31/01/2007
Je te retrouverai
Non je ne parle pas de quelqu'un en particulier mais du dernier John Irving.
Avant de commencer, il faut que vous sachiez, je suis une fan de Irving. J'ai commencé par l'épopée du buveur d'eau et je les ai enchainé. Mon préféré est "Une prière pour Owen". J'ai fait une overdose et j'ai arreté de les lire dès leur sortie...
Aujourd'hui je vous parle de "Je te retrouverai", quand je l'ai vu dans la vitrine. Je n'ai pas pu m'empecher: un vrai pavé
Résumé du livre
Jack Burns, fils d'Alice, tatoueuse professionnelle, et de William Burns, organiste et grand amateur de tatouages envolé à la naissance de son enfant. Agé de quatre ans, Jack sillonne avec sa mère tous les ports de la mer du Nord, à la poursuite du père fugitif. Un périple qui le marquera à jamais. Tandis que William le séducteur fait tonner les orgues de Scandinavie et des Pays-Bas, Alice le talonne et gagne sa vie en tatouant sur des épidermes consentants des coeurs brisés, des fleurs voluptueuses et des serments de fidélité. Déçus dans leur quête, mère et fils s'embarquent bientôt pour le Nouveau Monde où l'enfant va grandir hanté par le fantôme de ce père auquel il redoute, et s'efforce pourtant, de ressembler. Des femmes plus âgées abuseront de lui, il en séduira bien d'autres. Car à vingt ans Jack est bien décidé à tirer parti de son visage d'ange et de sa mémoire prodigieuse pour faire carrière à Hollywood. Sauf que, privé des modèles de mère et de père, il excelle dans des rôles de travesti. Quant à sa mémoire, n'est-elle pas sous influence ?
C'est du Irving, du pur, du dur. Une ribambelle de personnages. Un monde de femmes, dominé par les femmes.
Mais qui est victime de qui?
Un roman à tiroirs, où l'auteur mèle sa vie perso au roman (ou des éléments autobiographiques). Et certains passages sont perturbant. Je me souviens de la description du viol du jeune garcon par une femme de l'age de sa mère qui m'avait mis très mal à l'aise. En decouvrant l'origine autobiographique de cet episode, cela m'a moins etonné.
Un roman en deux parties, l'enfance et ces souvenirs. La vie adulte et la confrontation des souvenirs.
Ce n'est pas mon Irving préféré mais c'est du GRAND Irving bien meilleurs que ses derniers romans. Si vous n'avez pas aimé "la quatrième main" ou "une veuve de papier" mais que vous avez aimé les autres Irving, essayez "je te retrouverai".
C'est Irving, que vous retrouverez ;-))
Post note: à la demande de Valerie: je mets un 4 sur 5 à ce roman.
18:25 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (9)
30/01/2007
Extrait de "Le libraire"
J'avais promis un extrait, le voilà
ce n'est pas le plus drôle, mais il resume bien la tonalité du livre
"Lorsqu'il arpentait sa librairie en longeant ses étagères de livres, le libraire se faisait parfois l'effet de tenir un zoo.
....
Le libraire avait songé à organiser sa librairie comme un zoo. A determiner les races des livres et à les regrouper en étagères de livres domestiques, étagères de livres sauvages, étagères de livres du désert, de livres des lacs et des forêts, delivres du Grand Nord, de livres migrateurs, de livres predateurs,de livres oviapares, de livres omnivores, de lvires chanteurs, de livres rieurs, de tout ce qu'on peut trouver dans un zoo, afin que les clients sachent mieux où ils allaient.
Le libraire s'imaginait déjà leurs remettre un plan de la librairie et observer leur soulagement. Mais le libraire avait craint que ce soient les livres alors qui s'égarent, et cela aurait été à ses yeux, pire que tout.
Le libraire se demandait parfois qu'elle était sa place dans ce zoo et il comprenait qu'il était ni plus ni moins le gardien.
Et que de même qu'aucun visteur de zoo n'avait en général besoin d'en voir le gardien, aucun animal ne pouvait s'en passer."
J'aime cette image des livres comme des animaux : ce livre "Le libraire" est un papillon.
J'aime aussi l'idée des livres qui ne peuvent pas se passer des libraires et par extension des lecteurs.
18:10 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
29/01/2007
Pourquoi j'aime pas ce livre
17:35 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2007
Marie Antoinette
Hier, nous sommes allés voir le film Marie Antoinette. Surprise Marie Antoinette, Autrichienne à Versaille, parle .....
Anglais... Of course, c'est un film américain
A part la passation de l'Autriche à la France, c'est toute l'année l'été.
C'est très esthetique ... beaucoup de belles images mais sinon c'est très plat. Elle est présentée comme une jolie poupée qui est dépassée par les evenements et la "seule" question du film est "quand est ce qu'elle va se faire depuceler par son mari?"
