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19/10/2012

Kolyma de Tom Rob Smith

La suite de "child 44" raconté hier. Je l'ai lu plusieurs semaines après mais j'ai du retard dans les notes.

J'avoue que j'ai moins accroché. Le super héros qui survit au goulag, à la répression du soulèvement de Budapest... Tout en dénonçant la récupération de l'ère  Khrouchtchev par des apparatchiks... Bof bof. 

Le personnage de Fraera parait encore moins crédible surtout sur la seconde partie en dénonciatrice du système. Je pense qu'il y a cent pages de trop... 

La seule partie un peu intéressante reste sur l'impact de la déstalinisation. 

A trop vouloir exploiter un filon, l'auteur n'a pas retrouvé la force du 1er tome. 

je ne lirai pas la suite. 

1ère phrase sans grand intérêt.

 "Durant la grande guerre patriotique, il avait fait sauter le pont de Kalach pour protéger Stalingrad, dynamité des usines, les réduisant à des tas de gravats, et mis le feu à des raffineries de pétrole impossibles à défendre, quadrillant l'horizon de colonnes de fumées noires." 

18/10/2012

Child 44 de Tom Rob Smith

Voici un livre qui devrait plaire aux amateurs de polars et de romans historiques. Ce n'est pas un grand livre, cela ne vaut pas HHhH mais c'est un bon polar. Il se lit facilement sur la plage ou dans un aéroport. Par contre il faut avoir le coeur bien accroché. J'avoue que j'ai failli abandonner à la fin du premier chapitre. La scène de la famine russe étant un peu trop réaliste à mon gout. Mais n'ayant rien d'autre à lire, j'ai décidé de continuer. Bien m'en a pris.

Roman situé de 1933 à 1953 (année de la mort de Staline), on voit l'impact du Stalinisme sur la vie quotidienne des Russes. On suit la trajectoire de l'officier Leo Demidov. Héro de guerre, devenu officier de la police interne chargé de découvrir les traitres internes. Convaincu de sa mission de travailler pour un monde meilleur, il n'hésite à aucun sacrifice. La vie d'un homme est peu de chose face à la tache à accomplir. Jusqu'à ce qu'un homme dont il va sauver la vie pour mieux la ruiner va lui ouvrir les yeux. Cette rencontre va déclencher une série d'événements qui vont changer sa vie, sa carrière, son mariage, ses rapports avec les autres.

A cela se mêle une histoire de jalousie avec un confrère peu scrupuleux, une série de meurtres qui font penser à un tueur en série qui ne peut exister puisqu'il n'y a pas de crime en Union soviétique. Un fin rocambolesque qui peut ne pas plaire... mais qui est digne d'un polar.

En ce qui me concerne j'ai aimé ce mélange sociologique / polars. J'ai trouvé intéressant de comprendre un peu mieux cette dictature fondée sur la dénonciation de ses proches, de comment le système fonctionnait. J'ai lu qu'un serial killer similaire a existé en URSS mais à une autre époque. J'ai acheté le tome suivant. Je vous tiens au courant dès que je l'ai lu.

La première phrase :"Since Maria had decided to die, her cat would have to fend for itself."

14/10/2012

Freedom de Jonathan Franzen

Un livre fleuve et qui rencontre un succès important. Les uns aiment, pendant que les autres n'accrochent pas. En ce qui me concerne, je ne sais pas trop. Je l'ai lu avec plaisir mais j'avoue qu'il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. L'ayant lu en septembre, un mois plus tard il ne me laisse que peu de souvenirs. Si ce n'est que cela pourrait être une illustration négative de "la fin justifie les moyens".

Cette saga familiale sur une deux générations est prenante. Les parents qui semblent modèles vont peu à peu devenir des adultes qui perdent leurs illusions et leurs principes. Leurs enfants vont devenir de parfaits exemples de réussite américaine en y laissant quelques plumes mais pas trop surtout le fils qui se trouve être un bel exemple d'égocentrisme avant de devenir une sorte de philanthrope peu crédible.

