29/08/2011
Notes en cours
Il me reste des notes à faire:
- "sous la dictée des choses" que j'ai lu en juin. Insipide
- "le gout des pépins de pommes" que j'ai fini la semaine dernière : sympa un bon roman
- WATASHI TACHI Nous au Japon" lu pendant les vacances. Pas beaucoup d'intérêt.
- "Tsili" de Aharon Appelfeld, lu la semaine dernière, un livre dans la lignée de Kertesz.
Et surtout il me reste différents livres à finir.
- La traversée des catastrophes de Pierre Zaoui. Mais c'est un livre vraiment ardu qui m'intéresse mais qui est également difficile car rempli de références philosophiques qui me dépassent en partie. J'avoue que la préface/introduction a été tres difficile même si intéressante. Le chapitre sur la maladie est éclairant, celui sur la mort, plus ardu... A suivre
- Philosophie et écologie.
D'autres romans m'attendent mais je dois finir les deux du dessous car je dois les rendre à la bibliothèque.
20:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/08/2011
Le Cantique de l’apocalypse joyeuse : Arto Paasilinna
Cela fait des années que j’ai découvert Paasilinna. Mon préféré étant définitivement « Petits suicides entre amis ». J’aime cet auteur finlandais déjanté. C’est le plaisir de la lecture Nordique. J’y retrouve ce choc culturel. C’est un écrivain au style simple, efficace et néanmoins bien spécifique.
Ce livre écrit en 1992, est paru seulement en Français en 2008. C’est une épopée, la construction d’une église qui petit à petit va entrainer la création d’une communauté au fin fond de la Finlande alors que le monde est en train de s’autodétruire… Il prévoit la disparition de New York…la fin du monde etc. C’est drôle, léger tout en étant à la fois révélateur d’un monde en ébullition et d'une civilisation qui s'auto détruit.
Il y est question de religion, de communauté, de la guerre, de la famille...
C'est drôle mais pas forcèment le premier livre à découvrir de cet auteur.
22:28 Publié dans littérature Scandinave, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2011
Le gang des mégères apprivoisée : Tom Sharpe
Après mes lectures difficiles des vacances et de la rentrée littéraire, j’ai décidé de poursuivre sur des notes / livres plus légers. J’ai découvert T Sharpe avec son M Wilt, il y a quelques années. Ce personnage est hilarant.
Malheureusement le gang des mégères apprivoisées est moins drôle. Il y a des passages réussis avec l’histoire de cette famille matriarcale et du trio fils / père / mère mais cela reste loin de l’humour ravageur de Wilt. Par contre cela devrait faire un très bon film. Il y a des situations ubuesques avec des quiproquos, des retours dans le passé...
22:23 Publié dans littérature Anglophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2011
Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adams
Un livre qui a été filmé et visiblement dont le film prend quelques libertés. Je ne suis pas sure d’adhérer au torrent de critiques positives en ce qui concerne le livre. Le film a l’air d’avoir trouvé un angle différent plus accrocheur.
Pourtant j’ai lu d’une traite, les 150 pages de ce livre de poche. La fin m’a laissée perplexe. L’auteur a du talent, il sait créer une ambiance de la vie actuelle qui n’est pas très réjouissante pour une jeunesse banlieusarde / parisienne pas toujours rose. Des parents qui ont du mal à communiquer. Des enfants qui se cherchent. Une soeur qui ne comprend pas la disparition de son frère et qui a du mal à trouver sa place dans le monde.
Il y a des rebondissements bien fait (le père). Par contre la fin m’a parue peu crédible et un peu bâclée, avec ce mystère qui est peu probable (graphologie, …). Bref un bel ouvrage mais qui manque de fond.
22:15 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (1)
24/08/2011
Coup de gueule... contre les restaurants qui se croient tout permis parce qu'ils ont un emplacement sympa...
Il y a quelques jours comme notre puce était chez ses grands parents, nous avions enfin une soirée entre amoureux. Il fait chaud. Nous décidons de faire un tour en vélo qui nous amène à Lyon à l'Ile Barbe. A coté, un restaurant sur un ponton : le buldo. Il y a encore de la place. On nous installe auprès de la caisse. Toute la soirée on bénéficiera de la discussion entre les serveurs... Des petits jeunes sympas et souriant mais pas très compétents, l'un a failli nous renverser le plat dessus.
