Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/11/2013

Quand blanchit le monde de Kamila Shamsie

« Dans la cellule, on lui ôte ses chaines et on lui ordonne de se déshabiller. »

Un livre écrit par une écrivaine Pakistanaise. Je me demande si ce n’est pas le premier roman Pakistanais que je lis. C’est une belle découverte.

On suit la triste épopée de Hiroko qui réchappée de Nagasaki va se marier à un Pakistanais devenir musulmane. De cette union improbable, un fils va naitre. A travers son fils métis, qui a du mal à trouver sa place dans une société qui n’accepte pas la différence, elle va se retrouver plongée en Afghanistan.

C’est la grande Histoire vu au travers de la petite. Cette femme va vivre dans sa propre chair la bombe atomique. Elle restera toute sa vie sceptique face au coté sauveur des US. Mais par son histoire, sa famille se retrouvera mêler à une famille Américaine. Et les deux cotés vont se trouver confronter à des choix difficiles qui vont challenger leurs croyances les plus profondes.

On ressort chamboulé de ce livre. Le style n’est pas sans maladresse et certains éléments (comme la colonisation) sont un peu facile mais cela ne change pas le fait que c’est un livre intéressant. On note à quels points les individus sont des brins de paille que l’Histoire se charge de transporter à droite et à gauche. Où est le libre arbitre, quels choix peut faire l’individu pris dans ces tourbillons.

Il y a peu de place dans ce méandre pour le manichéisme. Le blanc et le noir n’existent pas vraiment.

Cet auteur est à suivre, elle nous offre un autre regard moins occidentalisé.

Les commentaires sont fermés.