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26/01/2012

Dire son nom de Fransisco Goldman

Ce livre a reçu le prix Femina du roman Etranger.

Je suis assez partagée. C’est très bien écrit, aucun doute à ce sujet. Par contre comme dire, l’histoire me laisse un drôle de gout.

Un veuf raconte la perte de sa femme. Il dit sa douleur, il raconte sa femme, leur vie commune.  Il narre son apprentissage de vivre sans elle. Pour lui, nous raconter sa femme, sa vie c’est sa façon de lui rendre une part de vie, d’existence alors qu’elle n’est plus.  Il ne s’épargne pas et ne joue pas toujours le beau rôle mais il est aussi très dur avec la mère de cette femme.


Son écriture est sobre, c’est poétique et imagé.

Je ne saurai vraiment mettre des mots sur mon malaise. Est-ce par ce que l’auteur a une grande différence d’âge avec sa femme et qu’il semble avoir une attirance particulière pour les jeunes femmes en général et que cela m’a toujours interpellé car il y a une condescendance diffuse.  Est-ce parce que cela semble un peu idéalisé, pas de disputes (ou si peu), de mésentente ? Mais après tout c’est un livre sur la mémoire donc garder le beau et le bon est normal. Est-ce parce que sa façon d’aborder la question de l’argent qui me déplait ? Est-ce l'aspect flamboyant des personnages qui me dépasse?

Je ne sais toujours pas vraiment pourquoi mais dans tous les cas le malaise est présent. Et cela m'empêche d'être vraiment enthousiaste sur ce roman.

28/12/2011

L'histoire de l'amour de Nicole Krauss

Voici un livre qui est vraiment difficile à résumer.

 

Il y est question d'un livre, d'une histoire d'amour, d'Alma ou plutôt de plusieurs Alma, de la Shoah, du fait d'être juif, de la mémoire, du deuil, des trahisons, de Dieu... Le livre parle à plusieurs voix et de plusieurs époques, entre la Pologne de la guerre et New York des années 2000... D'une famille dont le pére décédé laisse la famille désemparée. 

 

C'est un livre labyrinth, il est parfois difficile de s'y retrouver.

 

Je l'ai lu en septembre en Grèce, je lisais tard dans la nuit... Je ne l'ai pas laché mais il m'a été difficile parfois de suivre tous ces destins qui s'entrelacent. Je pense le relire dans quelques années afin de suivre tous ces personnages et savoir qui est qui.

 

En tout cas c'est un beau roman, une écriture qui ne vous lache pas. 

22/12/2011

Les enfants de la Terre de Jean M. Auel

Une note très courte pour vous parler de cette série / saga que je ne connaissais pas.

5 tomes, plusieurs milliers de pages pour raconter l'histoire de Ayla. Mais aussi et surtout une histoire de l'humanité. Vous trouverez facilement un résumé de l'histoire sur Wikipedia donc je ne vais pas essayer de faire moins bien. Je vais plustot raconter ce qui m'a plu dans cette série.

D'abord l'opposition entre le Clan et les Autres, que l'on peut retrouver entre les Anciens et les Modernes. Le fait d'apprendre des tas de choses sur une époque qui parait si lointaine et si ancienne, avec des cotés très moderne comme la phytothérapie. Et bien que Mme Auel ait inventé des tas de choses (comment savoir quelles étaient les relations hommes / femmes à cette époque) son récit est crédible et prenant. J'ai pris fait et cause pour cette orpheline qui va petit à petit conquérir son indépendance et devenir une femme admirée.

Un petit bémol pour certaines parties qui peuvent être très longues, principalement la répétition des scènes sexuelles pendant les tomes 3 et 4... franchement cela n'apporte pas grand chose, c'est longuet et surtout tellement prévisible que cela en devient lassant...

Je n'ai pas encore lu le sixième tome (vivement Noël) mais je pense que l'on s'oriente vers une confrontation entre le Clan et les Autres et que Aya sera une diplomate, un lien entre ces deux peuples qui bien que différents sont plus proches qu'ils ne le pensent.

