et maintenant que lire... Il me faut retourner à la bibliothèque

 

11/11/2010

"L'homme qui parle". Suite et fin

Et voilà j’ai fini ce livre. J’ai vraiment beaucoup aimé. Les derniers chapitres sont consacrés à un parallèle entre le peuple juif et ce peuple amazonien (les Machiguengas). Ou comment l’exode permet de survivre.

 

Un petit extrait sur cet exode justement. J'aime beaucoup Le long du temps. Le long du monde, aussi.

 

Un bon cru ce Nobel 2010 !

 

Tout comme le peuple qui marche, les familles durent se séparer les un des autres pour être acceptées. S’ils étaient peu nombreux, s’ils ne faisaient pas d’ombre, les autres peuples leur laissaient un endroit pour semer, chasser et pécher. Parfois ils leur ordonnaient : « vous pouvez rester mais sans semer ou sans chasser. C’est la loi. » Ainsi duraient ils quelques lunes, parfois ; plusieurs, peut être. Mais cela finissait toujours mal. S’il pleuvait trop ou s’il ya avait de la sécheresse, si quelques catastrophe survenait, on commençait à les haïr. «  C’est votre faute, leur disait on. Dehors ! » On les expulsait à nouveau et ils semblaient sur le point de disparaitre.

 

Parce que l’histoire s’est répétée dans énormément d’endroits. Toujours la même comme un seripigari qui ne peut revenir d’un mauvais tournis et continue à tourner, désorienté, entre les nuages. Et cependant, en dépit de tant de malheurs, ce peuple n’a pas disparu. Malgré ses souffrances, il a survécu. Il n’était pas guerrier, il gagnait jamais les guerres et il est là. Il vivait dispersé, ses familles aux quatre coins du monde, et il a demeuré. Des peuples plus grands, de guerriers, des peuples forts, de Maschos, de Viracochas, de sages seripigaris, des peuples qui semblaient indestructibles, s’en allaient. Ils disparaissaient, donc. Il ne restait nulle trace d’eux dans ce monde ; personne ne s’en souvenait ensuite ? Eux en revanche, ils continuent. Ils voyagent vont et viennent, ils fuient. Vivants et errants, donc. Le long du temps, le long du monde, aussi.

 

Et c’est que ; malgré tout ce qui lui est advenu, le peuple de Tasurinchi-Yahvé ne s’est pas séparé de son destin. Il a accompli son devoir toujours. En respectant les interdits, aussi…..

 

 

10/11/2010

"L'homme qui parle" de Mario Vargas Llosa

Après cette odyssée fellinienne qui m’a laissé relativement indifférente, j’ai continué dans la littérature hispanophone avec le dernier prix Nobel Mario Vargas Llosa « L’homme qui parle ».

 

Je n’ai pas fini mais je livre une ébauche de résumé.  

 

L’écriture est fluide. L’histoire est prenante bien que cela soit rapidement évident qui est « L’homme qui parle ». Mais est ce vraiment le plus important ?

 

Le narrateur, en voyage à Florence, plonge dans son passé et ses souvenirs en découvrant une photo. Démarre alors un récit qui mixe réminiscences et extrapolations. Un mixte de la vie du narrateur et de celle de l’homme qui parle. Des chapîtres sur la tribu des hommes qui marche s'entremelent avec la vie du narrateur.

 

Cela parle du Pérou, d’une tribu qui va être confrontée à la civilisation, de la fascination du narrateur pour un de ses condisciples, de ses retours sur son passé et ses engagements. C’est beau, c’est nostalgique, c’est triste comme le temps qui passe. Je ne sais pas comment vraiment exprimé ce que je ressens ou alors peut être ainsi : est ce que la civilisation est toujours là où l’on pense… les soi disant primitifs / primaires ne sont pas toujours ceux que l’on pense.

 

C'est une belle histoire.

 

04/11/2010

"Un mal sans remède" de A Caballero

Un mal sans remède

 

Après mon aventure au Progrès et en particulier lors des assises internationales du roman de la Villa Gillet  http://air.villagillet.net,  je fais partie d’un club de lectrices… enfin c’est un grand mot. Nous sommes quelques lectrices qui échangeons sur nos lectures.

 

C’est assez drôle toutes sont enseignantes, il m’arrive de me sentir un peu déboussolée par leurs analyses mais je les trouve enrichissantes et puis cela me sort de la maison car même si j’adore Tiphaine, je ne partage pas son admiration pour les lectures de bébé.

 

Thierry et moi on n’a pas les mêmes gouts et ce n’est pas sa passion principale. Tout ceci fait que mon club de lectrices me permet de passer un excellent moment.

 

Notre première rencontre avait été assez décousue car nous devions parler de « tout le monde s’en va » de Wendy Guerra. Un très bon roman basé sur un journal écrit par l’auteur. Nous avions toutes aimées ce livre. Par contre certaines ne comprenaient pas pourquoi elles n’avaient pas été plus bouleversées par cette histoire. C’est vrai que ce récit d’une enfant plus ou moins abandonnée par sa mère et dans tous les cas maltraitée par son père est poignant. Mais je ne me souviens pas si j’ai versé des larmes…

 

Le prochain roman sur la liste était « un mal sans remède »  de A Caballero dont voici la présentation

 

Antonio Caballero, journaliste et romancier né à Bogotá, est célèbre en Colombie pour ses dessins satiriques et pour la création de la revue de gauche Alternativa. Un mal sans remède, odyssée fellinienne à l’humour ravageur, brosse un portrait au vitriol de la société colombienne. Réflexion magistrale sur le rôle de l’écrivain, ce chef-dœuvre, né de douze années de travail, l’a révélé comme un écrivain majeur de la littérature latino-américaine.