Dans ce livre il est beaucoup question de valeurs, de la société de consommation, de la nature et de sa préservation (prétexte à tous les abus et tous les coups fumeux). En surfant sur le web, j'ai appris que Franzen était lui même un écologiste convaincu mais que c'était la première fois qu'il abordait ce thème dans son oeuvre. J'ai aimé cette partie sur l'impact du concept d'un mal pour un plus grand bien... mais j'ai moins aimé la fin peut être un peu facile...

Pour vous faire un meilleur avis sur ce livre je vous propose deux critiques qui peuvent vous en dire plus.

Au final, je reste mitigée sur ce livre mais les différentes critiques m'ont données envie de lire Corrections de cet auteur qui m'a l'air melleur que Freedom.

Un avis pour:

http://www.amazon.com/review/R32QIVPORN2TXC/ref=cm_cr_pr_perm?ie=UTF8&ASIN=0374158460&linkCode=&nodeID=&tag=

Un avis contre:

http://www.amazon.com/review/R78S2C2I39R9Y/ref=cm_cr_rdp_perm?ie=UTF8&ASIN=0374158460&linkCode=&nodeID=&tag=

Enfin pour finir la première phrase : "Les nouvelles concernant Walter Berglund ne furent pas découvertes dans un quotidien local - Patty et lui étaient partis pour Washingtown deux ans plus tôt et ils ne signifiaient plus rien pour St Paul - mais la bonne société urbaine de Ramsey Hill n'était pas loyale à sa ville au point de ne pas lire le New York Times."

En tout cas je serais heureuse de savoir ce que vous en avez pensé.

30/09/2012

Salman Rushdie Le clown Shalimar.

Un des meilleurs livres que j'ai pu lire ces derniers temps. En plus avec les événements de ces dernières semaines, cela crée une résonance toute particulière.

Une histoire dans l'Histoire ou comment décrire le déchirement du Cachemir à travers 4 récits de vie entrelacées. Une écriture puissante qui m'a émue, un style à la fois exotique mais aussi très évocateur.

Shalimar : l'ado, homme, qui fut un clown, un amant, un mari, un fils, un meurtrier.

Boonyi: L'ado, la femme qui fut amante, traitresse, trahie, mère, fille, fantôme....

Max: qui fut fils, résistant, mari, diplomate, traitre, père

Hindi qui fut la fille et qui part à la découverte de cette histoire à la mort de son père

J'ai aimé découvrir le Cachemir, ces villages et ces personnages, ces rituels, ces traditions.

Quelques lourdeurs... Une fin improbable peut etre de trop mais sinon un livre à lire. Pour mieux illustrer ces points je partage un extrait d'un article du Gardian

"Once we get through this vast flashback and return to the point of the murder we realise what was hidden from us the first time it was played out: the grand symbolism of the act. So the resentful Muslim, in revenge for what he sees as the corruption wreaked by the west, is being used by greater political forces to try to cut down the American Jew; leaving in his wake a confused individual, neither western or eastern, who is nevertheless determined to understand and to survive.

Rushdie has previously made his characters' fates mirror the fates of nations: Midnight's Children brilliantly wove the conceit of the child born at the moment of India's independence, entangling his desires and disappointments with those of India itself. But that was a humane novel in which the parallels to wider stories never weighed down the characters. The characters in Shalimar the Clown, by contrast, are almost crushed by the freight of nations that they carry around on their shoulders. If you're prepared to take this novel as an impassioned lecture on the roots of violence and the awful fate of Kashmir, it can work powerfully. But lose sight of the lecture, and you are left with an increasingly absurd plot and a style that is more and more mannered.

The best parts of the novel are undoubtedly those set in Kashmir; Shalimar and Boonyi's youth and family background are realised with humour and sensual detail. And the destruction of Kashmir is the true heart of this book. When dealing with that tragedy Rushdie's style is genuinely passionate; this is a paean of love to a destroyed homeland. By contrast, when Rushdie journeys into the past of Max Ophuls the tale becomes coldly decorative. We are taken to Strasbourg at the oubreak of the second world war, where Ophuls escapes across enemy lines and seduces a German military assistant; but history is here being used merely as an excuse for some highly coloured yarn-spinning.