Mais cela n'est rien à coté de ce qui nous attend dans notre assiette... Un plus : les olives, petits gâteaux nous attendent sur la table. Mais pour le menu, c'est pas çà... Après une entrée dont la fraîcheur et la qualité laisse à désirer (la mozerella de 1er prix et les tomates type Liddl c'est pas génial comme gout), mais le pire c'est le plat principal (à 19 € à la carte quand même) = 2 malheureuses petites sardines (-de 10 cm de long) nous sont servies dans une papillote 1/2 pomme de terre sans aucunes épices, ni préparation... quelques haricots, des carottes, bref un plat principal en dessous de tout, le dessert est correct mais tout cela pour 32 € par personne, une carafe de Bordeaux (Perey 46 cl à 19 €) qui est franchement mauvais.
Bref 83 € pour 2, c'est ok quand vous mangez bien mais pour manger de la nourriture de restauroute non merci...
Cerise sur le gâteau, le lendemain nous noterons que la carte bleue a été débitée de 93€... Ils vont nous envoyer un chèque puisque nous avons gardé la note... mais cela ne nous remboursera pas notre soirée décevante et nous a laissé un gout amer.
22:21 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2011
Les Paradisiaques de Pascal Quignard
Le retour de vacances est propice à la lecture… et aux notes de lecture. Par contre cela fait 3 fois que je rédige ma note sur Les Paradisiaques de P. Quignard. 2 fois, une fausse manipulation me l’a annulée… espérons que cela sera la bonne.
J’avais adoré « Villa Amalia »et beaucoup aimé « Tous les matins du Monde », je m’étais donc dit qu’un roman de P Quignard dans mes bagages de vacances serait un vrai bonheur… Et bien j’ai du déchanter. Les Paradisiaques sont le tome 4 d’une série (je n’avais vu cela en le prenant à la bibliothèque)… mais je ne vais pas lire les 3 précédents. C’est une succession de notes / chapitres. C’est très érudit. Il y a des références à Courbet, à la mythologie, à l’histoire de saint(e)s catholiques… L’auteur nous fait part de ses réflexions sur le désir, le sexe, … sur l’incapacité à bien connaitre / reconnaitre les gens que l’on aime…
D’après ce lien, c’est très bien fait. D’après celui-ci, c’est du verbiage…
Je pencherai pour la seconde version. La prochaine fois que je prends un Quignard, je serai plus sélective.
22:14 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
14/08/2011
Côme de Srdjan Valjarevic
Décidément je fais dans l’ex Yougoslavie en ce moment. Après la Femme du Tigre, c’est le second roman écrit par un Serbe que je lis cette année. Je l’avais choisi en consultant le programme des AIR. Je vous le recommande ce programme. Il m’a permit de découvrir un grand nombre d’auteurs et de livres.
Enfin revenons à "Côme" j’ai beaucoup aimé cette écriture tout en souplesse. C’est un livre où il ne se passe pas grand-chose mais il vous emméne… Ecrit comme cela, je ne risque pas de donner envie mais comment vous expliquer?
L’histoire est assez simple. Le narrateur est invité par la fondation Rockefeller à passer un mois dans une villa afin d'écrire un roman. Cette villa, située près de Côme, reçoit des gens célèbres et d’autres moins. Ce narrateur nous décrit son séjour en évoquant ses rencontres avec les autres invités de la villa et avec les habitants du village de Côme. Deux mondes qui s’ignorent puisque l’accès de la villa est très fermé. Il parle de ses balades, de ses repas, de ces petits riens, qui sont si importants. Des petits rien que l’on sait peut être davantage apprécier lorsque l’on vient d’un pays en guerre. Alcoolique, il évoque par de brèves touches son passé et sa vie à Belgrade. On ne saura rien de précis mais cela semble oppressant. Cette parenthèse à Côme semble lui redonner gout à la vie et dans tous les cas le remet au contact de ses semblables.
