31/01/2013
Bel ami de Maupassant
Edition électronique dont le document source est disponible sous http://maupassant.free.fr
Première phrase : «Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant.»
Un livre vraiment passionnant, je l’ai pris et je ne l’ai pas lâché. Je n’aurais pas pensé que cela puisse m’arriver avec un classique de cette époque. Décidement il me faut abandonner mes aprioris. L’écriture est fluide. Le style est à la fois sobre et imagé. On s’y croirait. L’histoire est simple mais loin d’être simpliste. On y retrouve l’argent, la religion, la politique, le rôle de la femme. Bel Ami est un arriviste qui rêve de grandes choses mais qui ne sait pas comment s’y prendre. Il a un avantage : il présente bien et il plait aux femmes. Au début c’est un de ses amis / connaissances qui va lui mettre le pied à l’étrier en l’introduisant au journalisme. Loin d’éprouver de la reconnaissance, Bel Ami va épouser sa veuve et prendre son job. A noter que cette jeune femme, très calculatrice elle-même, va l’épouser car à cette époque, sans mari, elle n’est rien. C'est une mineure. C’est elle qui est le cerveau, la main de Bel Ami (elle lui rédige ses articles, lui donne des conseils pour arriver….).
Mais l’élève va dépasser son maitre (où sa maitresse) et il va devenir un vrai intriguant. Toujours en se servant des femmes, il va épouser une jeune dame de bonne famille richissime qui va lui donner accès à un avenir politique potentiellement brillant. Tout cela en n’hésitant pas à divorcer de cette femme, la déposséder d’un héritage, tabasser sa maitresse, amener à la dépression sa belle mère et en enlevant sa future femme.
Plus que l’histoire, ce qui est fascinant est le miroir d’une époque où l’hypocrisie joue un rôle prépondérant. Les femmes n’ont aucun droit et sont des mineurs à la disposition / sous la coupe de leurs maris / pères etc. Sans éducation, ces femmes sont les jouets de manigances mais peuvent bien entendu être aussi manipulatrices.
Il y a également tout un aspect politique où l’on voit les connivences entre médias, politiques et le milieu des affaires. Les évolutions de ces dernières semaines me laissent à penser que tout cela est encore vraiment d’actualité. C’est assez frappant. Est-ce que rien ne change ? Est-ce que tout se répète ? Où est l’évolution ? A désespérer de notre humanité.
Certes les femmes ont évolué en France mais les pressions des différents intégrismes me font penser que cela est fragile. Quant aux médias, politiques et affaires tout reste à faire…
18:48 Publié dans Coup de coeur, Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
26/01/2013
Madame Chrysanthème de Pierre Loti – 1887
Référence http://www.coolmicro.org/livres.php, source du texte http://litteratureaemporter.free.fr
« En mer, aux environs de deux heures du matin, par une nuit calme, sous un ciel plein d’étoiles. »
J’avais décidé de lire ce livre car il était mentionné dans l’exposition Van Gogh (inspiration Hiroshige). J’avais été intriguée par cette information selon laquelle Van Gogh avait été très influencé par l’art Japonais et que ce récit de Pierre Loti l’avait intéressé. Etant personnellement fascinée par le Japon, j’ai fait deux choses. D’abord j’ai visité l’exposition Hiroshige mais je vous raconterai cela dans une autre note et j’ai lu ce fameux récit.
Autant j’ai été emballé par Hiroshige, autant le récit de Pierre Loti m’a interpellé.
Commençons par ce que j’ai aimé de ce récit. Il est bien écrit. Pierre Loti a un très bon style. Rien de comparable avec Sir Edward George Bulwer-Lytton. Loti maitrise son œuvre et sait utiliser une langue précise et percutante. Il sait rendre vivante ses descriptions et je comprends que cela ait pu « parler » à Van Gogh.
Ecrit à la fin du dix neuvième siècle, une époque où peu de gens ont eu la chance d’aller au Japon et où ce pays est encore peu confronté à l’étranger, son récit nous fait découvrir un pays fascinant. Mais c’est un peu à l’insu de l’auteur, ce qui n’est pas le cas de Sir Edward George Bulwer-Lytton quand il nous décrit Pompei.