En tant que femme, bien entendu les attitudes du Clan me paraissent odieuses pour la plupart et il me semble découvrir des traits de certains extrémistes religieux (et toutes les religions sont concernées...) mais je conçois que Aya se sente appartenir à ce Clan après tout ils l'ont recueilli et aidé. Toute la difficulté de changer de monde sans trahir les siens... Ah cela mérite bien des milliers de pages...

10/09/2011

Watashi Tachi - Nous au Japon de Emily King

 1ere phrase : « Nous avons toujours rêvé d'aller au Japon. »
 
Autant l’écrire de suite, je n’ai pas aimé ce livre. Néanmoins je lui reconnais certaines qualités. D’abord les auteurs ne se ménagent pas et n’essayent pas de se donner une bonne image.
 
C’est une description du Japon moderne, pas tant par les lieux traversés que par les rencontres faites. Sachant que les auteurs sont des sortes de voyageurs au long court. Il en ressort un désabusement et une absence d’émerveillement / étonnement vis-à-vis de la différence qui est assez surprenante. Est ce le fait des consommateurs de voyages ? Ayant moi-même beaucoup voyagé dans une vie antérieure, j’ai noté chez moi comme chez mes pairs, qu’une trop grande consommation de voyages menait à une sorte de lassitude, ennui qui limite de l’écœurement Tout étant prétexte à comparaison, similitude qui n’ont pas lieu d’être mais qui sont beaucoup trop communes.
 
Pour en revenir au livre, ses jeunes trentenaires ont donc érigé en mode de vie : le voyage dans des contrées lointaines. Ils ont beaucoup vu, se sont beaucoup déplacés, et même si ils sont proches de certains locaux car ils en ont besoin pour se loger, se transporter… leurs rencontres sont souvent à la marge de la société car il s’agit souvent d’ex hippies, de gens en rupture de la société. Ces auteurs ne cherchent pas à créer des liens pour le long terme. Ils ne veulent pas de contraintes. Ils vivent l’instant mais ils ne semblent pas en profiter, ni même en garder de bons souvenirs. Ils trainent non pas une nostalgie, ni un ras le bol mais une absence d’enthousiasme qui est troublante. Ils en sont conscients et le revendiquent.
 
C’est peut être une des premières fois, où je ressens un tel décalage, une telle rupture avec cette génération qui n’est pas la mienne. C’est troublant.

27/08/2011

Le gang des mégères apprivoisée : Tom Sharpe

Après mes lectures difficiles des vacances et de la rentrée littéraire, j’ai décidé de poursuivre sur des notes / livres plus légers. J’ai découvert T Sharpe avec son M Wilt, il y a quelques années. Ce personnage est hilarant.

Malheureusement le gang des mégères apprivoisées est moins drôle. Il y a des passages réussis avec l’histoire de cette famille matriarcale et du trio fils / père / mère mais cela reste loin de l’humour ravageur de Wilt. Par contre cela devrait faire un très bon film. Il y a des situations ubuesques avec des quiproquos, des retours dans le passé...

13/08/2011

le marchand de sable va passer d’Andrew Pyper et autres pensées peu profondes

De retour de vacances, honte sur moi, je n’ai pas écrit une seule note. Il va me falloir les rédiger maintenant. Aux 4 prévues avant mon départ, j’en ai deux à ajouter. C’est une première. Rarement j’aurai aussi peu lu pendant mes vacances. Je me suis posée la question du pourquoi de cette absence de lecture… J’ai trouvé les raisons suivantes :

-        un enfant de 2 ans et du vélo tous les jours ne sont pas favorables à une lecture intense
-        une overdose de lecture les mois passés dont des livres qui ne m’ont vraiment pas enthousiasmés. Je les ai lus car je m’étais engagée mais le cœur n’y était pas.
-        les livres que j’avais pris avec moi étaient des livres très sérieux, difficiles d’abord et donc peu propices à la détente… cela n’a pas aidé… Je préférai faire des mots croisés, cela me semblait plus facile.

