08/04/2012
"combat de taureaux" de Yasushi Inoué suite et fin
Un recueil de cinq nouvelles :
Combat de taureaux : j'en ai parlé là
Le Pic de Kobandai : une histoire qui monte en puissance où l'on sent la catastrophe arrivée. Mélange de catastrophe naturelle et suicide...
Chemins : où le prétexte des chemins emmènent l'auteur à considérer la vie, l'enfance
Les Roseaux : Il est également question de souvenirs, d'enfance, d'une cousine broyée par le système.
Les Gants de Mr Goodor : une nouvelle où l'auteur présente une partie de l'histoire de sa famille dont la grand mère concubine de son arrière grand père.
Dans toutes ces nouvelles, les femmes ont un rôle assez important mais il est à noter qu'elles sont corsetées par la tradition et leur place assignée dans la société.
Je confirme ma première impression. "Le fusil de chasse" m'a d'avantage impressionné. Dans certaines pages, j'ai retrouvé la même aisance, fluidité, poésie des mots mais ni au même niveau, ni sur la longueur.
Et vous, qu'en pensez vous?
12:23 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2012
1Q84 : 2eme tome Murakami.
Oulala, j'ai honte, j'ai lu ce livre il y a bientôt 3 mois et j'ai quasiment tout oublié. Il me faut vraiment m'astreindre à une discipline plus rigoureuse et rédiger mes notes de lectures plus rapidement. En plus comme il s'agit du second tome, je ne me souviens plus de quand est ce qu'il démarre. En tout cas on continue à découvrir la vie des deux principaux protagonistes dont on découvre (mais on le pressentait) dans le premier tome qu'ils se sont déjà croisés. Le jeune homme va se trouver très impliqué dans le roman et la vie de la jeune fille qui a fui une secte créée par ses parents. Il va se retrouver de plus en plus isolé.
La jeune fille va devenir la meurtrière du gourou... Meurtre commandité mais également demandé par le gourou dont on découvre qu'il est à la fois bourreau et victime. Elle était isolée et elle se retrouve en fuite.
Ils se croisent, se cherchent mais sans le savoir et ne se trouvent. La fin est surprenante car je pensais la jeune femme enceinte mais cela ne semble pas le cas.
En tout cas c'est du Murakami, les univers parallèles paraissent plus vivants que le réel. Par contre c'est noir, très noir...
J'ai hâte de lire le suivant et dernier tome.
1ère phrase à compléter après le week end.
22:03 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (3)
26/03/2012
Aujourd'hui : j'éviterai de dire que "combat de taureaux" de Yasushi Inoué
est mon oeuvre préférée de Inoué pour 2 raisons:
1- je n'ai pas lu toutes les oeuvres de cet auteur prolixe.
2- j'ai adoré "fusil de chasse" et je n'ai pas retrouvé le même plaisir dans cette histoire.
Le titre est trompeur. Il n'est que très peu question de tauromachie mais plutôt d'histoires / de destins d'hommes qui se croisent et se mêlent dans le Japon détruit de l'après guerre. On y croise un rédacteur en chef et sa maitresse, des chefs d'entreprises plus ou moins roublard, un patron de journal, une sorte d'entremetteuse sous la forme d'un associé.
Cette nouvelle a eu le prix Akugatawa qui équivaut à un prix Goncourt réservé aux jeunes auteurs.
Et hop une pirouette pour faire le 366 du jour et une note sur le dernier livre lu. Il le fallait car j'accumule beaucoup de retard dans les notes de lecture.
21:50 Publié dans Drôle d'endroit pour une rencontre, Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2012
Le fusil de chasse de Yashushi Inoué
Je viens de relire avec grand plaisir, ce récit découvert il y a quelques années. Cette nouvelle d’une cinquantaine de pages est magnifique. Elle s’articule autour de cinq personnages. Le narrateur rapporte une anecdote qui va lui permettre de prendre connaissance d’événements très intimes de la vie d’un homme qu’il n’a qu’entraperçu et qu’il ne connaitra jamais. Cet homme va lui faire parvenir trois lettres de femmes différentes qui vont relater les mêmes événements mais vus par leurs propres prismes.
