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31/03/2011

"Passagers de l’Archipel" de Anne Catherine Blanc

Offert par le www.blog-o-book.com Merci.  


J'en ai déjà parlé dans la note d'hier donc je ne recommence pas depuis le début. Allez y vous y découvrirez les 3 premières nouvelles.

J'ai lu les trois dernières nouvelles et je dois avouer que mon plaisir est allé croissant. J'ai aimé Colette et sa découverte de Tahiti mais surtout de l'amitié.

Dommage qu'elle n'ait pas su dire bye bye à la routine de son pays saturnien.

Enfin la chute de la dernière nouvelle m'a beaucoup plu. Elle m'a fait rire. Ces gendarmes faisant face à cette mama antipathique mais qui pense avoir le dessus et qui va se faire avoir par sa propre prétention. Qui l'eut cru...

Un très bon livre, avec des personnages très différents mais qui sont émouvants ou énervants suivant les cas. En tout cas attachants. Une belle écriture, stylée mais sans trop de fioritures. Classe mais pas ampoulée... Bref du bonheur. Une découverte.

Merci encore à www.blog-o-book.com et à Mme Blanc et aux éditions Ramsay.

30/03/2011

Interlude

Depuis les Pérégrins, j’ai commencé 2 romans que m’a offerts le www.blog-o-book.com Merci encore à eux.
 
« Passagers de l’Archipel » de Anne Catherine Blanc et «le cercle de la prophétie» de Mireille Michéle.

Je vous livre mes premières impressions.
 
« Passagers de l’Archipel » est composé de 6 nouvelles qui se passent sur l’ile de Tahiti. En fait ces passagers ne sont pas des voyageurs comme dans les Pérégrins mais des habitants de l’ile qui en vivant font un passage sur cette terre (enfin c’est mon interprétation du terme passagers). Ce sont des personnes lambda mais avec des destins plus ou moins tragiques. J’ai lu 3 nouvelles. On y trouve :
1- Une enfant orpheline avec un destin tragique
2- Un chinois et un tatoueur voisins, qui ont en commun leur amour des signes.
3- Un homosexuel
 
Pour l’instant, j’ai aimé le style. C’est bien écrit. C’est une découverte de Tahiti non pas par les paysages mais par les habitants, leur langue, leur destin. Ma nouvelle préférée est celle du chinois et de son voisin. Cette valse entre ces deux vies et ces signes est agréable à lire, voire même poétique.
 
L’autre livre me parle moins. Cela me fait de la peine car c’est un premier roman pour un nouvel éditeur. En plus, c'est un cadeau avec un très beau marque page J’aurais aimé n’en dire que du bien … Pour le bémol : je trouve le style ampoulé et assez maladroit

exemples: je laissais couler le liquide salé de les yeux p104. je réalisais ce qu'il voulait faire de moi avec stupeur; me forcer contre ma volonté, faire de moi son objet, salir mon intimité et souiller mon corps... P 46


Par contre l’histoire est originale et il y a une très belle couverture.
 
 

26/03/2011

Les Pérégrins de Olga Okarczuk

 
J’ai enfin fini les Pérégrins de Olga Okarczuk. Quel soulagement, je comptais les pages restantes….

Je vais être de très mauvaise foi mais même sa première phrase est plate : « J’ai cinq ou six ans »
 
Pour un roman sur le voyage (ou plutôt sur les gens qui voyagent) je ne peux pas dire qu’il m’ait vraiment transporté (dans le sens de ravie)… J’ai failli laisser tomber au bout de 50 pages.
 
Ce roman est une suite de personnages différents ayant en commun le fait qu’ils voyagent, et l’intérêt, plus ou moins prononcé, pour la plastination (technique d’embaumement du corps humain / animal). Certains de ces personnages apparaissent, disparaissent, on ne sait pas trop pourquoi. Cela peut être des voyages temporels (retour historique) et géographiques.
 
J’ai aimé cette Polonaise immigrée aux antipodes, par contre les autres m’ont souvent laissé indifférent. C’est poussif. J’y ai retrouvé l’idée de l’Homme qui parle de Llosa dans cette secte russe qui doit voyager pour ne pas se laisser emporter par l’adversité. Mais franchement cela n’a pas l’intérêt d’un Llosa.
 