Enfin il me faut maintenant rédiger toutes les notes en retard commençons par celle que je me suis engagée à faire avant le 16 aout dans le cadre du partenariat de News Book et Points que je remercie encore de leur envoi du livre  de Andrew Pyper « le marchand de sable va passer ».

Avant toute chose, il me faut vous dire, que j’ai été une fana de polards pendant des années. Ma bibliothèque contient des centaines de policiers en Français, Anglais, Allemands et même quelques Norvégiens et Italiens. Et oui pour moi, les policiers ont toujours été une excellente façon d’améliorer mes langues sans trop me fatiguer… Il faut avouer que le vocabulaire y est souvent simple. J’ai une faiblesse pour les écrivaines… je trouve leurs romans plus fins, moins brutus, parfois moins sanguinolent. Mais je ne suis pas sectaire, un bon Connelly ou Mankell  faisait aussi l’affaire. J’ai du lire tous les Agatha Christie. Pendant des années, j’achetais les derniers Highsmith et autre maitresses Anglaises ou Américaines en version originale pour les lire plus vite. Pendant mon MBA, c’étaient les seuls livres que je pouvais lire… Et puis, je ne sais pourquoi une certaine lassitude s’est faite. Peu à peu, j’ai laissé tomber… J’ai remplacé par des romans. Tout cela pour dire que « le marchand de sable va passer » d’Andrew Pyper était le premier polard que j’ai lu depuis une éternité.

L’histoire commence avec la disparition d’un enfant dont on peut craindre le pire. Puis on découvre la genèse de cet enlèvement. Le père (Patrick Rush) est le narrateur du livre, est il victime ou coupable, on ne sait pas, on hésite et même lui ne semble pas toujours très bien savoir où il en est. On découvre peu à peu que l’on a sans doute à faire à un tueur en série et que ce tueur serait lié à un cercle de lecture dont Patrick a fait parti. Mais le coupable n’est pas toujours celui auquel on pense… Voilà pour l’histoire qui se passe au Canada. Je ne vais pas plus loin pour ne pas vous enlever du suspens.

Patrick Rush est un personnage ambigu. Il est veuf et ne se remet pas de la mort de sa femme. Son seul point d’ancrage est son fils. Il boit beaucoup, il a une vie sociale inexistante. Il se raccroche à une envie d’écrire qu’il a abandonné avant de réussir à écrire un best seller en partie grâce à ce cercle de lecture… mais peut être pas de la façon la plus honnête au monde. Ce best seller va le rendre riche mais aussi va être la source de tous ses ennuis.

Ce roman n’est pas un polard typique, il mélange des aspects fantaisy, thriller / horreur qui personnellement ne me parlent pas trop. J’ai passé un bon moment mais je n’ai pas vraiment cru à cette histoire. Cela fera certainement un bon film mais si vous êtes fan de polard, vous resterez sur votre faim. Peut être faut il plutôt s'intéresser aux thrillers et là vous y trouverez votre compte? Qui sait? Dans tous les cas, c'est un roman d'été, cela détend.

Voici la 1ère phrase : " Je ne savais pas mon fils capable de se repérer la nuit à l'aide des étoiles."


Merci encore à News Book et Points pour ce livre.

11/07/2011

Les ailes de l'ange de Jenny Wingfield

Un livre lu grâce à Belfond et News Book, merci à eux. 

