03/11/2013
Une part de ciel de Claudie Gallay
« On était trois semaines avant Noël. »
Autant vous le dire tout de suite, je suis une fan de Claudie Gallay. J’aime son écriture, ses histoires et surtout sa façon de créer des atmosphères qui vous emmène très loin. Je l’avais découvert avec « Les Déferlantes ». J’avais continué avec « Seule Venise » et « L’amour est une ile ». Pour ce dernier, j’ai trouvé que Joël Dicker dans « la vérité sur l’affaire Harry Quebert » avait l’air d’avoir aimé la fin au point de s’en inspirer.
Après le Cotentin, Venise, Avignon, ce livre nous emmène en montagne. Et si l’atmosphère est fermée ce n’est pas par la tempête de neige, une ville musée ou une grève d’un festival mais c’est la neige qui va jouer ce rôle.
Attention je parle de la fin ….
Un village qui est passé à coté de l’or blanc. Ce n’est pas une station à la mode. A la frontière de l’Italie, les villageois croisent surtout les routiers. Mais une avalanche va tout changer. Le village va-t-il s’éveiller va-t-il devenir une autre station touristique ? Les pro et les contres s’opposent. Cela met le village en émoi. Les familles, les couples s’opposent. On règle des comptes à travers cette décision qui va changer le village et la vie radicalement
En parallèle, une fratrie se retrouve pour attendre un père fantasque qui convoque ses enfants avec des boules remplies de neige artificielle. Trois enfants très différents et qui ont du mal à se parler. Une enfance brisée par un incendie. On suit l’histoire à travers Carole qui se pose beaucoup de questions. Elle revient dans ce village, elle reprend contact avec son frère et sa sœur. Tous ont des mariages en phase de délitement ou sont divorcés. Et attendant ce père ils vont se redecouvrir ainsi que d’autres habitants qui ont tous joué un rôle dans leur enfance.
Tout ce roman pourrait se résumer à l’attente : celle du père, du mari Ludo, des parents de Véra, d’un amour potentiel, d’un terrain pour le chenil, de la mort pour Sam, des clients pour Francky, de l’amour pour Diego, d’une maison en dure pour Gaby…
Mais ce qui m’a le plus transporté encore une fois c’est toute cette atmosphère qui vous enveloppe, qui vous emmène loin… Bref c’est un très bon roman. Je vous le conseille.
10:29 Publié dans Coup de coeur, Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
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