Mme Olga Okarczuk, je ne vous relirai pas.

24/03/2011

"La marche de Mina" de Yoko Ogawa

Une très jolie première phrase:

"La première voiture dans laquelle on m'a transportée après ma naissance était un landau arrivé de la lointaine Allemagne à travers les mers, avec une frise de laiton ciselé appliquée tout autour."

D'accord elle ne vaut celle de l'Africain mais elle pose ce roman.

Dans le livre Japonais que j’ai fini en rentrant de Madrid, il n’est pas question de tremblement de terre, ni de tsunami, même si l’action se passe à Kobe. Non il y est simplement question d’une année qui va transformer la vie d’une adolescente en 1972.
 
Tomoko a perdu son père. Sa mère va suivre une formation et doit l'envoyer vivre chez sa sœur pendant un an. Mina va découvrir une famille et une vie très différente des siennes. Je vous donne quelques indications sur cette famille :

- La tante est semi alcoolique et passionnée par les coquilles dans les textes. Elle est mariée à un homme, directeur d’une usine de boisson type coca cola.

- Cet oncle, très charismatique et exotique (sa mère est allemande), a une double vie que Mina va peu à peu découvrir.

- Un cousin qui étudie en Suisse pour lequel Mina éprouvera ses premiers émois amoureux.

- La cousine de Tomoko: Mina. Jeune fille asthmatique qui collectionne les boites d’allumettes et qui lit énormément.

- La grand-mère allemande Rosa, rescapée d’une famille juive qui a disparu dans la Shoah (en particulier sa jumelle).

- La cuisinière (sorte de majordome) a le même âge que la grand-mère et elle est devenue sa jumelle de substitution. Elle est passionnée par les concours et est la colonne vertébrale de la famille.

- Un jardinier, homme à tout faire.

- Et surtout ne pas oublier un hippopotame nain qui sert de taxi à la cousine…
 
Cette famille et cette année hors de son univers habituel va transformer Tomoko. Elle va découvrir la lecture, ses premiers émois amoureux, le hand ball et les jeux olympiques de Munich, l’indépendance… De la suite de la vie de Mina, on apprend peu de chose, elle n’a pas eu d’enfant mais est devenue bibliothécaire (suite de cette année), elle est en contact avec sa cousine et sa famille mais de façon peu régulière par contre cette année reste gravée dans sa mémoire.
 
C’est un joli roman, avec une écriture simple sans esbroufe. On découvre le monde d’une adolescente qui se trouve confrontée à la vie des adultes, avec toutes les contradictions, les mystères et les bizarreries que cela implique.
 
Je lirai avec plaisir un nouveau roman de cet auteur car sans être LE roman du siècle, c’est un univers qui m’a plu.

Post note: je viens de me rendre compte en lisant cette note que j'avais déjà lu deux livres de Yoko Ogawa le musée du silence et Amours en marge. décidément, ces fiches de lecture sont parfaites pour garder une trace de mes lectures.

18/03/2011

Japon : une initiative superbe

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N'ayant ni le style, ni les mots pour dire ma peine, je voulais partager avec vous ces dessins et ce projet car finalement peu importe la forme, ce qui compte est le résultat.

Je pense que nous allons acquérir un de ces dessins si cela est possible.


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Et vous, est ce que vous aimez? est ce que l'on peut sourire? Je ne sais pas vraiment...

Ces gens sont si stoïques; c'est impressionnant, je ne pense pas avoir la même force de caractère.

Donc voici le blog dont sont tirès tous ces dessins, on pourra acheter un livre ou participer aux enchères.

http://cfsl.net/tsunami/


L'horizon de Patrick Modiano

Pour mon RDV des grandes lectrices du mois de mars, nous avons fixé comme lecture « Rosa Candida » et « L’horizon ». Je suis sure que nous parlerons également de « Pierre de patience » car nous l’avons toutes lu et il nous a marqué. Mais revenons à l’horizon.
 
