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18/12/2010

Rosa Candida - Ava Ólafsdóttir

Je viens de finir Rosa Candida d’Ava Ólafsdóttir. C’est un roman très attachant. Cela se lit d’une traite. Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de lire un roman qui se passe en partie en Islande.

 

« Est-ce qu’un homme élevé dans les profondeurs obscures de la forêt, où il faut se frayer un chemin au travers de multiples épaisseurs d’arbres pour aller mettre une lettre à la poste, peut comprendre ce que c’est que d’attendre pendant toute sa jeunesse qu’un seul arbre pousse ? »

 

Un jeune homme, passionné d’horticulture, et plus spécialement de roses, part dans un voyage initiatique. Sa mère vient de mourir, son frère est autiste. Il se rend dans un monastère dans un pays qui ne sera jamais nommé. Dans ce monastère, il va redonner vie à un jardin. Il y fait la connaissance d'un moine cinéphile, qui explique la vie par les films. Il va aussi apprendre à se connaitre et connaitre sa fille qu’il a eu d’une liaison éclair. 

 

C’est un livre étonnant, rafraichissant. Une découverte initiatique vers soi.

 

 

21/11/2010

Un homme inquiet Henning Mankell

Je viens de finir le dernier livre de Mankell "Un homme inquiet"

Je l'ai dévoré. J'avais envie de savoir, de connaître les raisons de ces disparitions. Alors est ce un effet de l'indigestion (lu trop vite??) ou bien plus on lit, plus on devient difficile??? Je ne sais pas mais je dois avouer une légère déception.

Je ne vais pas vous raconter l'histoire, il n'y a rien de pire pour un polar que d'avoir les clés avant de commencer. Mais bon il faut quand même en dire un peu plus. Alors je vais essayer de faire court et surtout sans lever trop de mystère.

Kurt Wallender déménage à la campagne. Il prend de plus en plus peur façe à la vieillesse et la mort. Mais la vie le surprend puisque sa fille a une petite fille "Klara". Le voilà donc grand père... Le grand père paternel (le père du père de Klara) était un officier de la marine Suèdoise, haut gradé, retraité. Il parait avoir peur, mais on ne sait pas de quoi. Un jour, il disparaît. Puis c'est sa femme qui disparaît. Wallender suit l'enquète. Il y est question de la guerre froide, d'espions, de soupçons, d'effets miroir...

J'ai trouvé la fin baclée... on est en 2010, est ce qu'il est vraiment crédible d'avoir des morts pour des problèmes d'espionnage surtout que les gens ne sont plus actifs depuis des années... Par contre, j'ai aimé le retournement de la situation. Les méchants ne sont pas toujours ceux auxquels on pense.

En parallèlle, la vie privée de Wallender est comme d'habitude une suite d'incidents où il passe à coté de la vie...

Ma déceptionvient du fait que lors de ses autres romans, on voyait l'évolution de la Suède... Dans celui ci, il est certes question de la crise des Hedge Funds, etc mais c'est peu crédible. Peut être que cela explique que ce livre soit l'ultime enquète... L'auteur semble à bout de souffle?

Par contre la fin est touchante. Tout le long de ce roman, on sent que l'auteur exprime / partage sa peur de la mort et la crainte de la vieillesse qui est vraiment prégnante dans ce roman.

Son meilleur roman (en dehors des policiers) pour moi c'est "comedia infantile"

Et maintenant que lire... Il me faut retourner à la bibliothèque