Si je peux me permettre une comparaison culinaire, « Les ailes de l’ange » c’est un peu comme la purée de ma mère. Quoi de plus banal qu’une purée de pomme de terre…. Oui mais voilà une purée avec des vraies pommes de terre, des bonnes, du lait, du beurre salé et des épices… et bien c’est du bonheur…

Donc nous voilà face à un livre qui ne va pas révolutionner la littérature mais n’empêche qu’il est drôlement prenant. Cette histoire vous tient en haleine et vous n’avez pas envie de quitter les familles Moses et Lake. D’ailleurs je l’ai lâché seulement à 1h du matin hier après avoir lu le mot fin. Cela peut être un roman très agréable pour vos vacances. Mais attention bien que ce soit un roman plein de bons sentiments, ce n’est pas à l’eau de rose.

Je ne vous raconte pas l’histoire, le 4ème de couverture est explicite. Par contre je vous parlerais bien de ces personnages, à la fois caricaturaux mais en même temps si attachants et bien réussis par J…. Il y a les enfants Swan et Blade par qui tout va arriver mais surtout ces adultes qui se débattent entre foi, vie et les horreurs de la vie. J’ai beaucoup aimé Toy. Cet homme blessé pendant la guerre et qui malgré les déceptions, les blessures, les trahisons va faire face et petit à petit s’ouvrir aux autres.

Merci encore à Belfond et au blog News Book. http://newsbook.fr/

13/05/2011

"L'intrusion" de Adam Haslett

 Et de quatre…
 
Il me reste la dernière note. Note, écrite toujours en direct du Lubéron, où il fait vraiment bon vivre.
 
Que dire de ce roman ??? Je l’ai trouvé à la campagne, j’ai commencé à le lire. Je n’ai pas voulu l’abandonner mais bon franchement… vous pouvez vous en passer. C’est un roman que j’aurai oublié dans quelques semaines et si je ne rédigeais pas cette note, je pense que l’oubli serait déjà là.
 
Ce roman relate une partie de la vie de Doug. On le découvre en Irak. Militaire, il va assister / participer à un incident qui coutera la vie de centaines de passagers d’un avion. On le découvre ensuite haut responsable d’une banque qui a peu de scrupules. Chargé de missions spéciales, son rôle est de faire des montages financiers très border lines. Un de ses poulains va aller plus loin. La banque devrait s’effondrer mais comme il ne faudrait pas mettre le monde en danger, elle sera sauver in extremis alors que Doug se sauvera en fuyant. Dans ce livre, il est aussi question d’une femme noire, d’un drogué homosexuel, d’un homme de principes qui n’aura finalement pas le choix (ou du moins ne les assumera pas), de la mère de Doug, d’une femme qui mène une bataille perdue mais qui assume ses choix… Il y est question de classes sociales, d’éthique, les bons ne sont pas toujours là où on le pense et les méchants non plus… Il n’y a pas de rédemption
 
Bref écrit en 2009, il surfe sur la vague des « complots » et de la crise financière. C’est du Grisman ou du Le Carré en moins bon. J’ai vraiment lu de meilleurs romans ces derniers temps.
 
1ere phrase
Lors de leur deuxième nuit au port, à Bahreïn, un membre de l’état major de l’amiral décréta que l’équipage du Vincennes méritait au moins un paquet de cigarettes par personne.
 
 
Je suis passée à un roman d’une autre trempe. Mais peut-on vraiment comparé ? Il s’agit de Jean d’Ormesson « C’est une chose étrange à la fin que le monde »
 
 
 

11/05/2011

"Les sortilèges du Cap Cod" de Richard Russo

 
 Et de deux… toujours en direct de ma terrasse du Lubéron, où le soleil pointe son nez. Lorsque toutes ces notes seront en ligne, je serai de retour sur Lyon puisque je n’ai pas le wifi ici. Cela me fait d’ailleurs beaucoup de bien puisque j’évite de passer des heures sur internet.
 
Il me reste 3 notes à rédiger… commençons Russo.
 