Il me semble que Mme Copola a pris beaucoup de liberté avec l'histoire surtout à la fin. Et le plus curieux est qu'il n'y a rien sur la fin de sa vie.
Avec Mikal, nous nous sommes demandés si tous le monde savait qu'elle se faisait couper la tête??
17:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2)
26/01/2007
cadeau pour Celibataire à la St Valentin
Pour tous ceux qui detestent la St Valentin, la pub autour et le coté Gnan Gnan
Pour les célibataires
Pour ceux qui aiment lire
Offrez vous CE LIVRE
Pour moins de 10 €, vous ne regretterez plus de ne pas avoir de St Valentin ...
Copli Copla ....
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/01/2007
Une perle
Entre deux pavés, "les bienveillantes" et le dernier Irving, je viens de lire un livre très different
" Le libraire" de Régis de Sà Moreira
Ce livre est une petite gourmandise. (petit prix, moins de 150 pages)
Le personnage, un libraire, est drogué aux tisanes. Un client = une tisane
Il vit par et pour ses livres.
Il ne vend que ceux qu'ils aiment. Il choisit aussi ses clients.
Moins qu'une histoire, c'est une declaration d'amour aux livres.
C'est lent et peut paraitre decousu. C'est un peu absurde mais c'est si bon. Comme de la poesie sans avoir le coté intellect de la poesie.
Moi, j'ai aimé,
A deguster à petites gorgées.
18:50 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (7)
livres 1: Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti,
Cela ne se passe pas en Norvège mais en Suède: la porte d’à coté.
C’est drôle et frais. La confrontation de plusieurs mondes féminin/masculin, citadin/rural, intellectuel/manuel.
Un très bon moment… que je me suis empréssée de partager.
C’est un roman vendu à 450 000 exemplaires en Suède, qui ne compte que 9 Millions d’habitants. Il y a eu un film aussi.
Une suite existe mais seulement en Suédois. Ma traduction du titre de la suite "la tombe de famille"
Présentation de l'éditeur
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, et citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l'œil. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, et grâce à une bonne dose d'humour et d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il s'énerve contre la "Crevette" qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres, pour qu'ils soient tous deux éblouis. C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre. Elle ne sait pas cuisiner, il lit tout au plus un livre par an. Elle veut aller à l'opéra, lui doit traire les vaches. Il traîne avec lui une odeur d'étable, elle vit dans un appartement aseptisé. Mais leur passion amoureuse est sans bornes. Roman d'amour drôle, tendre, à l'humour décapant, Le mec de la tombe d'à côté touche pourtant là où ça fait mal : ce fossé qui sépare les catégories sociales. On ne peut plus contemporain..
12:10 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1)
24/01/2007
Listes
Pour faire plaisir à Zuzu...
voici les pays où j'ai mis les pieds au moins une fois dans ma vie...
Comme certains d'entre eux sont immenses, cela fait beaucoup de rouge ...
17:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/01/2007
Livres 6 : Les bienveillantes
Un autre cadeau de Noël
Il y a des critiques du dernier prix Goncourt un peu partout sur le web…
Donc je ne pense pas que la mienne apporte quoi que se soit de plus, mais je vous livre quelques impressions. Si vous avez l'intention de le lire, ne continuez pas, car je parle de la fin...
Je n’ai pas particulièrement aimé. Mais je ne l’oublierais pas de sitôt ce bouquin. Et un bouquin qui dérange ne peut pas être entièrement un mauvais bouquin.
Autant j’avais lu les autres livres mentionnés sur ce blog d’une traite (sauf le Norvégien), celui là il m’a fallu plusieurs jours. Pas seulement à cause du nombre de pages mais parce qu’il me fallait respirer.
La première moitié était bien par contre les 300 / 400 dernières pages (et oui c’est un pavé de 900 pages) étaient vraiment moins bien (enfin pour moi). Je ne vois pas l'interet de faire du personnage principal: un homosexuel, incestueux, matricide et j'en passe. Cela denature le message principal de l'auteur qui est "tout le monde peut devenir un monstre".
Présentation de l'éditeur
" En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien: j'ai fait mon travail, voilà tout; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif." Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait: l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.
22:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)
22/01/2007
Livres 5: Sørgekåpen de Unni Lindell
Traduction du titre : le manteau de chagrin
Mon premier roman en Norvégien.
Lindell est une des romanciers les plus vendus en Norvège.
J’aime les romans policiers mais je n’ai pas accroché à son histoire. Je ne sais pas si c’est la langue ou l’histoire… Mais je suis très fiere d'avoir lu mon premier roman Norvegien. J'ai enchainé sur des BD.
D'ailleurs en prenant Tintin, j'ai eu la version danoise car les deux langues sont très similaires en tout cas à l'écrit. A l'oral le Suèdois est plus proche. Le Danois, cela sonne comme le Norvègien, mais comme si vous aviez une pomme de terre chaude dans la bouche... vous voyez??
19:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)