La première lettre est écrite par une jeune fille qui va prendre connaissance de ces fameux événements à travers le journal de sa mère. Elle va les interpréter à sa façon. C’est une vision un peu naïve, liée à sa jeunesse et à la perte d’illusions. Il y est question de couleurs, de tristesse, de perte… J’ai noté cette très jolie image : « Ma langue est paralysée par le chagrin, par un chagrin qui ne concerne pas seulement Mère, ou vous, ou moi, mais qui embrasse toute chose : le ciel bleu au dessus de moi, le ciel d’octobre, l’écorce sombre des myrtes, les tiges de bambou balancées par le vent, même l’eau, les pierres et la terre. Tout ce qui dans la nature frappe mon regard se colore de tristesse quand j’essaie de parler. Depuis le jours où j’ai lu le journal de Mère, j’ai remarqué que la nature changeait de couleur plusieurs fois par jour, et qu’elle en change soudainement, comme à l’instant où le soleil disparait, caché par les nuages…. En plus des trente couleurs au moins que contient une boite de peinture, il en existe une, qui est propre à la tristesse et que l’œil humain peut fort bien percevoir. »
La seconde lettre est celle de la femme de cet homme. C’est une lettre où elle lui demande le divorce, où elle lui raconte qu’elle a découvert son infidélité très tôt et que c’est ce qui l’a amené au bord de la folie et à le tromper très régulièrement. Elle règle ses comptes dans tous les sens du terme. Il y a de la dureté, de la douceur, un mélange très particulier de naïveté et de trivialité.
La dernière lettre est celle de la femme aimée (la mère de la première femme) qui raconte sa version des faits. On l’y découvre une femme à la veille de sa mort qui va essayer de faire connaitre sa véritable personnalité à son amant de toujours. Il y est beaucoup questions du passé mais très peu de regrets contrairement à ce que pouvaient laisser croire les deux premières lettres. Et dans tous les cas pas les regrets auxquels auraient pu faire penser le journal.
On ne saura jamais ce qui s’est passé dans la tête de l’homme qui est le personnage de ces lettres… Si ce n’est à travers le poème du narrateur. Et j’avoue que je trouve cela très fort.
C’est très bien écrit. C’est une écriture fluide, simple et forte à la fois. Je dirai presque qu’il y a un certain suspens. Le livre que j’ai contient 4 autres nouvelles / romans et j’ai hâte de les lire mais je vais prendre le temps de les déguster.
Comme d’habitude la première phrase : « Un jour, il m’arriva de donner au Compagnon du chasseur (cette modeste revue publiée par la Société des chasseurs du Japon) un poème intitulé Le fusil de chasse. »
21:18 Publié dans Coup de coeur, Littérature Japonaise, Livres, Top Ten | Lien permanent | Commentaires (0)
31/12/2011
1Q84 Livre 1 Avril - Juin de Haruki Murakami
J'aime la littérature Japonaise. En 2011, j'ai lu 6 livres dont les auteurs sont Japonais, soit 10% de toutes mes lectures. C'est un monde différent qui me permet d'appréhender, de toucher un peu cette culture fascinante.
Et dans la littérature Japonaise, en ce qui me concerne, il y a un auteur qui sort du lot... C'est Murakami (attention Haruki pas Ryu).
Cet auteur a une écriture reconnaissable entre toute. Il écrit des histoires où le réel et la fiction se mélangent sans que l'on sache toujours où l'on est. Il y est question de solitude. Je pense que c'est vraiment la marque de Murakami, la solitude et la fragilité de ses personnages. Les hommes et les femmes se croisent mais ne se rencontrent pas vraiment ou alors pour des instants éphémères. C'est un univers onirique.
On parle régulièrement de Murakami pour un prix Nobel de littérature. Je pense (mais qui suis je pour dire cela) qu'il le mériterait bien...
Dans ce dernier roman, l'atmosphère est plus lourde, de façon grandiloquente (mais je ne sais pas comment l'exprimer autrement) on sent la présence du "mal". C'est peut être moins onirique et plus fantaisy si on doit vraiment mettre une étiquette. Je ne vais pas en faire un résumé car il est facile d'en trouver un sur internet et puis il me parait difficile de le faire sans vous dévoiler l'intrigue.
J'aime cette façon d'alterner les chapitres qui permet de retrouver les 2 personnages principaux. Cela augmente le suspens. Tous les deux ont plus en commun que ce que l'on peut penser de prime abord.
J'aime les descriptions, les fêlures de ces personnages, leurs peurs et leurs attentes.
Il y est question de sectes, de violence aux femmes, d'enfants, ...
Pour ceux que cela interesse, il faut savoir que Belfond a choisi de publier 1Q84 en 3 tomes alors qu'au Japon il n'y en a que eux... Il n'y a pas de petits profits...
