06/12/2012
Je suis comme vous, unique! de Astrid El Chami
"where can I find toilets?" une première phrase de choc.
Alors celui là franchement, c'est le pire livre que j'ai lu depuis un bout de temps...
Les poncifs sur la douceur des femmes, et la force des hommes. "c'est la première fois que j'offre mon corps des la première nuit". Il faut savoir que l'héroïne ne couche pas comme cela enfin pas si facilement, enfin si il y a un week end à Marrakech, elle accepte de mettre de coté ses principes.
On se croirait presque chez Arlequin. Finalement sans doute plus macho que le livre de Alamercery qui se veut au moins drôle en forçant le trait. Ce n'est pas le cas ici. Remarquez l'auteur nous prévient, elle ne fait pas du Maupassant...
Seul moment qui vaille la peine et qui n'accumule pas les poncifs est le décès de la mère. Dans ces pages, on perçoit la douleur de l'auteur.
Bref un bon marketing viral et voilà ce livre propulsé en avant. Dire que dans les huit livres du prix de youboox, c'est celui là qui a été primé. Visiblement l'auteur a choisi le bon éditeur et bénéficie d'une promotion hors pair. Je me demande également si les jurés lecteurs ont vraiment lu toutes les oeuvres pour faire un tel choix.
A noter que les jurés professionnels ont choisi "La vie". Cela me réconcilie avec youboox. ;-))
19:52 Publié dans Littérature Francophone, Livres | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Bonjour, cher « chroniqueur », ici le « magnifique » éditeur de l’auteure à succès « Astrid El Chami » :-)
Si Astrid a le bon éditeur, il est encore plus évident que nous avons la bonne auteure. Astrid a du talent, elle a écrit ce premier roman (très apprécié par la gent féminine) avec son cœur, et le fait que les lecteurs et lectrices aient pu si facilement s’identifier en le lisant explique en partie son succès et la remise de ce premier prix littéraire dédié aux livres numériques. C'est en effet un élément qu'on lui rapporte souvent.
D’une manière générale, nous n’avons absolument rien contre nos contradicteurs. Vous avez absolument le droit de ne pas aimer ce livre. Je dirais même que vous avez le devoir d’en parler.
J’ajouterais pour être honnête que les meilleurs livres sont ceux qui font l’objet à la fois d’une adoration et d’une sorte « détestation ». Les livres dits normaux, dont personne ne parle ni en bien ni en mal, sont bien trop souvent des livres mort-nés.
Par contre, nous savons parfaitement faire la différence entre une véritable chronique littéraire (bonne ou mauvaise pour le livre) et un commentaire douteux, trop peu argumenté et trop souvent proche de la diffamation sur certains aspects... Après la lecture de votre commentaire, nous ne pouvons qu’avoir un doute sur son intention...
Pour revenir sur le prix, dont vous semblez douter de l’objectivité, Astrid a reçu le prix des lecteurs, ce qui signifie que plus de 500 lecteurs se sont prononcés pour elle après la lecture de son livre. Vous n’iriez pas jusqu’à remettre en cause l’objectivité de 500 lecteurs, je l’espère ?
En ce qui concerne le prix du jury (composé d'une dizaine de médias et journalistes), sachez tout de même que trois d’entre eux se sont prononcés en faveur du livre d’Astrid, contre 4 pour le livre « La vie », nous avons donc manqué le prix du jury de peu également.
Je ne vois pas en quoi vous pouvez opposer lecteurs et journalistes...
Votre commentaire n’a pas vraiment de sens, il semble poursuivre un objectif différent de l’idée que nous nous faisons d’une chronique littéraire. Il manque d’objectivité et si je puis me permettre de vous donner un conseil, il ne sert pas la crédibilité que vous souhaitez très certainement apporter à votre jugement.
Bien à vous,
Benoit de La Bourdonnaye
Directeur des éditions La Bourdonnaye
Écrit par : Benoit de La Bourdonnaye | 07/12/2012
Mr de la Bourdonnaye,
Je ne suis pas critique littéraire, je ne présente pas en tant que telle, ni ne prétend l'être. En quoi ma note est elle douteuse, à la limite du diffamatoire? suivant votre commentaire qui me parait, si j'applique votre grille, à la limite de la menace.
J'ai le droit de ne pas aimer ce livre, de le dire, de l'écrire. Il me semble l'avoir justifié en des termes plutôt posés. J'ai lu les huit livres proposé par youboox. Je les ai tous commentés dans ce blog sans prétention.
J'ai le droit de me demander, je pose une question, si tous les lecteurs votants ont lu tous les livres... C'est une question. Après tout je ne connais pas le nombre de votants, vous en savez plus que moi.
Quand à l'intention de ma note, elle est de rendre hommage à du bon marketing quand j'en vois. Je vous confirme que je ne suis pas dans votre coeur de cible bien qu'étant une femme.
Néanmoins en tant que professionnelle de ce secteur, je sais également qu'un bon marketing, sur la durée, ne marche que s'il y a un bon produit. L'avenir nous dira qui a raison.
Une chroniqueuse qui n'a pas 500 lecteurs, ni lectrices mais qui pour autant à son propre avis.
Écrit par : kez | 07/12/2012
Ben alors Mr de La Bourdonnaye? Il faut savoir accepter les critiques quand on est éditeur !
Et surtout comprendre que la gent féminine, que vous ne semblez pas si bien connaître, n'est pas uniquement composée de lectrices de 20 à 30 ans appréciant la "chick litt" sans prise de tête.
Écrit par : Marie-Anne | 12/12/2012
Merci Marie-Anne. Je me sens moins seule.
Écrit par : kez | 14/12/2012
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