One metaphor running throughout is Shalimar's tightrope-walking talent, reprised when he starts to work as an international terrorist. "He remembered his father teaching him to walk the tightrope, and realised that travelling the secret routes of the invisible world was exactly the same." Max Ophuls thinks similarly of his double identity during the war: "Entering the Resistance was, for me, a kind of flying ... One lifted oneself away from one's life." Flying and tightrope-walking are the ideal images for a book in which history becomes one enormous, highly coloured pattern seen from above. "Everywhere was now a part of everywhere else," we learn in the first chapter. "Our lives, our stories, flowed into one another's, were no longer our own."

But even if our lives flow into one another's, they do in fact still feel like our own, day by day. This individual ordinariness is what escapes Rushdie in this book, and the problem becomes particularly acute when we are left with India Ophuls at the end. Her grand destiny is to confront all the horrors of the past, and she symbolically renames herself Kashmira. But the problem with a character who is not allowed to be just an ordinary person is that she may turn out to be not even that. Although Rushdie has complained that people read his novels as being partly autobiographical, in fact that is the reading that gives this book most resonance. Because if we read the last pages as being about India/Kashmira, they are hopelessly unaffecting, but if we see them as Rushdie's song both of sadness and of hope for himself and his world, then they have more power to move us."


En ce qui me concerne j'ai beaucoup aimé car ce livre m'a permit de mieux comprendre certaines choses. Le rôle de la religion, l'ambiguité des US tout cela se retrouve dans ce roman qui m'a donné envie de lire d'autres livres de Salman Rushdie que je ne connaissais que de nom. Je lirai sans doute les enfants de Minuit bientôt.

C'est ce que j'aime dans les romans quand ils vous font voyager, découvrir de nouveaux univers tout en vous apprenant.

La première phrase à venir en Anglais car c'est la langue du livre que j'avais.

08/09/2012

Cœur de Lièvre de John Updike

On va faire vite.

Je n’ai pas aimé ce livre.

L’histoire d’un homme qui cherche on ne sait pas quoi (et lui non plus d’ailleurs) le bonheur, sa destinée ?? Qui ne sait pas prendre ses responsabilités et qui les fuit. Qui fantasme sur toutes les femmes qui passent. Le roman ayant été écrit dans les années 60 peut être était il vraiment dérangeant pour l’époque. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Bref c’est peut être un livre culte mais en ce qui me concerne il m’indiffère, pire le personnage de Rabbit me déplait. Je ne pense pas lire la suite.



Comme d’habitude la première phrase :  «De jeunes garçons jouent au basket-ball autour d'un poteau télégraphique auquel on a fixé un panier rudimentaire

05/09/2012

Les disparus de Daniel Mendelssohn

Voilà un livre qui sort de l’ordinaire.

Comme il est rapporté dans ce  « roman », il est difficile de parler/écrire sur la Shoah en sortant de ce qui a déjà été fait. Et bien Mendelssohn réussit cet exploit. Ce livre est sa quête pour retrouver / comprendre /savoir ce qu’il est arrivé à une partie de sa famille tuée pendant la seconde guerre mondiale. On va suivre avec lui ses péripéties et ses voyages en Pologne/ Ukraine, Scandinavie, Australie, Israël où il va partir à la recherche des derniers témoins de cette vie / cette ville. En parallèle il nous fait part de sa vie américaine, surtout de son grand père (que j’ai trouvé assez détestable, en ce qui me concerne). Il nous éclaire également sur la religion Judaïque en présentant différentes interprétations de la Torah.
 
C’est un peu une enquête policière dans le passé. C’est bien écrit, il nous fait part de ses doutes, de ses émotions. J’ai aimé les parties sur la Torah car j’ai appris beaucoup de choses. Par contre, c’est long, très long. Trop long?


Comme d’habitude la première phrase :  «Jadis, quand j'avais six ou sept ou huit ans, il m'arrivait d'entrer dans une pièce et que certaines personnes se mettent à pleurer.» 

03/09/2012

Meurtres à Pekin de Peter May 

Un livre qui permet de découvrir la Chine et sa transition sous le prétexte d’un polard.

