Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/11/2013

Biennale de Lyon déception

Ces derniers mois je suis allée voir plusieurs expos tant à Lyon qu'à Paris.

Il  y a d'abord la biennale à Lyon. Nous n'avons pas encore tout vu, il manque les étages 2 et 3 de la sucrière et la fondation Bouldukian. Mais pour l'instant les installations officielles tant à Vaise, qu'au Mac ou même le premier étage de la Sucrière ne m'ont pas laissé de souvenir impérissables. 

À Vaise le bateau rose de Barbies dans une église est intéressant et inattendu. Par contre pourquoi interdire les photos avec appareil alors que les i phones sont autorisés... C'est dommage parce que le décalage entre le bâtiment, les spectateurs fait une bonne partie de l'intérêt. 

Dans le cadre de Veduta, je vous recommande d'aller à Grigny, c'est mieux que la biennale officielle. Il y a un souterrain étonnant et puis surtout il y avait cette rotonde abandonnée avec les bruits enregistrés en haut des twin towers. Nous avons adoré cette installation, dommage qu'elle n'ait pas durée plus longtemps. 

Il nous reste encore quelques semaines pour voir la suite. Mais enfin rien qui ne nous a transporté comme en 2011 ou 2009.

Et vous vous en avez pensé quoi?

20:59 Publié dans Expo, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)

22/11/2013

Sombre dimanche d’Alice Zeniter

Sombre dimanche,
Les bras chargés de fleurs blanches,
Un dimanche matin, poursuivant mes chimères
La charrette de ma tristesse est revenue sans toi….


Un roman triste mais nécessaire.

Une très belle écriture, un style simple et efficace. Nous voilà plongé dans un univers clos mais soumis aux bourrasques de l’Histoire. Une famille hongroise habite dans une maison encerclée par les chemins de fer de Budapest. Cette maison c’est toute l’histoire de la Hongrie. Pays qui va subir les invasions les unes après les autres et puis quand le rideau de fer tombe, ce pays sombre dans un capitalisme effréné tout autant agressif et envahissant.

Imre est le petit fils de cette famille qui voit les femmes disparaitre, mourir. C’est une famille qui se tait. Il va découvrir au fur et à mesure, le passé de cette famille. C’est une découverte lente et difficile. Il va tenter de sortir de cet enfermement mais il semble prisonnier du passé. Il va tomber amoureux d’une jeune Allemande qui cherche à connaitre une vraie vie qui serait incarnée dans les ex pays communistes non corrompus par le capitalisme. Mais tout comme le Français communiste qui va séduire et détruire la sœur d’Imre, cette jeune femme va quitter le navire et abandonner Imre qui va se retrouver face à sa famille.

Le titre fait référence à une chanson et à un anéantissement qui va mener à un geste désespéré qui aura des conséquences sur plusieurs générations.

C’est un roman où les frontières entre liberté et asservissement sont indécises où les personnages les plus coupables ne sont pas ceux que l’on pense et où ceux qui semble savoir / détenir la vérité sont à la fois les plus mesquins et les moins attachants.
Un roman où l’on découvre l’Europe centrale et ses déchirements à travers cette famille qui symbolise les déchirements, les errements, les espoirs ratés et où l’ouverture n’apporte que peu de choses.


21/11/2013

Cornell au MBA Lyon

Dimanche dernier nous sommes allés voir l'expo Joseph Cornell au MBA. Il y avait foule mais étant arrivés avant 14h nous avons évité le pire.

Signalons que le MBA a édité une brochure pour les enfants très bien faite, et qu'ils mettent à la disposition des visiteurs des audio guides gratuits (dans la limite des disponibilités) bien entendu. Sachant que nous avons des cartes des musées de Lyon, cela fut une visite gratuite. Bel effort pour mettre l'art à la portée de tous.

C'est une expo intéressante je ne connaissais pas cet artiste, il y a des collages, des boîtes, des parallèles avec divers artistes surréalistes. Je vais sans doute y retourner un jour de semaine pour mieux voir. 



22:40 Publié dans Expo, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)

20/11/2013

Quand blanchit le monde de Kamila Shamsie

« Dans la cellule, on lui ôte ses chaines et on lui ordonne de se déshabiller. »

Un livre écrit par une écrivaine Pakistanaise. Je me demande si ce n’est pas le premier roman Pakistanais que je lis. C’est une belle découverte.

On suit la triste épopée de Hiroko qui réchappée de Nagasaki va se marier à un Pakistanais devenir musulmane. De cette union improbable, un fils va naitre. A travers son fils métis, qui a du mal à trouver sa place dans une société qui n’accepte pas la différence, elle va se retrouver plongée en Afghanistan.

