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31/10/2012

Yoko Ogawa « L’annulaire »

Décidément je ne quitte plus cet auteur. C'est le trois ou quatrième livre que je lis d'elle. J'ai lu ce roman d'une traite lors d'un congrès à Antalya. Cela fait deux semaines et maintenant j'ai du temps à rédiger cette note. J'ai un trou, un vide. De quoi parle ce livre?

Cela m'est revenu. Une histoire courte. Deux personnages principaux et quelques secondaires. Un immeuble, une histoire de spécimens. Qu'est ce qu'un spécimen? Il s'agit de souvenirs qui peuvent être un objet, une odeur, un son, une couleur. Une jeune femme devient l'assistante du "conservateur de spécimens". Ce métier lui plait. Son chef va lui offrir des chaussures et devenir son amant. Mais dans des circonstances très particulières. Une sorte de Barbe bleue auquel la narratrice n'échappera pas malgré les avertissement d'une des voisines. 

C'est un livre étrange, une écriture très stylée. J'aime ces récits qui sortent de nul part, qui n'ont pas forcement de sens, ni une grande intensité dramatique. Mais le style donne une substance à ces récits. Ce n'est pas le meilleur roman de Ogawa que j'ai eu entre les mains mais c'est un récit rapide, qui tient en haleine. 

« Cela fera bientôt un an que je travaille dans ce laboratoire de spécimens. »  

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