J’ai lu ses 172 pages d’une traite dans l’avion qui m’emmenait à Madrid.
 
Sa première phrase : « Depuis quelques temps Bosmans pensait à certains épisodes de sa jeunesse, des épisodes sans suite, coupés net, des visages sans noms, des rencontres furtives. »
 
J’avoue être un peu perplexe. J’ai l’impression d’une histoire inachevée. Ces personnages, découvert petit à petit, j’aurais aimé en savoir plus sur certains d’entre eux.
 
L’action semble se passer alors que le narrateur à 60 ans. Cet homme a des flashbacks, des bribes de souvenirs qui lui reviennent en mémoire, datant de ses 20 ans vers 1968 (les CRS, les étudiants, l’Algérie? On n’en saura pas plus). Une certaine Margaret le hante, elle est au centre de ces souvenirs. Au départ, elle semble avoir disparu de façon tragique, mais au fur et à mesure du livre, les personnes évoquées que l’on croyait disparues vont réapparaitre … avec 40 ans de plus. Le narrateur est poursuivi par ses fantômes et racontent ceux de Margaret. Puis c’est le tour de Margaret de nous parler, mais cela n’éclaircit pas vraiment les événements.
 
Il semble que ces deux personnages aient été élevés dans des familles dysfonctionnelles. Ils sont peu surs d’eux. Ils se sentent poursuivis. On ne sait où commence la réalité des menaces et les fantasmes. La femme déménage et coupe les ponts régulièrement, harcelée par un homme qui semble dangereux mais est-ce la seule source de ses tourments. Que s’est il passé pour sa mère française, qui lui donne naissance au lendemain de la seconde guerre mondiale dans Berlin détruit? Qu’a fait Margaret pour avoir peur de la police ? Que sont ces agences intérimaires pour lesquelles travaille Margaret, qui servent de sous traitant à la police ? Pourquoi se fait-elle renvoyer par les Fernes ? Ont-ils découvert quelque chose de son passé ? Pourquoi le Dr Poutrel et Yvonne Gaucher sont ils arrêtés par la police ? Qui est ce Mr Bagherian ? Et surtout pourquoi Margaret disparait elle et ne donne plus signe de vie à Bosmans ??
 
Autant de questions sans réponses. Peut être mes amies grandes lectrices pourront me donner des pistes…
 
En tout cas arrivée à l’hôtel, j’ai relu la moitié de ce livre pour essayer de trouver des réponses à mes questions. J’étais en effet persuadée que ma lecture rapide (trop sans doute) avait laissé échapper des indices.
 
Ce livre semble insister sur les possibles de la vie, sur les gens que l’on croise une fois ou plus, sur ces destins que l’on ne connait pas et sur les possibles que l’on ne connaitra pas non plus.
 
Quelques phrases sélectionnées :
 
- Le présent est toujours plein d’incertitudes, hein ? Vous vous demandez avec angoisse ce que va être le futur, hein ? Et puis le temps passe et ce futur devient le passé, hein ?
- Ces fragments de souvenirs correspondaient aux années où votre vie est semée de carrefours, et autant d’allées s’ouvrent devant vous que vous avez l’embarras du choix. Les mots dont il remplissait son carnet évoquaient pour lui l’article concernant la « matière sombre » qu’il avait envoyé à une revue d’astronomie. Derrière les événements précis et les visages familiers, il sentait bien tout ce qui était devenu une matière sombre : brèves rencontres, rendez vous manqués, lettres perdues, prénoms et numéro de téléphone figurant dans un ancien agenda et que vous avez oubliés, et celles et ceux que vous avez croisés sans même le savoir. Comme en astronomie, cette matière sombre était plus vaste que la partie visible de votre vie. Elle est infinie. Et lui, il répertoriait dans son carnet quelques faibles scintillements au fond de cette obscurité. Si faible, ces scintillements, qu’il fermait les yeux et se concentrait, à la recherche d’un détail évocateur lui permettant de reconstituer l’ensemble, mais il n’y avait pas d’ensemble, rien que des fragments, des poussières d’étoiles… »
 
- Le printemps de l’hiver

 
Modiano réussit parfaitement à illustrer la sensation du temps qui passe, des possibles qui peu à peu disparaissent, ou laissent place à d’autres options…
 
L’horizon : c’est l’avenir.
 
