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02/07/2012

The housekeeper and the professor de Yoko Ogawa


L'avantage des voyages est que je peux lire dans l'avion. Je peux rédiger des notes en retard. Celle ci est la troisième de la soirée. Last but not least et flâner et acheter des nouveaux livres dans des libraires que l'on ne connait pas. Ayant aimé le dernier roman de Ogawa et sa musique, je me suis retrouvée tentée par un livre de, surprise, surprise Ogawa: The housekeeper and the professor.

Cette fois je ne me permettrai pas de juger la traduction car mon niveau d'Anglais ne me permet pas de savoir si il y a des lourdeurs. Par contre j'ai été captée par l'histoire même si j'ai parfois décroché sur des passages mathématique ou de base ball, où j'avoue ne pas comprendre ni le vocabulaire, ni les concepts (surtout pour le base ball d'ailleurs) mais j'ai aimé l'image des chiffres amicaux...

L'histoire est tout en douceur. Cette amitié improbable entre un vieil homme qui n'a plus de mémoire immédiate et cette femme et son fils est belle. Le style est agréable, tout en douceur. C'est imagé. Il y a beaucoup de non dits. Pourquoi cette peur pour l'enfant... pourquoi cette inimitié de la belle soeur. Pourquoi la formule de Euler? Pour signifier le complément de ces 3 personnages? J'ai aimé le rôle attribué aux mathématique comme outil de passage, de communication.

J'ai beaucoup aimé et je vous le recommande. 

Je ne connais pas le titre en Français mais cela pourrait être La dame de compagnie et le professeur ou plus exactement la femme de ménage et le professeur mais ni l'un ni l'autre ne rende vraiment le terme Housekeeper qui a un rôle de tenir une maison...

En cherchant sur internet je découvre que le titre français traduit du Japonais s'appelle la formule préférée du professeur.. Et bien je crois que le traducteur/ l'éditeur a bien fait de prendre une liberté.

01/07/2012

Les lectures des otages de Yoko Ogawa



Pour la fête des mères, j'ai reçu plusieurs livres. J'ai déjà parlé de cent ans de solitude. Pour parler du guide de Rome, il me faudra attendre de nous y rendre. Celui sur les profils Facebook présente un intérêt très limité et je ne vois pas franchement quoi en dire de plus.

Par contre le dernier roman de Ogawa m'a plu. D'après les citriques que j'ai lu il s'agit en fait de nouvelles mais la bonne idée est de les rassembler et de trouver un prétexte pour en faire une histoire. Dans ce cadre, le prétexte devient une prise d'otages Japonais dans un pays non nommé. Ces otages vont mourir aucun suspens. Par contre suite à l'introduction d'un micro, les otages vont être écoutés par un soldat qui est chargé de savoir ce que font les kidnappeurs. Un rituel se met en place. Chaque otage va raconter un de ses souvenirs importants. Ce soldat ne comprend pas le Japonais mais il va se prendre au jeu, à la la musique de la langue. 

Chaque nouvelle correspond à une histoire/souvenir. A la fin quelques lignes décrivent le narrateur ou la narratrice. Ayant fini ce livre il y a quelques semaines, j'ai oublié certaines des histoires mais je vais faire de mon mieux.

1ère : une jeune écolière aide un ouvrier qui s'est cassé la cheville. Un parapluie joue un rôle important.

2nde: une jeune femme se souvient de ses relations avec sa logeuse. Il est question de biscuits en forme de lettre.

3eme: un homme relate la rencontre qui l'a conduit à devenir ophtalmologiste. Il y a des peluches sortant de l'ordinaire.

4eme: une veuve relate une journée / rencontre très spéciale avec un lanceur de javelot.

5eme: un jeune garçon, laissé exceptionnellement seul à la maison, va vivre une journée spéciale avec sa voisine cuisinant un consommé.

6eme :

En fait, paradoxalement celle dont je me souviens le plus c'est la dernière, relatée par le soldat. J'ai trouvé le rythme, la narration émouvante. Cette grand mère passionnée de livres. Les fourmis et les Japonais écoutant la remise d'un prix Nobel sur une radio perdue au milieu de nul part ou plus exactement au milieu de la jungle. 

C'est un livre dont j'ai aimé l'idée, il me reste des images, des atmosphères. Je ne suis pas sure que la traduction ait toujours été vraiment à la hauteur, en particulier sur les premiers chapitre. Mais dans tous les cas, Ogawa a vraiment quelque chose qui me plait. D'ailleurs, je m'en vais de ce pas écrire une note sur le livre que je viens de finir et qui est de.... Ogawa.