Kezako Oslo

Vous vous demandez ce que je faisais en Ardèche ? J’ai retrouvé toute ma petite famille chez mon petit frère qui travaille à Noël. Le pauvre ! Donc le 24 décembre, nous arrivons dans une ferme. Et oui une ferme. Mais dans cette ferme non seulement il n’y pas de connection internet (un problème de foudre, paraît-il) mais en plus il n’y ni âne, ni bœuf, si bien que l’on n’a même pas eu de vrai crèche…

Tout se perd ! Heureusement il y a quand même une cheminée.

Si bien que l’on a pu se dorer, non pas au soleil mais devant la cheminée. J’adore lire un bon livre devant une flambée, c’est un moment de bonheur à savourer sans aucune modération… Et avec la cheminée, le père Noël il a pu passer. Et devinez quoi, il m’a apporté plein de vêtements chauds. Ma petite famille a peur que je meure de froids en Norvège. Le « e » de meure, ce n’est pas une faute de grammaire, c’est mon correcteur Word qui me dit que le subjonctif de mourir c’est « que je meure ! »

Bref j’ai des écharpes, des gants, des bonnets, des pyjamas chauds… des livres pour meubler mes soirées solitaires en Norvège. En plus la bonne nouvelle c’est qu’en Norvège il y a une cheminée dans la plupart des appartements. Donc je pourrais boire un expresso de ma nouvelle machine devant un bon feu avec un bon livre, cela me permettra de passer les longues soirées d’hiver (16 heures de nuit, il faudra meubler)… J’aurais du demander que le Père Noël m’apporte un Viking, peut être l’année prochaine… En attendant de trouver le bon pilote de drakkar, je vous dis à demain…