Il me semble que l’auteur nous fait part de son expérience du temps qui passe. Cela ne m’étonnerait pas si Modiano allait vers ses 50 ans.  Son style est léger, il vous entraine dans son histoire.
 
J’ai décidé de lire un autre de ses livres pour voir si je retrouve ce style et quels sont les autres thèmes qu’il traite. Car en fait je ne sais toujours pas si j’aime ou pas Modiano…
 

14/03/2011

"Les saisons de Giacomo" de Mario Rigoni Stern

Et voilà j’ai fini « les saisons de Giacomo » de Mario Rigoni Stern.

C’est un livre surprenant.

Stern est comparé dans la présentation du livre à Primo Levi et Italo Calvino… Adorant Calvino et aillant été très émue par « Si c’est un homme », j’avoue être restée un peu sur ma faim car avec de telles comparaisons, je m’attendais à autre chose mais c’est le seul bémol.

L’entre deux guerre en Italie dans une région montagneuse à la frontière de l’Autriche, on découvre le quotidien de Giacomo, sa famille, ses amis. Un univers où la misère est très présente. Giacomo et sa famille survivent grâce à la récupération de métaux trouvés dans les champs de bataille lorsque la neige ne recouvre pas tout. Son père, qui a fait la guerre lui apprend les rudiments du métier. Il lui explique également les mouvements des différentes divisions et lui montre toute la futilité de ces guerres. L’hiver, ce père émigre d’abord en France, puis en Suisse, et enfin en Afrique. Les femmes et Giacomo restent au village. Peu à peu le fascisme prend une place de plus en plus importante dans la vie du village et dans la vie des gens. Implications qui ne sont pas toujours visibles ni vraiment comprises… Et puis arrive la seconde guerre mondiale.

Un livre qui raconte la vie campagnarde. Un livre qui décrit d’une façon simple une tranche de vie, une époque révolue, sans être gnian-gnian. Un livre qui n’embellit pas la misère mais qui ne méprise pas les gens concernés. Une écriture simple, peut-être un peu datée, qui montre la misère sans la caricaturée. C’est un livre qui m’a beaucoup appris sur l’histoire de l’Italie de l’entre deux guerre avec la montée du Duce. Une époque où les informations circulaient lentement, où la religion jouaient un rôle important même si il est peu décrit (la foire de la St Mathieu).  

Dès la seconde page, cette phrase m’a beaucoup plu : « Le silence et la pénombre étaient remplis de souvenirs qui semblaient demander la parole. »

Un grand merci à blog-o-book qui m'a permis de découvrir cet auteur.

11/03/2011

Japon

Je suis une fan de littérature Japonaise. Alors ce soir une pensée pour le Japon...

Et tous ces gens qui souffrent aujourd'hui.

Certains de mes collègues m'ont dit qu'ils n'avaient rien mais qu'ils ne pouvaient pas rentrer chez eux car les trains, métro, bus ne marchent plus.

Ne pas savoir si leurs proches vont bien doit être terrible....

Je pense à eux. Je pense à ceux qui sont disparus.

Lectures en cours

Actuellement me voilà avec 4 livres en cours… Je ne sais plus trop comment j’y suis arrivée mais voilà. Ils proviennent d’endroits très différents.

-        Maurice Nadeau : Journal en public.
Livre offert par ma sœur à Noël. C’est une sorte de journal littéraire (défini comme des réflexions critiques tenues dans La Quinzaine Littéraire). J’avoue que c’est très pointu. Comme je n’évolue pas dans le milieu littéraire, beaucoup d’allusions et d’anecdote me sont hermétiques. Comme ce livre fait 318 pages, ces difficultés font que je le parcours petit à petit. Je ne suis pas sure d’en retenir grand-chose mais je me note des auteurs à découvrir. Car quelqu’un qui a lancé Coetze et Le Clezio en France ne peut qu’être de bon conseil.