Les sortilèges du Cap Cod de Richard Russo. Dans les AIR 2011, cela fait parti des livres à lire, tout comme Necropolis, naissance d’un pont et Rosa Candida. Je m’y suis donc pliée avec plaisir. J’avais déjà lu un recueil de nouvelles de cet auteur, c’est ici… Son roman présente certaines caractéristiques de ses nouvelles. Il y est question de l’enfance, des relations parents / enfants, des affres d’un homme autour de la quarantaine, de professeur de littérature. On y retrouve la même écriture. Ce n’est pas désagréable mais cela sent la recette bien maitrisée… Il n’y a pas de vraies surprises pourtant l’idée est bonne.
 
Un homme marié depuis plus de trente ans se rend au mariage d’une amie de sa fille au Cap Cod. Il transporte dans le coffre de sa voiture les cendres de son père. Pendant ce voyage et ce mariage il va faire le bilan de sa vie conjugale et se remémorer son enfance ainsi que le mariage / divorce de ses parents où le Cap Cod joue un rôle déterminant. Est il heureux, malheureux, il ne le sait pas lui-même ? Il semble mettre tous les problèmes sur le fait que la famille de sa femme ait été envahissante ou pour le moins ait influencé sa vie maritale. Mais sa propre famille l’envahit d’une autre façon, plus insidieuse… Son enfance remplit des pages. Il est la recherche d’une autre vie possible s’il avait fait d’autres choix… Il retrouve sa femme pour finalement une dispute qui va mener à leur séparation. On les retrouve un an plus tard, c’est le mariage de leur fille. La mère de Jack (sa seule famille) est morte, ses cendres comme celles de son père sont dans le coffre de la voiture. Les retrouvailles de la famille de son ex femme sont à la fois explosives, hilarantes mais aussi douces amères.
 
C’est un livre sur les choix, sur les possibles, sur l’impact parental, sur les préjugés, sur le cynisme. Comme Kertez (toutes proportions gardées) on sent l’influence de la vie de l’auteur sur son œuvre… Il y a un petit coté à la fois egocentrique et exhibitionniste. Un peu à la Emmanuel Carrère (cela convient mieux que Kertez) mais avec plus d’humour de d’auto dérision que Carrère.
 
1ere phrase
Le réveil trônant sur la table de nuit de sa chambre d’hôtel n’affichait que 5 :17 et pourtant Jack Griffin, tout à coup parfaitement réveillé, comprit qu’il n’arriverait pas à se rendormir.

08/05/2011

"Le chant des pistes" de Bruce Chatwin

Le dernier livre offert par www.blog-o-book.com et le livre de Poche.

C'est un livre dense et surprenant.

Il y est question de voyages, de l'Australie et des aborigènes, et puis en général des peuples nomades.

L'auteur nous convit à une découverte de sa passion des peuples nomades et de ses théories sur l'impact du voyage sur l'humanité. C'est très différente des Pérègrins dont j'avais parlé ici. Car il ne s'agit pas des voyageurs en général mais d'une sorte d'élite. Il y est question d'anthropologues, d'ethnologues célèbres. Il y est aussi question de l'auteur et de son histoire.

C'est à la fois fouillé, on apprend des tas de choses mais aussi un peu fouilli... J'avoue avoir eu du mal à passer les 50 premières pages et puis je m'y suis faite. J'ai préféré la partie sur les aborigènes. J'ai trouvé passionnant ces chants créateurs et tout ce qui est traditionnel. J'ai aimé le lien entre l'art et la tradition, la connaissance et les mépris de l'homme blanc pour une culture / une connaissance qui lui y si étrangère.

Bref ce n'est pas un livre pour tous ou pour tous les moments mais j'ai apprécié ce moment qui m'a faire revivre mon périple en Australie. Si vous avez envie de voyager, de découvrir ce continent et ce peuple si lointain alors n'hésitez pas.

La 1ere phrase est la suivante:

" A Alice Springs, quadrillage de rues écrasées de soleil ou des hommes en chaussettes blanches entraient et sortaient sans arrêt de Land Cruisers, j'ai rencontré un Russe qui dressait la carte des sites sacrés aborigènes. "

Merci encore à Blog o Book et au livre de Poche pour ce cadeau.