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10/07/2007

Souvenirs trompeurs

Suite à la question de plume, une petite note. 

 

Il y a quelques mois j’ai commencé mon marathon littéraire.

 

 

Mais entre deux prix Nobel, j’alterne des lectures plus « faciles » afin de ne pas souffrir de la crampe du lecteur…

 

 

Cette fois, mon choix est tombé sur un livre que j’ai adoré et que j’ai longtemps appelé mon livre préféré « Une prière pour Owen ». Il y a 20 ans, j’avais découvert ce livre et depuis je l’avais relu en Anglais et en Allemand. A l’époque, ce livre m’avait fait rire et pleurer.

 

 

Je me souvenais de ces rires et de ces larmes. Je me souvenais de la voix d’Owen et de sa petite taille. Je me souvenais que l’histoire était loufoque. Mais le reste était très nébuleux. Bref il était temps pour moi de le relire.

 

 

C’est fait.

 

 

Et bien, les souvenirs sont trompeurs. Attention, j’ai encore ri et pleuré, mais moins. Je me suis ennuyée sur les délires religieux du personnage principal, qui est tellement insipide que je ne me souviens déjà plus de son nom. J’avais complètement oublié cette partie du livre. A croire qu’il y a 20 ans, j’avais zappé ces passages. Ce qui est fort probable me connaissant. Il se peut aussi que mon niveau de lecture soit diffèrent et que je sois moins sensible à l’histoire et plus au style / ambiance.

 

 

Je pense toujours que c’est un très bon livre mais je ne le recommanderais pas à tous. Par contre pour tous ceux qui sont intéressés par l’histoire des US dans les 60, c’est une bonne idée de le lire. Attention c’est un roman. Le parallèle entre guerre du Vietnam et l’Irak est frappant. Indifférence aux US pendant que le gouvernement manipule les foules… Frappant.

 

 

J’aime encore John Irving, j’achète régulièrement ses romans mais je ne suis plus fan comme il y a 20 ans.

 

 

Certains livres sont fantastiques la première fois mais ne supportent pas la relecture. D’autres au contraire sont plus appréciés à la seconde lecture ou quand on est plus vieux. Un exemple : « l’insoutenable légèreté de l’être », je n’ai pas aimé il y a 20 ans et j’ai beaucoup aimé cette année.

 

 

Bref les souvenirs, c’est important de les laisser là où ils sont car essayer de les revivre est malaisé et engendre une certaine frustration. Le temps embellit la réalité et les souvenirs. C’est très bien mais il est bon de ne pas tenter de retrouver les mêmes sensations car la déception guette. Il faut alors être prêt à découvrir autre chose.

 

 

 

17:29 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)

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