En effet le Japon est décrit à travers les lunettes de Loti. Ce sont celles d’un occidental imbu de sa personne, le livre est surtout fascinant par la vision qu’il nous laisse de l’occident et de ce « gentleman » persuadé de la suprématie de sa culture. Loti perçoit les différences de ce pays mais les voit comme des bizarreries, des sources d’amusements, de moqueries plus que comme des apprentissages, des enrichissements.
C’est un livre qui est d’une misogynie assez bluffante. L’auteur nous narre en toute candeur semble t-il son mariage avec une jeune Japonaise : Madame Chrysanthème. Cette jeune femme qui est donc une prostituée va vivre avec lui pendant son séjour à Nagasaki. Il la juge laide, triste, sans âme, quelconque… bref elle semble avoir peu d’attraits à ses yeux. Cela ne l’empêche pas d’être jaloux de sa relation avec son compagnon de navigation. Il soupçonne les deux d’éprouver des sentiments et les épie régulièrement. Il vit sur des apparences et seules ces apparences comptent. A noter que le livre est dédicacé à une femme…
Dans la dédicace, l’auteur mentionne « Bien que le rôle le plus long soit en apparence à Madame Chrysanthème, il est bien certain que les trois principaux personnages sont Moi, le Japon et l’effet que ce pays m’a produit. »
Cette dédicace est révélatrice de l’égocentrisme et de la fatuité de l’auteur. En effet le Japon est moins présent que lui et l’impression que le Japon lui a laissée. Il ne me semble pas qu’il ait pris le temps ou la peine de dépasser ces impressions pour essayer d’en savoir plus. En surfant sur le web, j'ai vu que Loti était retourné 3 fois au Japon et avait revu 'sa copie'. Il semblerait également que son livre sur la Turquie soit nettement meilleur.
16:10 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
24/01/2013
Les derniers jours de Pompei de Sir Edward George Bulwer-Lytton
Livre dont on trouvera la source http://www.ebooksgratuits.com avec pour site de référence http://www.mediterranees.net
Ci-dessous la première phrase de la préface de 1834…
« En visitant ces lieux antiques, dont les vestiges exhumés attirent le voyageur aux abords de Naples, peut être plus que, tout à la fois, la brume délicieuse, le soleil sans nuage, les vallées violettes et les orangeraies du Sud ; en contemplant, frais et éclatant encore, les demeures, les rues, les temples et les théâtres d’une localité de l’âge le plus fier de l’Empire romain ; il n’est rien d’anormal à ce que l’écrivain qui s’était déjà efforcé, fut-ce de manière indigne de revivifier et créer, désirât vivement repeupler une fois encore ces rues désertes, restaurer ces ruines élégantes et réanimer ces ossements encore cachés à son regard, traversant ainsi un gouffre de dix-huit siècles et éveillant à une seconde existence la Cité de la Mort ! »
Cette phrase résume parfaitement l’intrigue de ce livre. L’auteur a créé une histoire qui se passe juste avant la fin de Pompei. Elle est typique du style de l’auteur. La suite est à l’identique.
Des passages pompeux, des descriptions attendues, des aprioris, des poncifs qui se suivent. Voici un exemple «… son crane rasé était si déprimé et son front si étroit que sa conformation le rapprochait beaucoup de celle d’un sauvage de l’Afrique, à l’exception des tempes où l’on remarquait l’organe appelé acquisivité par les disciples d’une science dont le nom est moderne mais dont les anciens (comme leurs sculptures nous l’indiquent) connaissent mieux qu’eux la pratique ; on voyait sur cette tête deux protubérances larges et presque contre nature qui la rendait encore plus difforme. »
Une pale imitation des tragédies grecques puisque le héro et l’héroïne survivent à cette tragédie. C’est un prétexte pour raconter la vie à cette époque. Les personnages n’ont aucune finesse, ils sont bons ou méchants, beaux ou laids, bref ne vous attendez pas à de la grande littérature.
