11/03/2011
Lectures en cours
Actuellement me voilà avec 4 livres en cours… Je ne sais plus trop comment j’y suis arrivée mais voilà. Ils proviennent d’endroits très différents.
- Maurice Nadeau : Journal en public. Livre offert par ma sœur à Noël. C’est une sorte de journal littéraire (défini comme des réflexions critiques tenues dans La Quinzaine Littéraire). J’avoue que c’est très pointu. Comme je n’évolue pas dans le milieu littéraire, beaucoup d’allusions et d’anecdote me sont hermétiques. Comme ce livre fait 318 pages, ces difficultés font que je le parcours petit à petit. Je ne suis pas sure d’en retenir grand-chose mais je me note des auteurs à découvrir. Car quelqu’un qui a lancé Coetze et Le Clezio en France ne peut qu’être de bon conseil.
- Olga Tokarczuk : Les Pérégrins. Livre prêté par une de mes amies du cercle de lectrice (qui m’a aussi prêté « Pierre de patience » ). Des histoires de voyages, je viens de commencer (70 pages). Trop tôt pour en dire quelque chose. Le titre venant d’un peuple qui marche pour éviter les ennuis. « Pour les Bieguny (c’est-à-dire marcheurs ou pérégrins), une secte de l’ancienne Russie, le fait de rester au même endroit rendait l’homme plus vulnérable aux attaques du Mal, tandis qu’un déplacement incessant le mettait sur la voie du Salut. » Cette secte m’a rappelé l’homme qui marche de Llosa. Mais ce n’est pas le même genre de livre, et le style est moins bon que celui de Llosa.
J’ai appris en consultant Wikipédia : « Dans l'empire romain, les pérégrins sont des hommes libres, habitant les provinces conquises par Rome, ne disposant ni de la citoyenneté romaine, ni du statut juridique des Latins. Leur équivalent grec est le métèque. »
- Mario Rigoni Stern : Les saisons de Giacomo. Livre reçu grâce à Blog-o-book dont je vous recommande la lecture, vous pouvez recevoir des livres… et c’est super. Je dois faire dans le mois de sa réception. Cela tombe bien puisque je l’ai d’ores et déjà prévu. Entre deux guerres dans les montagnes Italiennes à la frontière autrichienne, récit d’une enfance où l’on découvre les paysages massacrés par la première guerre, la misère d’un peuple poussé vers le fascisme, … Un ami et une recommandation de Primo Levi, cela ne peut être que de la bonne littérature. Dès la seconde page, cette phrase m’a beaucoup plu : « Le silence et la pénombre étaient remplis de souvenirs qui semblaient demander la parole. »
- Yoko Ogawa : La marche de Mina. Livre acheté pour un voyage… Aujourd’hui au Japon, une enfant part chez sa cousine pour un an. Elle y découvre un autre monde. La grand-mère est allemande, l’animal de compagnie un hippopotame nain, la cousine est asthmatique et l’oncle pas forcement celui que l’on croit. Bref un livre Japonais comme je les aime.
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