Kezako Oslo

Vous parler de Emanuel sans parler de Gustav: c'est impossible. Or parler de ces deux là, cela me fait penser à ma petite soeur et à mon petit frère Loin de moi de vouloir me comparer à Gustav Vigeland, mais vous parler de Emanuel Vigeland ne peut pas se faire sans évoquer les tensions qui se jouent dans les familles. Très vaste sujet.

Pour restreindre, je vais parler ici des fratries et plus particulièrement de la mienne

 

Je suis l'aînée. Il parait que je leur ai fait de l'ombre. Mais c'était pour mieux les protéger ... Nous formons une famille très hétéroclite mais très soudée. Des tensions? il y en a eu à la pelle... Et il y en aura encore. Ne plus sentir / souffrir (un peu de temps en temps), c'est mourir un peu…

 

J’étais la plus sage des trois, celle qui devait montrer l’exemple. Donc la plus chiante.

Ma petite sœur jouait au clown de service. J’ai été jalouse pendant des années. Faire rire les autres… Le bonheur.

Et elle, et bien elle … je sais qu’elle était jalouse de moi mais je ne sais pas trop bien pourquoi. Mais depuis nos 30 ans, on a dépassé tout cela.

Notre petit frère, lui, c’est le petit dernier… On l’a chouchouté (on le chouchoute encore un peu) C’était un petit bonhomme blond qui avait le bonheur de plaire à tout le monde. Il était capable d’apprivoiser les plus grincheux.  Depuis il a grandit mais il reste le petit pour nous.

Chacun d’entre nous est / était, bien entendu, persuadé d’avoir la plus mauvaise place ;-))) Avec le recul, je suis prête à reconnaître que j’ai peut être la meilleure. Car j’ai eu la chance de les voir grandir plus que eux ont pu le faire… L’avantage de l’aînée.

Bref dans tous les cas, ma sœur et mon frère sont les meilleurs et je ne les changerais pas pour tout l’or du monde. J’espère que ceux qui passent par là, connaissent ce bonheur. Un jour, je vous parlerai de mes parents: ils sont geniaux aussi. Il y a les lucky et les unlucky dans la vie et bien moi je fais partie des premiers.

 

 

 

Demain on reparle de Vigeland