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16/12/2012

Hier d’Agota Kristof

Cet auteur, Hongroise, écrit sur la douleur de l’émigration et sur l’impact sur la santé morale des immigrés.

Ses personnages souffrent de nostalgie, de déracinement. C’est une atmosphère lourde et grise très bien rendue par une écriture serrée. Les personnages ne savent pas, ne peuvent pas communiquer même avec les gens qui leur sont les plus proches.

L’histoire est celle dans un homme immigré qui rêve d’une femme idéale, idéalisée et qui ne sait pas, plus regarder le monde autour de lui. Il va retrouver cette femme... Qui se trouve être sa demi soeur, sans le savoir. C'est un être déraciné et dont l'enfance a été misérable.

Il est entre réalité et onirisme qui va l’amener au bord de la folie et du crime. Mais son mal être est tel qu’il n’arrive ni à communiquer, ni même à mettre en mots le pourquoi de ce qui lui arrive.

C'est un roman qui dérange.


"Hier, il soufflait un vent connu."

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