Il me faut quand même écrire que ce livre a eu un certain succès puisqu’il sera réédité en 1850.
J’y ai, quand à moi, trouvé un intérêt ce sont les descriptions des maisons, des vêtements et des mœurs antiques ainsi que de la confrontation Christianisme versus paganisme. Je ne sais pas à quel points ces réflexions / présentations ont une vérité historique et si elles sont fiables mais je dois avouer que je les ai trouvées intéressantes.
Ce sont elles qui m’ont amenées jusqu’au bout de ce livre.
« Hé, Diomède bonne rencontre ! Soupez-vous chez Glaucus cette nuit ? »
21:06 Publié dans littérature Anglophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
22/01/2013
L’Iliade et l’Odyssée d’Homère
Cela faisait longtemps que je voulais lire cette œuvre mais je craignais la lourdeur de la langue antique. Et bien je ne sais si j’ai eu de la chance ou si la version numérique est expurgée mais j’ai eu une très bonne surprise. Ces deux épopées se lisent aisément.
J’ai pu ainsi faire le lien entre le jugement de Pâris, Helene, Troie et Achille. Par contre dans cette version de l’Iliade, le rôle d’Ulysse est limité dans cette partie puisqu’il est un intermédiaire entre Agamemnon et Achille. En outre, l’Iliade se finit sur le cheval de Troie mais c’est une chute rapide et vraiment le nœud de l’histoire n’est pas ce cheval ni même le jugement de Pâris mais la guerre des dieux et les oppositions entre Achille et Agamemnon.
Concernant l’Odyssée on y retrouve Ulysse qui est loin d’avoir fait un beau voyage par contre le long voyage y est. Je n’ai pas retrouvé l’épisode des écuries d’Augias. On retrouve Ithaque et Pénélope et j’ai découvert la fin que je ne connaissais pas bien où Ulysse va combattre les prétendants.
C’est écrit simplement et efficacement. Je me ferai un plaisir de relire ce livre et cela m’a donné envie de lire d’autres légendes grecques, voire d’autres versions. D’après la préface, le document est basé sur le livre adapté par Jane Werner Watson Editions des deux coqs. Document réalisé par Jean Philippe Marin, qu’il en soit remercié.
Voici son site www.iliadeodyssee.com et son adresse jpmarin@videotron.ca
Première phrase de l’Iliade : « Un jour, il y a près de trois mille ans, un navire peint de brillantes couleurs, entrait dans un port du pays qui s’appelle encore la Grèce. »
Première phrase de l’Odyssée : « Voici l’histoire d’Ulysse, fils de Laerte, de qui le monde entier connait la renommée. »
21:01 Publié dans Coup de coeur, littérature de l'Est, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
21/01/2013
Contes humoristiques d’Alphonse Allais : dernier livre lu en 2012
Livre dont trouvera la source http://www.ebooksgratuits.com
39 courtes nouvelles dont voici la première phrase de la première.
« Le Capitaine Mac Nee, plus généralement connu dans la marine écossaise sous le nom de capitaine Steelcock, était ce qu’on appelle un gaillard. »
Qu’écrire sur ce livre ? C’est plaisant. Une succession de courtes narrations, prétexte à faire de bons mots. Il ne s’agit pas de faire de l’analyse de l’époque mais de l’humour. C’est souvent drôle. L’auteur ne se ménage pas et pratique l’auto-ironie. Il décrit ses personnages avec soin et on lit avec plaisir ces courtes nouvelles. Mais il n’y a là, rien d’inoubliable en ce qui me concerne.
21:04 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2013
Antigone de Henri Bauchau : livre lu en 2012
Un livre lu dans le cadre de mes rencontres du cercle littéraire. J’avoue avoir oublié d’en rédiger la note. Mon oubli va être réparé. J’avoue que lorsque l’on nous a indiqué ce livre, mon enthousiasme était limité… Et bien j’avais tort. C’est un bon livre. Bien qu’il se passe dans l’Antiquité, il y a une forme de modernité dans l’écriture qui lui donne un coté intemporel. Enfin je ne suis pas sure que mon explication soit très claire. C’est un Antigone un peu mère Theresa que l’on découvre. Pour resituer l’histoire à ceux qui (comme moi) ne sont pas familiers avec l’histoire. Antigone est la fille d’Oedipe et de Jocaste
Ce couple est maudit.