J'ai hate de lire le second tome que je viens de recevoir à Noël. Merci Nath et Seb
"La radio du taxi diffusait une émission de musique classique en stéréo. C'était la Sinfonietta de Janacek."
18:32 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2011
"La marche de Mina" de Yoko Ogawa
Une très jolie première phrase:
"La première voiture dans laquelle on m'a transportée après ma naissance était un landau arrivé de la lointaine Allemagne à travers les mers, avec une frise de laiton ciselé appliquée tout autour."
D'accord elle ne vaut celle de l'Africain mais elle pose ce roman.
Dans le livre Japonais que j’ai fini en rentrant de Madrid, il n’est pas question de tremblement de terre, ni de tsunami, même si l’action se passe à Kobe. Non il y est simplement question d’une année qui va transformer la vie d’une adolescente en 1972.
Tomoko a perdu son père. Sa mère va suivre une formation et doit l'envoyer vivre chez sa sœur pendant un an. Mina va découvrir une famille et une vie très différente des siennes. Je vous donne quelques indications sur cette famille :
- La tante est semi alcoolique et passionnée par les coquilles dans les textes. Elle est mariée à un homme, directeur d’une usine de boisson type coca cola.
- Cet oncle, très charismatique et exotique (sa mère est allemande), a une double vie que Mina va peu à peu découvrir.
- Un cousin qui étudie en Suisse pour lequel Mina éprouvera ses premiers émois amoureux.
- La cousine de Tomoko: Mina. Jeune fille asthmatique qui collectionne les boites d’allumettes et qui lit énormément.
- La grand-mère allemande Rosa, rescapée d’une famille juive qui a disparu dans la Shoah (en particulier sa jumelle).
- La cuisinière (sorte de majordome) a le même âge que la grand-mère et elle est devenue sa jumelle de substitution. Elle est passionnée par les concours et est la colonne vertébrale de la famille.
- Un jardinier, homme à tout faire.
- Et surtout ne pas oublier un hippopotame nain qui sert de taxi à la cousine…
Cette famille et cette année hors de son univers habituel va transformer Tomoko. Elle va découvrir la lecture, ses premiers émois amoureux, le hand ball et les jeux olympiques de Munich, l’indépendance… De la suite de la vie de Mina, on apprend peu de chose, elle n’a pas eu d’enfant mais est devenue bibliothécaire (suite de cette année), elle est en contact avec sa cousine et sa famille mais de façon peu régulière par contre cette année reste gravée dans sa mémoire.
C’est un joli roman, avec une écriture simple sans esbroufe. On découvre le monde d’une adolescente qui se trouve confrontée à la vie des adultes, avec toutes les contradictions, les mystères et les bizarreries que cela implique.
Je lirai avec plaisir un nouveau roman de cet auteur car sans être LE roman du siècle, c’est un univers qui m’a plu.
Post note: je viens de me rendre compte en lisant cette note que j'avais déjà lu deux livres de Yoko Ogawa le musée du silence et Amours en marge. décidément, ces fiches de lecture sont parfaites pour garder une trace de mes lectures.
20:43 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
14/01/2011
Les vestiges du jour. Kazuo Ishiguro
Voila un livre que j'avais commencé depuis une éternité et pour je ne sais quelles raisons, il était resté de coté. Une gastro m'aillant mis à plat, je l'ai repris et j'ai été bien inspiré.
Bien que l'auteur soit né au Japon, il vit en Angleterre depuis ses 5 ans.
Son livre présente l'Angletterre de l'entre deux guerre. Un majordome, espèce en voie de disparition s'il en est, part en voyage pour la première fois de sa vie. Et lors de ce voyage il va faire le point sur sa vie. Enfin disons plutôt qu'il va se souvenir de certains événements qui au fur et à mesure prendront une toute autre tournure. Cet homme qui a tout donné pour son métier, au nom d'une certaine "éthique" professionnelle. On s'appercoit qu'il y a finalement laissé toute sa vie... Et que en se remettant à un tiers, il y a laissé sa si chère dignité. Il mettra des dizaines d'annees avant de voir qu'il a aussi laissé passer l'amour.