C’est la grande Histoire vu au travers de la petite. Cette femme va vivre dans sa propre chair la bombe atomique. Elle restera toute sa vie sceptique face au coté sauveur des US. Mais par son histoire, sa famille se retrouvera mêler à une famille Américaine. Et les deux cotés vont se trouver confronter à des choix difficiles qui vont challenger leurs croyances les plus profondes.

On ressort chamboulé de ce livre. Le style n’est pas sans maladresse et certains éléments (comme la colonisation) sont un peu facile mais cela ne change pas le fait que c’est un livre intéressant. On note à quels points les individus sont des brins de paille que l’Histoire se charge de transporter à droite et à gauche. Où est le libre arbitre, quels choix peut faire l’individu pris dans ces tourbillons.

Il y a peu de place dans ce méandre pour le manichéisme. Le blanc et le noir n’existent pas vraiment.

Cet auteur est à suivre, elle nous offre un autre regard moins occidentalisé.

19/11/2013

Expo Paris

L'autre jour je suis allée voir une expo au Palais du Luxembourg. Il s'agissait des rêves dans la peinture de la Renaissance.  

J'ai retrouvé un tableau vu à Madrid d'el Greco. J'adore la palette de ce peintre. Normalement la peinture religieuse m'indiffère mais avec El Greco c'est différent. Je trouve ces tons acidulés et ces jeux de couleurs très intéressant. 

J'y suis allée car il y avait des tableaux d'Hyeronimus  Bosch et ce peintre me fascine. C'est un monde onirique et un style assez inimitable. 

Pour le reste ma foi, il y a belles esquisses sinon rien dont je me souviendrai dans quelques mois. 

22:38 Publié dans Expo, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)

18/11/2013

4 en 1 : L’énigme des Blancs Manteaux, L’homme au ventre de plomb, Le fantôme de la rue royale, L’affaire Nicolas Le Floch de Jean François Parot

Quatre livres en une note…

Des romans policiers avec un inspecteur que l’on retrouve pour de nouvelles enquêtes.

Rien de bien original, me direz-vous. Et bien vous vous trompez.

Vous allez vivre un voyage dans le temps. Car Nicolas Le Floch est inspecteur du roi sous Louis XV. Vous découvrirez le Paris du XVIIIème siècle.

Et ce sont ces particularités qui vont vous donner envie de lire ces romans. La plongée dans le système judiciaire, dans la cour du roi tout cela vous donne un aperçu de médicine, de philosophie, de religion, de croyances, etc…

Sinon, il y a la personnalité de Nicolas Le Floch, batard reconnu par son père marquis, qui va bénéficier d’entregent suffisant pour devenir un proche du roi. Il y aura des intrigues amoureuses etc. Tout cela n’a pas vraiment d’intérêt mais cela fait parti du genre.


Bref recommandé pour ceux qui aiment l’histoire et les polards

Un exemple de 1ere phrase de l’affaire Nicolas Le Floch «La voiture le manqua de peu, le bond qu’il fit pour l’éviter le précipita à pieds joints dans une mare de neige fondue empoissée de fange.»

17/11/2013

La voix impitoyable de Lilian Auzas

La voix 

Tous les mardis, j'accompagne la puce à une activité périscolaire. Cette activité dure 1h30, pendant ce temps, je pars soit faire des courses mais les Brotteaux c'est pas terrible en terme de supermarchés ou bien je vais à la bibliothèque. Cette semaine ce fut cette dernière option qui l'emporta. 

Ce jour là, j'ai lu un premier roman très court. Il faut dire que j'avais moins d'une
heure pour le lire. L'histoire se partage entre Berlin, Hambourg pendant la guerre et Paris. Une vieille dame tenaillée par les remords tente de se confier à un psychanalyste. En parallèle, elle va faire la connaissance de son jeune voisin, artiste, torturé par .... On ne sait pas trop quoi. Tous les deux ils créeront des liens et c'est tout naturellement que cette dame demande à son voisin de s'occuper de ses cendres lorsqu'elle mourra.

C'est un histoire triste, cette femme est torturée par les remords, son crime,je vous le laisse découvrir est inattendu... 

J'avoue ne pas franchement avoir compris le rôle du psy et son intervention sur la cassette. C'est peu crédible mais sinon c'est un livre qui a une atmosphère.

Cet auteur doit continuer à travailler il/elle a quelque chose.

16/11/2013

Cinquante nuances de Grey

Cela faisait des mois que j'avais réservé pour ma lectrice de la bibliothèque à domicile le livre cinquante nuances de Grey. Mais voilà lorsque je lui ai amené, elle venait de se l'acheter et donc je l'ai ramené. 

Voulant savoir ce qu'était ce best seller. Je l'ai lu.  J'y ai retrouvé, des accents de collection Harlequin. vous savez la jeune fille innocente et le beau prince riche. Ils s'aiment mais doivent traverser de terribles épreuves avant d'être réunis. 