On a annonce à Jocaste que son premier fils qui naitra : tuera son père et épousera sa mère. Voulant éviter ce destin ; les parents abandonnent leur fils aux bêtes féroces. Ce bébé sera recueilli par un pécheur, il va survivre et accomplir son destin. A la suite d’une querelle il tue son père et épouse sa mère. Quand Jocaste apprend qui est son second mari et que son déshonneur va être mis sur la place publique, elle se suicide. A l’annonce de ce geste, le fils / mari se crève les yeux et part en exil. Il est accompagné par Antigone qui va mendier pour lui.
Le couple avait quatre enfants. 2 filles et 2 jumeaux. Or cette mère n’attendait qu’un enfant, et ces jumeaux vont passer leur vie à se battre. L’ainé est solaire et fantasque, le cadet est moins rayonnant, plus besogneux mais plus fiable. Les deux se battent pour la conquête de leur ville. C’est un duel à mort. Dans ce livre ; Antigone rentre d’exil pour tenter de faire la paix entre les deux frères. Mission impossible qu’elle va tenter quand même. Elle retrouve sa sœur, ses frères son oncle et se trouve un fiancé (fils de l’oncle). Elle ne pourra empêcher ni la guerre, ni la destruction, ni sa mort. Mais elle est présentée à la fois comme une sorte de mère Teresa et de symbole de la résistance face à la dictature que va imposer son oncle après la mort de ses frères. Elle est synonyme de la volonté de ne pas se laisser détruire par la force. Elle suit sa voie dans ce qu’elle pense est nécessaire sans faire de compromis où elle laisserait son âme.
Certaines personnes, avec qui j’en ai parlé, l’on trouvé intolérante, stupide de ne pas plier. Je ne suis pas d’accord, j’entends que tout le monde ne peut pas être sur cette voie, mais il est bon d’avoir des gens qui disent NON. C’est une figure tragique, sans doute trop sanctifiée mais qui essaye de changer le cours du destin et qui si elle ne réussit pas, n’y laisse pas son identité. Basée sur une histoire Grecque antique, je pense que cela peut s’appliquer à d’autres situations récentes. L’écriture moderne facilite cette lecture et permet de revisiter ce personnage.
Un bon livre, je pense que je relirai cet auteur. Et en 2013, je vais tenter de lire Antigone de Sophocle pour me faire une idée de ce que cet auteur a pris comme liberté.
21:00 Publié dans Coup de coeur, Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
19/01/2013
Notes à faire
Dans les prochains jours, je publie
- contes humoristiques d'Alphonse Allais
- Madame Chrysanthème de Pierre Loti
- L'Iliade et l'Odyssée de Homere
- Les derniers jours de Pompei
- Bel-Ami de Maupassant
- Antigone de Henri Bauchau
Toutes ces notes sont rédigées mais il me reste à les mettre en ligne et cela me demande un peu de temps.
20:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/01/2013
Il était une fois en France de Nury et Vallée
Après le DVD, une nouvelle découverte : une BD cette fois. Et en six tomes s'il vous plaît.
Je l'avais choisi pour ma moitié car il aime l'histoire mais pas les romans, que le graphisme est important pour lui et que les critiques sur le web étaient dythirambiques. Alors je lui offert les deux premiers tomes. On a eu tous les deux un vrai coup de coeur: on a enchainé les autres. On les a prêtés et tous ont été enchantés par cette histoire.
Certains ont été captivés par les dessins et cette ambiance très rétro qui rend bien le côté glauque de la guerre. D'autres ont été pris par l'histoire, basée sur des faits réels. Je ne vous révèlerai pas toute l'histoire, il y a des flash back, très scénarisée, les coups de théâtre s'enchaînent.