Une médecin légiste s’envole vers la Chine. Elle doit donner des cours en Chine. Elle part entourée d’un mystère sur sa vie privée. Arrivée en Chine, sa route va croiser le chemin d’un policier local, étoile grimpante du système. Cela va faire des étincelles. D’autant qu’ils vont se soutenir dans une affaire de conspiration impliquant des Chinois mais aussi une société américaine corrompue. Il y est question d’OGM, de corruption, de trahison, de fin du monde, de mensonges. Ces deux là vont tomber amoureux et la suite au prochain épisode.

C’est un roman qui se lit facilement. C’est un peu tiré par les cheveux. Je ne vois pas l’intérêt de l’épisode de l’ex mari de cette Américaine. Le complot et la fin manquent de solidité. Sinon c’est un livre intéressant pour avoir un aperçu de ce pays qui fait tant fantasmer car il donne des esquisses de ce qu’est le clash entre tradition, ouverture économique et fermeture politique toujours en place.

Comme d’habitude la première phrase :  «Les rires des deux enfants qui gambadent sur les sentiers poussiéreux du parc Ritan résonnent dans l'aube comme les cloches d'un service funèbre.»

14/08/2012

« Un tout petit monde » de David Lodge

J’ai 7 notes de livres à rédiger de retard. L’été a été propice à la lecture mais que de retard accumulé pour rédiger ces notes.  Je vais les rédiger suivant l’ordre de lecture car j’ai eu un seul vrai coup de cœur pour le livre de Cercas. Tous les autres m’ont plus ou moins plus. 

- « Un tout petit monde » de David Lodge 

- « Les dix enfants que Mme Ming n’a jamais eus » d’Eric Emmanuel Schmidt 

- « Meurtres à Pekin » de Peter May 

- « Les disparus » de Daniel Mendelsohn 

- « Cœur de Lièvre » de John Updike 

- « A la vitesse de la lumière » de Javier Cercas 

- « Les Bosniaques » de Velibor Covic



   « Un tout petit monde » de David Lodge est un livre culte.

Comme son titre l’indique, l’action se passe dans un univers spécifique et comme les lecteurs de David Lodge peuvent le supputer c’est celui des universitaires spécialisés en littérature. Mais attention dans ce livre, il s’agit du monde encore plus particulier celui des conférences. Des parenthèses, où toujours les mêmes se retrouvent pour entretenir des joutes orales plus ou moins pré établies. Où le succès se mesure aux nombres de publications, de présentations… Où les controverses sont savamment orchestrées et arbitrées par les participants. Les Anglo saxons de par leur maitrise de la langue y jouent un rôle prédominant. 


Dans ce livre, on retrouve les protagonistes habituels de Lodge. Les professeurs, autour de la cinquantaine ou plus, obsédés par le sexe, l’argent, la réputation, leur poste, l’impuissance intellectuelle et physique. Des professeurs qui trompent allégrement leurs femmes mais qui sont incapables d’aller au bout de leur envie de changement de vie. Des gens qui se battent pour publier des ouvrages abscons lus par leurs seuls pairs. 

Dans ce livre il est question d’une quête du Graal  avec un jeune écrivain / professeur Irlandais naïf qui participe pour la première fois à des conférences et qui va rencontrer et idéaliser une jeune femme. Retrouver cette jeune femme et l’épouser va devenir son Graal. S’en suit une poursuite mondiale où il découvrira et fera savoir que l’on a plagié ses écrits. A la fin de ce roman sa quête (vaine mais pleine de rebondissements) changera d’objectif. Il y a également cette fameuse chaire de l’UNESCO (ou de l’ONU je ne me souviens pas) à pourvoir qui déchaine toutes les envies avec un dernier rebondissement un peu pathétique… Il y a aussi la professeur Italienne bourgeoise, communiste et nymphomane avec l’épisode du kidnappé. 

Il y a des moments drôle et épiques mais je ne sais si ce sont les circonstances de ma lecture (j’étais malade comme un chien !) mais j’ai trouvé ce roman vieillot. Je ne sais comment expliquer cette impression mais c’est celle que je conserverai. 


