24/01/2013
Les derniers jours de Pompei de Sir Edward George Bulwer-Lytton
Livre dont on trouvera la source http://www.ebooksgratuits.com avec pour site de référence http://www.mediterranees.net
Ci-dessous la première phrase de la préface de 1834…
« En visitant ces lieux antiques, dont les vestiges exhumés attirent le voyageur aux abords de Naples, peut être plus que, tout à la fois, la brume délicieuse, le soleil sans nuage, les vallées violettes et les orangeraies du Sud ; en contemplant, frais et éclatant encore, les demeures, les rues, les temples et les théâtres d’une localité de l’âge le plus fier de l’Empire romain ; il n’est rien d’anormal à ce que l’écrivain qui s’était déjà efforcé, fut-ce de manière indigne de revivifier et créer, désirât vivement repeupler une fois encore ces rues désertes, restaurer ces ruines élégantes et réanimer ces ossements encore cachés à son regard, traversant ainsi un gouffre de dix-huit siècles et éveillant à une seconde existence la Cité de la Mort ! »
Cette phrase résume parfaitement l’intrigue de ce livre. L’auteur a créé une histoire qui se passe juste avant la fin de Pompei. Elle est typique du style de l’auteur. La suite est à l’identique.
Des passages pompeux, des descriptions attendues, des aprioris, des poncifs qui se suivent. Voici un exemple «… son crane rasé était si déprimé et son front si étroit que sa conformation le rapprochait beaucoup de celle d’un sauvage de l’Afrique, à l’exception des tempes où l’on remarquait l’organe appelé acquisivité par les disciples d’une science dont le nom est moderne mais dont les anciens (comme leurs sculptures nous l’indiquent) connaissent mieux qu’eux la pratique ; on voyait sur cette tête deux protubérances larges et presque contre nature qui la rendait encore plus difforme. »
Une pale imitation des tragédies grecques puisque le héro et l’héroïne survivent à cette tragédie. C’est un prétexte pour raconter la vie à cette époque. Les personnages n’ont aucune finesse, ils sont bons ou méchants, beaux ou laids, bref ne vous attendez pas à de la grande littérature.
Il me faut quand même écrire que ce livre a eu un certain succès puisqu’il sera réédité en 1850.
J’y ai, quand à moi, trouvé un intérêt ce sont les descriptions des maisons, des vêtements et des mœurs antiques ainsi que de la confrontation Christianisme versus paganisme. Je ne sais pas à quel points ces réflexions / présentations ont une vérité historique et si elles sont fiables mais je dois avouer que je les ai trouvées intéressantes.
Ce sont elles qui m’ont amenées jusqu’au bout de ce livre.
« Hé, Diomède bonne rencontre ! Soupez-vous chez Glaucus cette nuit ? »
21:06 Publié dans littérature Anglophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
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