L’ambiance, les rencontres, les descriptions, la langue, les personnages, tout cela vous entraine et vous tient jusqu’au bout de ce roman. On a envie d’en savoir plus sur le narrateur… que lui est il arrivé en Serbie? Que advient il de lui à son retour ? On se pose aussi des questions sur les autres personnages mais on ne saura rien. En tout cas lorsque j’ai refermé ce livre… j’avais bien envie d’y aller sur cette colline et de voir cet aigle.
La 1ère phrase : "C'était mardi, début novembre, la journée était chaude et ensoleillée, et je ne savais pas exactement où j'étais, je ne savais alors rien sur rien."
20:14 Publié dans littérature de l'Est, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
13/08/2011
le marchand de sable va passer d’Andrew Pyper et autres pensées peu profondes
De retour de vacances, honte sur moi, je n’ai pas écrit une seule note. Il va me falloir les rédiger maintenant. Aux 4 prévues avant mon départ, j’en ai deux à ajouter. C’est une première. Rarement j’aurai aussi peu lu pendant mes vacances. Je me suis posée la question du pourquoi de cette absence de lecture… J’ai trouvé les raisons suivantes :
- un enfant de 2 ans et du vélo tous les jours ne sont pas favorables à une lecture intense
- une overdose de lecture les mois passés dont des livres qui ne m’ont vraiment pas enthousiasmés. Je les ai lus car je m’étais engagée mais le cœur n’y était pas.
- les livres que j’avais pris avec moi étaient des livres très sérieux, difficiles d’abord et donc peu propices à la détente… cela n’a pas aidé… Je préférai faire des mots croisés, cela me semblait plus facile.
Enfin il me faut maintenant rédiger toutes les notes en retard commençons par celle que je me suis engagée à faire avant le 16 aout dans le cadre du partenariat de News Book et Points que je remercie encore de leur envoi du livre de Andrew Pyper « le marchand de sable va passer ».
Avant toute chose, il me faut vous dire, que j’ai été une fana de polards pendant des années. Ma bibliothèque contient des centaines de policiers en Français, Anglais, Allemands et même quelques Norvégiens et Italiens. Et oui pour moi, les policiers ont toujours été une excellente façon d’améliorer mes langues sans trop me fatiguer… Il faut avouer que le vocabulaire y est souvent simple. J’ai une faiblesse pour les écrivaines… je trouve leurs romans plus fins, moins brutus, parfois moins sanguinolent. Mais je ne suis pas sectaire, un bon Connelly ou Mankell faisait aussi l’affaire. J’ai du lire tous les Agatha Christie. Pendant des années, j’achetais les derniers Highsmith et autre maitresses Anglaises ou Américaines en version originale pour les lire plus vite. Pendant mon MBA, c’étaient les seuls livres que je pouvais lire… Et puis, je ne sais pourquoi une certaine lassitude s’est faite. Peu à peu, j’ai laissé tomber… J’ai remplacé par des romans. Tout cela pour dire que « le marchand de sable va passer » d’Andrew Pyper était le premier polard que j’ai lu depuis une éternité.
L’histoire commence avec la disparition d’un enfant dont on peut craindre le pire. Puis on découvre la genèse de cet enlèvement. Le père (Patrick Rush) est le narrateur du livre, est il victime ou coupable, on ne sait pas, on hésite et même lui ne semble pas toujours très bien savoir où il en est. On découvre peu à peu que l’on a sans doute à faire à un tueur en série et que ce tueur serait lié à un cercle de lecture dont Patrick a fait parti. Mais le coupable n’est pas toujours celui auquel on pense… Voilà pour l’histoire qui se passe au Canada. Je ne vais pas plus loin pour ne pas vous enlever du suspens.
Patrick Rush est un personnage ambigu. Il est veuf et ne se remet pas de la mort de sa femme. Son seul point d’ancrage est son fils. Il boit beaucoup, il a une vie sociale inexistante. Il se raccroche à une envie d’écrire qu’il a abandonné avant de réussir à écrire un best seller en partie grâce à ce cercle de lecture… mais peut être pas de la façon la plus honnête au monde. Ce best seller va le rendre riche mais aussi va être la source de tous ses ennuis.