Le personnage central est un juif roumain qui a échappé à un pogrome, arrivé à Paris il va faire fortune dans la ferraille. Avant et pendant la guerre il fait des affaires avec les Allemands avec pour motto de sauver sa famille et sa peau. Il a pour pendant une certaine Lucie fer... Et des amis peu recommandables. La guerre le verra devenir à la fois collaborateur et résistant. Il va sauver la peau de centaines de personnes grâce à un faussaire et à ses relations. La guerre finie il se retrouve pris dans des règlements de compte avec des hauts et des bas qui vont durer car il est poursuivi par un juge qui a décidé d'avoir sa peau... Ce Joanivici est étonnant par son sens des affaires et son sens des relations humaines car bien qu'illettré, il arrive à se mettre tout le monde de la poche. Son sens social est des plus limité. C'est un personnage complexe qui est effrayant et attachant. On passe par tous les sentiments.
Cette série est très intéressante car elle montre les liens entre les différents milieux, les rapports entre les hommes à une époque où la survie tenait à peu et où les choses étaient rarement noires et blanches. Elle montre aussi les dangers de la puissance qui font certaines personnes pour servir leurs intérêts prendront des initiatives qui peuvent être dévastatrices.
Les différents personnages sont attachants et les méchants ne sont pas toujours si simple à définir. Ce n'est pas une BD pour les enfants mais cela convient je pense à des adolescents.
J'ai retenu cette phrase de Nietzsche 'Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même.'
Pour vous donner un avant goût, les premières pages dans ce lien.
18:49 Publié dans Coup de coeur, Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2013
Un DVD à découvrir : Le carnaval des animaux pour les enfants (et pour les adutes)
Imaginez un orchestre philharmonique dirigé par l'un des plus grands chefs d'orchestre de son temps...
Imaginez des images de synthèse
Imaginez le carnaval des animaux
Imaginez Smain qui lit ce conte à son fils
Mélangez et vous obtenez un DVD étonnant, ma fille (3 ans) l'a regardé 3 fois aujourd'hui.
Il est accompagné d'un DVD des quatre saisons de Vivaldi que nous n'avons pas regardé mais je m'attends à une bonne surprise.
Pour avoir un aperçu voici le premier chapitre
Il est vendu dans toutes les bonnes librairies, je l'ai trouvé chez Gibert à 16,95€
20:36 Publié dans Coup de coeur, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)
12/01/2013
2012 : de belles découvertes
Et voilà j'ai enfin fini mon bilan 2012, il est temps car mes lectures de 2013 commencent à s'accumuler.
J'ai créé une catégorie coup de coeur et comme j'avais encore beaucoup trop de livre (pres de 30% de mes lectures 2012 ont été un coup de coeur), j'ai créé une seconde catégorie 2012 Top Ten, c'est un bon cru. Il fut un temps où j'étais moins sélective et certains livres m'ennuyait. Je vous invite à clicher sur ces deux catégories ou sur les liens surlignés.
Sur les dix, trois sont français, deux hispaniques, deux japonais, un anglophone, un chinois et un finlandais.
Ce n'est pas très étonnant puisque la plupart des livres lus étaient étrangers. Par contre de tous ces coups de coeurs j'ai surtout fait plusieurs découvertes. Gabriel Garcia Marquez, Mo Yan, Shalman Rushdie, Laurent Binet et Sofi Oksanen. Auteurs dont je connaissais le nom bien entendu mais pas l'oeuvre. J'ai décidé de continuer à lire leurs oeuvres.
En fait 2012 a été une année découverte puisque 35 livres sur 63 ont été des auteurs que je ne connaissais pas avant.
J'ai essayé de faire un classement et puis j'ai abandonné car finalement c'est trop difficile.
Gageons que 2013 sera également une bonne année. grâce au web, et mes amies du cercle de lecture, j'ai pu découvrir de nombreux auteurs.
Et vous, qu'avez vous retenu de vos lectures 2012?
22:08 | Lien permanent | Commentaires (0)