-        Olga Tokarczuk : Les Pérégrins. Livre prêté par une de mes amies du cercle de lectrice (qui m’a aussi prêté « Pierre de patience » ). Des histoires de voyages, je viens de commencer (70 pages). Trop tôt pour en dire quelque chose. Le titre venant d’un peuple qui marche pour éviter les ennuis.  « Pour les Bieguny (c’est-à-dire marcheurs ou pérégrins), une secte de l’ancienne Russie, le fait de rester au même endroit rendait l’homme plus vulnérable aux attaques du Mal, tandis qu’un déplacement incessant le mettait sur la voie du Salut. » Cette secte m’a rappelé l’homme qui marche de Llosa. Mais ce n’est pas le même genre de livre, et le style est moins bon que celui de Llosa.
        J’ai appris en consultant Wikipédia : « Dans l'empire romain, les pérégrins sont des hommes libres, habitant les provinces conquises par Rome, ne disposant ni de la citoyenneté romaine, ni du statut juridique des Latins. Leur équivalent grec est le métèque. »

-        Mario Rigoni Stern : Les saisons de Giacomo
. Livre reçu grâce à Blog-o-book dont je vous recommande la lecture, vous pouvez recevoir des livres… et c’est super. Je dois faire dans le mois de sa réception. Cela tombe bien puisque je l’ai d’ores et déjà prévu. Entre deux guerres dans les montagnes Italiennes à la frontière autrichienne, récit d’une enfance où l’on découvre les paysages massacrés par la première guerre, la misère d’un peuple poussé vers le fascisme, … Un ami et une recommandation de Primo Levi, cela ne peut être que de la bonne littérature. Dès la seconde page, cette phrase m’a beaucoup plu : « Le silence et la pénombre étaient remplis de souvenirs qui semblaient demander la parole. »

-        Yoko Ogawa : La marche de Mina. Livre acheté pour un voyage… Aujourd’hui au Japon, une enfant part chez sa cousine pour un an. Elle y découvre un autre monde. La grand-mère est allemande, l’animal de compagnie un hippopotame nain, la cousine est asthmatique et l’oncle pas forcement celui que l’on croit. Bref un livre Japonais comme je les aime.

09/03/2011

« Le chœur des femmes » de Martin Winckler

 
« Qu’est ce qu’on m’avait raconté, déjà ? »
 
Une fois dit que ce n’est pas de la grande littérature, il faut préciser que c’est un livre intéressant et même passionnant pour plusieurs raisons.
 
D’abord, on apprend plein de choses sur la contraception et le corps des femmes. C’est écrit avec des mots simples mais ce n’est pas beta. On apprend sur les femmes en général, sur leurs vies, leurs malheurs, leurs espoirs, … On apprend sur le milieu hospitalier et l’industrie…  bon là je suis plus réservée, c’est très caricatural mais je veux bien penser que de tels abus aient existés et peut être existent encore. On comprend mieux alors pourquoi il y a de si mauvais médecins.
 
Ensuite c’est une histoire avec des rebondissements. Une jeune médecin, très douée, percluse de certitudes, misogyne, comme pas permis, va se retrouver confronter à des femmes, qu’il ne s’agit pas seulement de « découper » (elle est chirurgienne) mais d’écouter et surtout d’entendre sans juger… Et bien que cela se révèle autrement plus difficile, elle y trouve des satisfactions qu’elle n’imaginait même pas. Elle va faire connaissance avec une autre façon d’exercer la médecine, qui petit à petit va l’amener à (re)prendre contact avec ses envies, et changer son attitude de façon radicale non seulement face à la médecine mais également à la vie. Un petit bémol, la crise familiale que traverse cette jeune femme est un peu too much… Est-ce que ce mélodrame ne dessert pas un peu le livre et son message sur la condition féminine face à la contraception et la médecine…  
 
C’est un livre qui se lit d’une traite… enfin 671 pages quand même… qui fait du bien. Même sans être médecin, on peut tous avoir notre « patiente alpha » cette rencontre qui fait changer de vie.