Il serait sans doute grandiloquent d'y voir une dénonciation de l'irresponsabilité et de la non clairvoyance face à la montée du nazisme. Mais en tout cas, ce livre apporte un éclairage sur l'entre deux guerre et les égarement d'une part de la noblesse Anglaise. Et bien que je n'aime pas les déclarations de Mr Lewis sur l'amateurisme, je dois avouer qu'il a sans doute raison en tout cas en terme de diplomatie... Les derniers éléments Wikileaks le montre. J'aimerais croire qu'il ait encore tort pour le business. Malheureusement la vie de tous les jours me laisse penser que les affaires sont encore plus concernées par ce professionnalisme. Un petit extrait pour la route... Bonne lecture.
"Pardonnez moi, messieurs, mais vous n'êtes qu'un tas de rêveurs naïfs. Et si vous n'insistiez pas pour vous mêler des grandes affaires de la planète, vous seriez réellement charmants. Prenons notre bon hôte. Qu'est ce qu'il est? Un gentleman. Personne ici, j'en suis sur n'ira dire le contraire. Un gentleman anglais, à l'ancienne. Loyal, honnête, plein de bonnes intentions. Mais sa seigneurerie ici présente est un amateur...
Tous tant que vous êtes, gentleman loyaux et pleins de bonnes intentions, je vous le demande, avez vous une idée de la façon dont le monde est en train d'évoluer autour de vous? L'epoque où vous pouviez agir en suivant vos nobles instincts est terminée. Sauf qu'en Europe vous n'avez pas l'air de vous en douter. Les messieurs dans le genre de notre bon hôte croient toujours que c'est leur affaire de se mêler de questions qu'ils ne comprennent pas... Vous autres Européens, vous avez besoin de professionnels pour veiller sur vos affaires. Si vous ne le reconnaissez pas rapidement, vous êtes voués à la catastrophe. Un toast, messieurs. Je voudrais porter un toast. Au professionnalisme......
Je dirai simplement ceci. Ce que vous désignez du terme d'"amateurisme", n'est autre que ce que la plupart d''entre nous, je pense, préfèrent continuer à appeler "l'honneur". ....
Je crois que j'ai une idée assez précise de ce que vous entendez par " professionnalisme". Cela veut dire, semble t-il, parvenir à ses fins par la tricherie et la manipulation. Cela veut dire que l'on fait ses choix par cupidité, par soucis de son intérêt, au lieu d'être mû par le désir de voir la bonté Et la justice l'emporter dans le monde."
A noter que je mets ce livre dans la catégorie littérature anglophone et / ou japonaise...
22:11 Publié dans littérature Anglophone, Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2011
Parade de Yoshida Shuichi
Pendant les vacances, je n'ai lu qu'un livre.... Un seul.... Honte sur moi. C'est la faute au père Noel et oui il m'a amèné un cadeau qui m'occupe toute la journée.
Néanmoins le seul livre que j'ai lu était plutôt bon. Encore un Japonnais. Une histoire de colocation entre 4 jeunes adultes qui sera petit à petit perturbée par l'arrivée d'un cinquième élément : le plus jeune mais pas le moins naïf ni le moins abimé. Une colocation, loin de l'auberge Espagnol. Une histoire qui montre que chacun présente une facette adaptée à cet endroit et pas leur vraie personnalité.
'pour moi, vivre ici, c'est un peu comme chatter sur internet'
Un roman raconté par les différents personnages mais qui ne racontent pas les mêmes événements, plutôt la vie de chacun mais où bien entendu certaines choses sont communes et où l'on s'aperçoit très vite des problèmes de communication. Où les innocents et les coupables ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Un bon roman, une réflexion sur la vie moderne et l'entrée dans l'age adulte. Un roman qui vous donne un aperçu de la vie japonaise mais qui parle de la difficulté de vivre en général.
UN auteur à suivre en ce qui me concerne.
22:38 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2010
Rêves de Russie Inoue Yasushi
Je viens de finir un livre étonnant. Il ne peut pas plaire à tout le monde. Je ne sais pas s’il m’a vraiment plu mais il restera dans tous les cas dans ma mémoire. Il s’agit de « Rêves de Russie » de Inoue Yasushi
Un navire Japonais fait naufrage, une partie de l’équipage va s’échouer sur une des îles du détroit de Behring. C’est le début de 10 ans d’errance que ces marins vont passer en Russie avant de retourner au Japon pour 2 des 4 derniers survivants.
Ce livre est basé sur une histoire vraie de la fin du 18éme siècle. Le livre alterne le récit de ce qui arrive à Daikokuya Kôdayû, capitaine du Shinshômaru, avec des moments où l’on découvre l’histoire de la Russie de cette époque, enfin principalement de la Sibérie. On y voit un homme qui veut à tout prix rentrer chez lui. Et qui de retour, remarquera que son pays le rejette comme il repousse tout ce qui est étranger. En effet à l’époque, le Japon était fermé à tout courant étranger.
