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04/11/2010

"Un mal sans remède" de A Caballero

Un mal sans remède

 

Après mon aventure au Progrès et en particulier lors des assises internationales du roman de la Villa Gillet  http://air.villagillet.net,  je fais partie d’un club de lectrices… enfin c’est un grand mot. Nous sommes quelques lectrices qui échangeons sur nos lectures.

 

C’est assez drôle toutes sont enseignantes, il m’arrive de me sentir un peu déboussolée par leurs analyses mais je les trouve enrichissantes et puis cela me sort de la maison car même si j’adore Tiphaine, je ne partage pas son admiration pour les lectures de bébé.

 

Thierry et moi on n’a pas les mêmes gouts et ce n’est pas sa passion principale. Tout ceci fait que mon club de lectrices me permet de passer un excellent moment.

 

Notre première rencontre avait été assez décousue car nous devions parler de « tout le monde s’en va » de Wendy Guerra. Un très bon roman basé sur un journal écrit par l’auteur. Nous avions toutes aimées ce livre. Par contre certaines ne comprenaient pas pourquoi elles n’avaient pas été plus bouleversées par cette histoire. C’est vrai que ce récit d’une enfant plus ou moins abandonnée par sa mère et dans tous les cas maltraitée par son père est poignant. Mais je ne me souviens pas si j’ai versé des larmes…

 

Le prochain roman sur la liste était « un mal sans remède »  de A Caballero dont voici la présentation

 

Antonio Caballero, journaliste et romancier né à Bogotá, est célèbre en Colombie pour ses dessins satiriques et pour la création de la revue de gauche Alternativa. Un mal sans remède, odyssée fellinienne à l’humour ravageur, brosse un portrait au vitriol de la société colombienne. Réflexion magistrale sur le rôle de l’écrivain, ce chef-dœuvre, né de douze années de travail, l’a révélé comme un écrivain majeur de la littérature latino-américaine.

 

C’est son seul roman.

 

Le titre fait référence à la vie… ce qui est bien trouvé.

 

J’avoue que c’est bien écrit, il y est question de littérature, de musique, de politique.

 

C’est l’histoire en  584 pages de quelques mois de vie d’un poète raté (enfin qui voudrait bien être poëte) qui baise toutes les femmes qui passent même celles qu’il ne pensait pas pouvoir avoir (je caricature)…

 

Mais bon, j’avoue que je n’ai pas compris l’humour mentionnée dans le 4eme de couverture.

 

J’y ai vu de l’ironie (féroce), de la caricature, une dénonciation de la société Sud Américaine mais je m’y suis ennuyée.

 

C’est certes un bon livre et une écriture magistrale mais je ne peux pas dire que j'ai vraiment accroché.  Je l’ai lu jusqu’au bout sans aucune émotion, parce que je fais partie de ce cercle et que je ne voulais pas décevoir mes amies. Je m'y remettais tous les soirs...

 

Peut être que ce livre qui montre une époque les années 70 est un peu daté encore que je dois avouer que cela me rappelle sinistrement notre actualité avec toutes les affaires en cours… tout en sachant que nous ne sommes pas dans une dictature et que les assassinats et enlèvements ne sont pas notre quotidien.

 

En y repensant, après 3 autres livres lus, je dois noter que c’est une écriture puissante et que je me souviendrai de ce livre, signe que cela ne peut être un si mauvais livre. Car la mauvaise littérature passe et ne laisse pas de trace. C’est sans doute l’atmosphère que je n'ai pas aimé.