 

C’est son seul roman.

 

Le titre fait référence à la vie… ce qui est bien trouvé.

 

J’avoue que c’est bien écrit, il y est question de littérature, de musique, de politique.

 

C’est l’histoire en  584 pages de quelques mois de vie d’un poète raté (enfin qui voudrait bien être poëte) qui baise toutes les femmes qui passent même celles qu’il ne pensait pas pouvoir avoir (je caricature)…

 

Mais bon, j’avoue que je n’ai pas compris l’humour mentionnée dans le 4eme de couverture.

 

J’y ai vu de l’ironie (féroce), de la caricature, une dénonciation de la société Sud Américaine mais je m’y suis ennuyée.

 

C’est certes un bon livre et une écriture magistrale mais je ne peux pas dire que j'ai vraiment accroché.  Je l’ai lu jusqu’au bout sans aucune émotion, parce que je fais partie de ce cercle et que je ne voulais pas décevoir mes amies. Je m'y remettais tous les soirs...

 

Peut être que ce livre qui montre une époque les années 70 est un peu daté encore que je dois avouer que cela me rappelle sinistrement notre actualité avec toutes les affaires en cours… tout en sachant que nous ne sommes pas dans une dictature et que les assassinats et enlèvements ne sont pas notre quotidien.

 

En y repensant, après 3 autres livres lus, je dois noter que c’est une écriture puissante et que je me souviendrai de ce livre, signe que cela ne peut être un si mauvais livre. Car la mauvaise littérature passe et ne laisse pas de trace. C’est sans doute l’atmosphère que je n'ai pas aimé.

 

 

 

 

10/07/2007

Souvenirs trompeurs

Suite à la question de plume, une petite note. 

 

Il y a quelques mois j’ai commencé mon marathon littéraire.

 

 

Mais entre deux prix Nobel, j’alterne des lectures plus « faciles » afin de ne pas souffrir de la crampe du lecteur…

 

 

Cette fois, mon choix est tombé sur un livre que j’ai adoré et que j’ai longtemps appelé mon livre préféré « Une prière pour Owen ». Il y a 20 ans, j’avais découvert ce livre et depuis je l’avais relu en Anglais et en Allemand. A l’époque, ce livre m’avait fait rire et pleurer.

 

 

Je me souvenais de ces rires et de ces larmes. Je me souvenais de la voix d’Owen et de sa petite taille. Je me souvenais que l’histoire était loufoque. Mais le reste était très nébuleux. Bref il était temps pour moi de le relire.

 

 

C’est fait.

 

 

Et bien, les souvenirs sont trompeurs. Attention, j’ai encore ri et pleuré, mais moins. Je me suis ennuyée sur les délires religieux du personnage principal, qui est tellement insipide que je ne me souviens déjà plus de son nom. J’avais complètement oublié cette partie du livre. A croire qu’il y a 20 ans, j’avais zappé ces passages. Ce qui est fort probable me connaissant. Il se peut aussi que mon niveau de lecture soit diffèrent et que je sois moins sensible à l’histoire et plus au style / ambiance.

 

 

Je pense toujours que c’est un très bon livre mais je ne le recommanderais pas à tous. Par contre pour tous ceux qui sont intéressés par l’histoire des US dans les 60, c’est une bonne idée de le lire. Attention c’est un roman. Le parallèle entre guerre du Vietnam et l’Irak est frappant. Indifférence aux US pendant que le gouvernement manipule les foules… Frappant.

 

 

J’aime encore John Irving, j’achète régulièrement ses romans mais je ne suis plus fan comme il y a 20 ans.

 

 

Certains livres sont fantastiques la première fois mais ne supportent pas la relecture. D’autres au contraire sont plus appréciés à la seconde lecture ou quand on est plus vieux. Un exemple : « l’insoutenable légèreté de l’être », je n’ai pas aimé il y a 20 ans et j’ai beaucoup aimé cette année.

 

 

Bref les souvenirs, c’est important de les laisser là où ils sont car essayer de les revivre est malaisé et engendre une certaine frustration. Le temps embellit la réalité et les souvenirs. C’est très bien mais il est bon de ne pas tenter de retrouver les mêmes sensations car la déception guette. Il faut alors être prêt à découvrir autre chose.

 

 

 

17:29 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)

22/06/2007

Marathon kilometre 3: 2004 Elfriede Jelinek

En 2004, Elfriede Jelinek, Autrichienne, a eu le prix Nobel de litterature

 «pour le flot musical de voix et contre-voix dans ses romans et ses drames qui dévoilent avec une exceptionnelle passion langagière l'absurdité et le pouvoir autoritaire des clichés sociaux».

 Bon j'ai commencé "La pianiste" mais je l'ai oublié chez mon coiffeur. Donc il va falloir attendre un peu pour en savoir plus. Au premier abord, un roman etouffant, une relation mére - fille derangeante.

En attendant je suis passée au kilometre 4