Il y a de cela. 

Car l'héroïne est vierge... Et oui 22 ans, jamais d'amant ni même embrassée par contre une sorte de Madonne qui  s'ignore... Bref tout cela va changer lorsqu'elle rencontre Grey qui va l'initier aux plaisirs charnels avec une petite particularité qui sont son intérêt / passion / penchant pour les rapports sadomasochistes. Il va la déflorer à la hussarde  (avec son accord) et elle va aimer cela. Il lui propose un contrat de soumission, qu'elle va négocier... Elle va signer un CDA... Du jamais vu! Mais monsieur est une sorte de Bill Gates jeune donc il doit se protéger. Enfin comme c'est une trilogie, il faut bien garder du suspens pendant 3 romans... Alors il y a des ombres dans la vie de cet homme, et puis Ana ne se laisse pas faire, enfin pas tout le temps, et on devine que le frère de Grey aura un vilain rôle à jouer... 

C'est du roman à l'eau de rose avec beaucoup, beaucoup de sexe mais rien de terrible, ni même de très osé en terme de vocabulaire, cela ne devrait pas trop choquer à l'âge d'Internet...

Cela se lit bien mais c'est loin d'être un chef d'œuvre. Psychologiquement les personnage sont très simplistes. je ne suis pas certaine que quelqu'un qui aime ce genre de rapports sado maso soit prêt à  y renoncer si rapidement. Mais je ne suis pas une spécialiste. C'est très Américain et puis cela aurait été vraiment plus politiquement incorrect si les rapports avaient été inversés. Là nous sommes dans les clichés homme / femme un peu trop souvent. 

Néanmoins il ne faut pas bouder son plaisir, c'est un livre de plage, pas prise de tête... 

15/11/2013

La vérité sur l’affaire Harry Querbert de Joël Dicker

Tellement de gens ont écrit sur ce roman, qu’il ne me parait pas opportun de m’étaler.

J’ai aimé ce roman bien enlevé, on est pris par l’histoire. On a envie de savoir la fin. C’est du bel ouvrage.
J’y ai trouvé quelques parallèles / emprunts ? Avec le roman de Javier Cercas sur le soldat revenant du Vietnam pour le rapport écrivain / écriture, et un livre de Claudie Gallay qui se passe pendant le festival d’Avignon où l'appropriation du rôle de l'autre joue un rôle semblable.

Il ne me semble pas avoir trouvé ces rapports dans d’autres notes mais je ne les ai pas toutes lues.

Je serai curieuse de savoir ce que les passants qui lisent ces lignes en pensent.

13/11/2013

Parents après 40 ans de Marc Bessin, Hervé Levilain

Un livre qui fait le point sur la parentalité après 40 ans. Il remet les choses à plat et je dois dire que j’ai appris de nombreux éléments. D’abord ce livre démystifie l’évolution de ce phénomène. Avant la contraception libre et largement répandue, les parents de plus de 40 ans n’étaient pas si rares que cela. De nombreuses femmes avaient des enfants sur le tard, ils n’étaient que rarement voulus mais il fallait faire avec. Il y avait deux cas, les femmes avec de nombreuses enfants et le dernier était élevé par les autres ou alors c’est un dernier qui arrive longtemps après et dans ce cas on a la sensation que c’est plus difficile car la femme qui aurait pu avoir un certain repos, se retrouve dans les couches…

Déjà on notera la responsabilité / jugement qui est porté sur ces femmes, à qui on reproche une certaine sensualité débordante (sans se soucier de voir le rôle du père). De même le corps médical joue un rôle peu valeureux

Aujourd’hui et bien que les cas de parents après 40 ans sont moins nombreux que ce que l’on peut penser, il est clair que l’on fait référence le plus souvent aux mères alors qu’il est avéré que les pères (la biologie jouant un rôle) sont bien plus souvent représentés dans ces parents de plus de 40 ans. Dans ce livre, il y a plus de mère mais les pères sont présents dans certains cas.

Il y a le cas des femmes qui ont des enfants tard (carrière oblige ou choix de vie) et les jugements sont durs pour ces femmes ou alors il s’agit de cas de seconde famille (ou de famille reconstituée) et dans ce cas cela semble plus accepté.

Suivant s’il s’agit d’un choix réel ou de la volonté plus ou moins subie du partenaire, il semble que la parentalité se vit bien entendu de façon très différente.

Un livre éclairant.

Je serai curieuse de savoir comment les enfants de ces parents vivent la situation. Il y a fort à parier que la chose est très différente entre hier, aujourd’hui et demain !

Malheureusement une fausse manipulation informatique a fait disparaitre la première phrase de mon ordinateur.