Ce roman n’est pas un polard typique, il mélange des aspects fantaisy, thriller / horreur qui personnellement ne me parlent pas trop. J’ai passé un bon moment mais je n’ai pas vraiment cru à cette histoire. Cela fera certainement un bon film mais si vous êtes fan de polard, vous resterez sur votre faim. Peut être faut il plutôt s'intéresser aux thrillers et là vous y trouverez votre compte? Qui sait? Dans tous les cas, c'est un roman d'été, cela détend.
Voici la 1ère phrase : " Je ne savais pas mon fils capable de se repérer la nuit à l'aide des étoiles."
Merci encore à News Book et Points pour ce livre.
09:41 Publié dans littérature Anglophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2011
Journal de vacances suite et fin
Depuis la dernières note, nous avons fini notre séjour péniche vélo aux Pays Bas. Nous avons passé une semaine en Belgique à De Haan ( le Coq) et après 2 jours à Rouen où j'ai laissé la puce et le kjaereste me voilà dans le train pour Lyon.
Bilan de ces vacances: plus de 300 km de vélo avec un temps qui n'a pas toujours été au rendez vous mais à part 2 ou 3 jours où la pluie tombait à seau, nous avons eu de la chance et du soleil. Tiphaine a découvert la plage, le sable, la mer, elle s'est baignée les pieds dans la mer du nord. Le kjaereste a fait du vélo et a bien aimé ces grands balades le long des canaux tant en Belgique, qu'aux NL même si le dos a souffert. Nous avons passé de très bons moments en famille. Nous avons bien envie de repartir avec une telle formule l'an prochain. Nous avons beaucoup aimé l'organisation du voyage je vous recommande cela s'appelle cycletours. Ils ont des voyages dans différents pays dont un qui passe par Venise qui me tente bien pour l'an prochain...
Coté lecture par contre le bilan est maigre.... Seulement 2 livres à mon actif. Les paradisiaques de Pascal Quignard et Nous au Japon d'un illustre inconnu. J'en ai 2 en cours mais rien qui ne m'ait vraiment donné envie... Peut être ai je fait une cure... Par contre j'ai passé énormément de temps à faire des mots croisés.
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11/08/2011
Journal de vacances
Il me reste quelques livres dont les notes sont en suspens. Mais nous voila partis depuis plus d'une semaine et je n'ai ni trouvé le temps de les écrire ni vraiment celui de lire. Il faut dire que nous avons fait près de 900 km pour rejoindre les Pays Bas. Nous sommes passés par la Belgique où nous avons dormi à Louvain La Jeune. A moins d'être un passionné de Tintin ou plutôt de Hergé (car c'est de lui dont il s'agit principalement) je ne recommande pas la visite du musée qui ne présente que peu d'intérêt, sauf l'architecture du bâtiment qui est très sympa.
Le lendemain nous avons atteint la cote néerlandaise, plus précisément Sceveningen, 3 étoiles pour Michelin. Il faisait beau et nous avons pu diner le soir... Rien d'extraordinaire me direz vous, sauf qu'en ce moment l'été Européen est plutôt automnal si vous voyez ce que je veux dire... Dans cette station balnéaire très bétonnée, nous avons visité un aquarium qui a beaucoup plu à Tiphaine.
Puis nous avons passé 2 jours à Delft. Très jolie petite ville avec des canaux partout. C'était un séjour très agréable, avec un très bon restaurant "De Vis" sur la bestenplass.
Ensuite sejour au depart de Stavoren sur une péniche. Les deux premiers jours il a plu des cordes mais nous avons quand même fait 9 km de vélo avec un vent à décorner des boeufs. Lundi et mardi 50 et 60 km sur l'ile de textel. Le temps n'est pas génial mais au moins on peut faire du vélo et se balader. Tiphaine adore il y a des moutons, des chevaux, des vaches, des mouettes,... Elle dort aussi dans la carriole. Elle a un peu de fièvre depuis 2 jours mais aujourd'hui elle a mangé comme un ogre et avait l'air en forme donc nous attendons pour voir...
Bref comme vous le comprendrez, pas trop le temps de lire ou même de rédiger des notes...
18:48 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)