Comme d’habitude la première phrase, attention elle est très longue :  «Lorsque avril, avec ses douces ondées, a transpercé la croûte sèche de mars jusqu'à la racine et empli toutes les veines de la terre de ce liquide vital qui donne naissance aux fleurs; lorsque le zéphyr, lui aussi, de son souffle suave, a insufflé la vie aux nouvelles pousses tendres, partout dans les taillis et sur les landes, que le jeune soleil a franchi la moitié de son parcours dans le signe du Bélier, et que les petits oiseaux qui dorment toute la nuit les yeux ouverts poussent leur chant (le chant que la nature inspire à leur coeur), c'est alors, comme l'a fait observer le poète Geoffrey Chaucer il y a bien des années, que les gens éprouvent le besoin de partir en pèlerinage. Sauf que de nos jours, dans les milieux professionnels, on appelle cela plutôt des congrès."

15/05/2012

Aujourd'hui: Enfant ou le destin miraculeux d'Edgar Mint de Brady Udal

Je pourrais vous parler de la 10eme merveille du monde : ma fille mais je risque de vous ennuyer donc je prefère vous faire le compte rendu du dernier livre que j'ai lu.

Le destin miraculeux d'Edgar Mint. Un livre drôle et poignant à la fois. J'ai adoré ce petit bout de bonhomme. Il y a des moments hilarants, d'autres révoltants. Une belle découverte.

Un métis Apache se fait écraser mais survit de façon inattendue. Sorti d'un comas profond, il va faire sa rééducation dans un hôpital miteux où il va rencontrer un des piliers de sa vie. Art: alcoolique au grand coeur. Parti dans un orphelinat, il va découvrir l'enfer avant de connaitre une rédemption chez les mormons. Mais si l'enfer peut contenir des bons moments (Cecil), le paradis n'est pas toujours pavé que de bonnes intentions. Persuadé d'être responsable du destin tragique des gens qu'il est amené à aimer, Edgar va fuir et s'occuper de son ange gardien / démon. Puis il accomplira ce pour quoi Dieu l'a amené sur terre.... La fin est inattendue alors je ne vous en dis pas plus.

Drôle et tragique, les larmes me sont venues à plusieurs reprises mais le rire est aussi très présent. C'est un livre dans la droite lignée des John Irving.

Décidément le destin des enfants tient à peu de chose. Mais dans tous les cas, les rencontres peuvent permettre une résilience quand une naissance là où il ne fallait pas ou avec des parents qui n'assument pas du tout laissaient présager du pire.

Tous les enfants ne laissent pas égaux, même / surtout en Amérique.

03/05/2012

Tom Robbins : Féroces infirmes retour des pays chauds

Voila un bon livre, quelle découverte.

Complètement déjanté, si vous cherchez du sens, peut être n'est ce pas celui qui vous convient. Mais par contre si vous voulez en savoir plus sur les US, la CIA, la guerre des religions et éventuellement comment dire vagin dans plus de 70 langues, alors n'hésitez pas ce livre est fait pour vous... Avec vagin dans ma note, je vais faire exploser mes visites ;-)

C'est un livre qualifié de hippie, je ne suis pas sure de bien comprendre pourquoi peut être parce qu'il y est question de psychotrope ou de désir masculin pour des jeunes, très jeunes femmes, d'un Road Movie...

Switters est un agent de la CIA qui profitant d'une mission en Amérique du Sud doit raccompagner et rendre la liberté du perroquet de sa grand mère, Maestra. Lors de ce voyage, il fera connaissance de Aujourd'hui, c'est demain. Une sorte de prophète qui place le rire et l'humour comme signe de la supériorité des civilisations modernes. Cela sera le début d'un périple qui va l'emmener en Syrie où il rencontrera une nonne qui deviendra son amante. Il est question de sa demi soeur, des prophéties à Fatima.

C'est drôle, relevé. Il y est question aussi de choses moins amusantes comme l'influence des US et le rôle et pouvoir de la CIA.

Bref j'ai adoré ces quelques six cent pages. Cela fait parti des découvertes 2012.