06/04/2013
The fault in our stars de John Green
“Late in the winter of my seventeenth year, my mother decided I was depressed, presumably because I rarely left the house, spent quite a lot of time in bed, read the same book over and over, ate infrequently, and devoted quite a bit of my abundant free time to thinking about death.”
L’héroïne pourrait être dépressive. Elle est en phase terminale d’un cancer que la médecine ne sait pas guérir. L’intérêt de ce livre prenant dans tous les sens du terme (j’allais écrire « qui vous prend aux tripes » ) est le point de vue de l’adolescent qui subit cette épreuve. Sa vision du monde, de ses proches qui vont rester. Pour échapper à cette dépression, elle va faire partie d’un groupe de parole qui va changer son monde. En effet elle se retrouve parmi des pairs qui sont confrontés à des situations similaires et surtout qui ont son âge. Elle va découvrir l’amour, alors cela peut vous sembler gnan gnan mais cela ne l’est pas. Elle va parler philosophie et partager son amour d’un livre avec d’autres personnes et découvrir que peut être on ne peut pas connaitre la réponse à toutes les questions et surtout que même ceux qui devraient non pas forcement la réponse à toutes les questions.
Ayant lu ce roman il y a plusieurs semaines, j’ai été emportée par l’histoire et j’avoue ne pas trop me souvenir du style. Le seul bémol est sans doute qu’il me semble que l’héroïne s’exprime plus comme une étudiante en dernière année de Master de philosophie que comme une ado… mais peut être est ce un effet de style voulu.
On n’échappe pas à forcement à tous les clichés mais il y a quelque chose qui reste. Je n’ai pas éprouvé de pitié mais plutôt de la sympathie pour ces jeunes qui se retrouvent projetés dans un monde où leur avenir est connu et c’est la mort. Ce n’est pas un grand livre mais il a quelque chose que je ne sais définir, qui fait réfléchir.
14:29 Publié dans littérature Anglophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
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