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27/06/2013

Dear Life de Alice Munro


Des nouvelles qui se suivent et où on retrouve un style précis, où le vocabulaire est ciselé.  C’est du bel ouvrage, l’écriture est puissante, on sent l’écrivain académique. C’est bien fait. Trop bien fait ? pour y trouver beaucoup d’émotions

Exemple 1ere ligne de la 1ere nouvelle: To reach Japan

“Once Peter had brought her suitcase on board the train he seemed eager to get himself out of the way.”

J’avoue ne pas me souvenir des 15 nouvelles et regarder le titre des différentes nouvelles ne suffit pas à me les remettre en mémoire. 4 d’entres elles sont basées sur des souvenirs d’enfance en terme d’ambiance. Dear life est l’une d’entre elles.

Les personnages sont des solitaires ou cette petite Alice. Ce sont des hommes ou des femmes, des adultes plus ou moins âgés. Ils sont dans un Canada semi urbain ou à la campagne. Leur vie est souvent cantonnée dans un milieu où ils semblent piégés. Il y a peu de choix, les ruptures, les abandons sont nombreux. Tout cela se passe dans les années 50-70. Une autre époque. Les femmes sont abandonnées, utilisées, battues, passive. Les hommes ne sont guère mieux, quand ils ne battent pas leurs femmes, ils les quittent. C’est à la fois nostalgique et froid.

Je ne peux nier que l’écriture est belle et élégante mais trop travaillée pour que j’accroche vraiment.

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