Le sommaire fait référence à un Ulysse malheureux. C’est une image que je n’aurais pas trouvée mais qui me plait beaucoup. A noter que en dehors de ce capitaine, 2 autres marins resteront en Russie car ayant été baptisés, ils sont devenus citoyens Russes. C’est impressionnant de découvrir l’emprise de la religion. On a beau le savoir, cela reste théorique.
A noter que c’est le 3ème roman que je lis de Yasushi : j’ai lu « le fusil de chasse » et « le maître de thé ». Le 1er était bouleversant et superbement écrit (enfin la traduction lui rendait vraiment justice). Par contre le 2nd était trop expert pour moi. Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris. Je pense qu’il faut vraiment être au fait de l’histoire Japonaise pour comprendre ce récit. Mais j’ai aimé le style.
21:29 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2010
"La soeur qui portait des fleurs" de Natzuki Ikezawa
Alors voilà après Mankell, le choix était rude.. Mais j’aime la littérature Japonaise alors après l'Amérique du Sud et la Scandinavie... je suis partie plus à l'Est.
Cela serait outrecuidant d’affirmer que je m’y connais mais bon j'aime bien. Cela fait des années que je découvre de nouveaux auteurs. C’est l’occasion de découvrir un nouveau monde, un nouvel univers avec des valeurs et un système de pensée et de perception radicalement différent.
Mon préféré reste Murakami Haruki. Il semble qu’il soit pressenti pour le prix Nobel et je dois avouer que j’adore son écriture. « Kafka, sur le virage » Norwegian wood sont des livres que je n’oublierai pas. Je trouve que cette littérature est très onirique.
Cette fois j’ai découvert un nouvel auteur : Ikezawa. C’est très différent de Murakami. Ce livre est basé sur des faits réels ce qui lui donne une atmosphère particulière, en plus il se passe à Bali ce qui n’a pas grand-chose à voir avec le monde Japonais.
Un jeune peintre, talentueux, en rupture avec ses parents, et globe trotter s’enfonce dans la drogue après une rencontre néfaste avec une femme et un accident dont il se sent responsable. Il tente plusieurs fois de sortir de l’héroïne. Après son arrivée à Bali, il va en acheter une dernière fois mais c’est la fois de trop. Il tombe dans un piège et pars en prison. C’est l’enfer qui continue. En tant qu’étranger, il fait un très bel appât et il risque la peine de mort. Sa jeune sœur va venir à son secours.
Ce livre est construit en parallèle avec des chapitres alternants entre le frère et la sœur. On découvre la descente du frère dans la drogue ainsi que sa découverte de la peinture. Sa sœur narre son chemin pour sauver son frère mais aussi sa découverte d’une nouvelle culture. Car il ne faut pas oublier que ce roman se passe à Bali. Et je crois que c’est ce que j’ai aimé dans ce roman : des morceaux de culture Balinaise nous sont peu à peu présentés. La jeune sœur tout d’abord très réticente va finir par aimer cette ile. J’y ai moins vu l’amour fraternel que Bali.
Auteur : Natsuki Ikezawa
Traducteur : Corinne Atlan | Corinne Quentin
Genre : Romans et nouvelles - étranger
Editeur : P. Picquier, Arles, France
ISBN : 978-2-87730-720-8
GENCOD : 9782877307208
Vu ici
Ikezawa s'est inspiré de faits réels survenus dans les années 1980 pour élaborer la trame de ce roman qui célèbre la force rédemptrice des liens fraternels. Un jeune peintre japonais, Tetsurô, voyage dans le paradis tropical de Bali, en quête d'inspiration. Happé par une rencontre féminine néfaste, il devient héroïnomane et se retrouve en prison en Indonésie pour détention de stupéfiants, charge passible de la peine de mort dans ce pays. Sa sœur, avec qui il partage depuis l'enfance une complicité sans faille, va lui porter secours de manière opiniâtre et dévouée. Bravant les avocats véreux et les juges corrompus, dans un pays qui n'est pas le sien, Kaoru devra se fondre dans les pratiques locales et s'inspirer de la dévotion et des prières balinaises, pour trouver la force de sauver Tetsurô
22:19 Publié dans Littérature Japonaise, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)