Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/02/2011

"L'Africain" de JM Le Clézio

Depuis quelques mois, j’ai décidé d’utiliser ce blog pour noter mes souvenirs de lecture. Car je dois avouer que si je suis une grande lectrice en quantité, je ne suis pas du tout certaine de l’être en qualité… En effet lisant très (trop sans doute) vite, j’ai tendance à ne pas me souvenir de ce que je lis… Or prendre des notes, ne serait ce que ces quelques lignes, me permet de garder une atmosphère… une opinion des livres que je parcours. Il m’est arrivé de joindre un extrait qui m’a touché ou marqué.  Aujourd’hui j’ai décidé d’aller un peu plus loin et de noter la première et dernière phrase des romans que je lis.
 
Je commence par L’Africain de JM Le Clézio. C’est un livre qui me parait d’avancer sur mon marathon… qui traine mais après tout je n’ai pas d’objectifs de vitesse ;-))
 
« Tout être humain est le résultat d’un père et une mère. »
….
« Si mon père était devenu l’Africain, par la force de sa destinée, moi, je puis penser à ma mère africaine, celle qui m’a embrassé et nourri à l’instant où j’ai été conçu, à l’instant où je suis né. »

 
Un livre autobiographique, le premier que je finis de JM Le Clézio.
 
Un hymne à la gloire de l’Afrique et aussi du père de l’auteur. Peut être plus un hymne d’amour qu’à la gloire d’ailleurs.
 
JM Le Clézio découvre les deux à l’âge de 8 ans.
 
En effet bien que conçu en Afrique, il est né en France car sa mère est rentrée accoucher en France. C’est le début de la guerre et la famille va être séparée de ce fameux père, médecin en Afrique dans les colonies Anglaises. Piégé par la seconde guerre Mondiale, le père ne peut rentrer en France. Il découvre ses enfants déjà grands. C’est trop tard, les liens qui se créent en grandissant ne pourront pas s’établir. C’est un père autoritaire, difficile que Le Clézio décrit. Même si il lui reconnait une ouverture d’esprit et une blessure béante qui explique la difficulté de créer des liens d’affection. Dans ce petit livre (104 pages) Le Clézio décrit aussi sa découverte de l’Afrique, de la liberté, de la sensualité, de l’écriture. Il y décrit des sensations physiques uniques et des moments formateurs pour toute sa vie…. Alors que cette période est courte quelques années.
 
C’est écrit dans une très belle langue, épurée.
 
Je n’avais pas réussi à accrocher à Désert qui est resté sur ma table de nuit… Mais l’Africain m’a réconcilié avec Le Clézio. Dans la foulée, j’ai lu un recueil d’entretiens « Ailleurs ».

Les commentaires sont fermés.